SÉANCE PRÉSENTÉE : Rouge de Stanley Kwan

Les séances présentées par le Cosmos


Séance présentée

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


HK | 1987 | VOST | 1h37
_ Séance présentée par Alma-Lïa, chargée de programmation, des jeunes publics et des scolaires et membre du Conseil de programmation

Cinéaste emblématique de la « seconde vague » hongkongaise – aux côtés notamment de Wong Kar-wai – Stanley Kwan signe ici un mélodrame envoûtant, qui s’approprie les codes du genre hollywoodien et nous invite à déambuler dans Hong-Kong à travers les époques. Délicieusement kitsch et parfaitement mélancolique, le film dresse un portrait avant-gardiste d’une femme en quête d’émancipation de sa condition (financière, sociale, féminine). Histoire d’amour et de fantômes, s’y confrontent constamment passé et présent, les décors luxuriants et le bitume citadin, les fumeries d’opiacées et et les bus urbains, et enfin, le rouge des maisons closes et le bleu de la mégalopole… Portée par une image sublime (vraiment sublime), qui condense l’émotion des personnages et célèbre la ville, cette œuvre se révèle d’autant plus belle grâce à une restauration en 2024. 

Hong Kong, 1934. Fleur est courtisane dans une maison close fréquentée par la haute société. Lorsqu’elle rencontre un séduisant client du nom de Chan Chen-Pang, le coup de foudre est immédiat. Alors qu’ils souhaitent officialiser leur union, les parents du jeune homme s’y opposent formellement. Les amants décident alors de se suicider ensemble, se promettant de se retrouver dans l’autre monde. Cinquante ans plus tard, en 1987, le fantôme de Fleur revient hanter Hong Kong à la recherche de son amour perdu, aidé dans sa quête par un couple de journalistes…

Tarifs habituels

HK | 1987 | VOST | 1h37
_ Séance présentée par Alma-Lïa, chargée de programmation, des jeunes publics et des scolaires et membre du Conseil de programmation

Cinéaste emblématique de la « seconde vague » hongkongaise – aux côtés notamment de Wong Kar-wai – Stanley Kwan signe ici un mélodrame envoûtant, qui s’approprie les codes du genre hollywoodien et nous invite à déambuler dans Hong-Kong à travers les époques. Délicieusement kitsch et parfaitement mélancolique, le film dresse un portrait avant-gardiste d’une femme en quête d’émancipation de sa condition (financière, sociale, féminine). Histoire d’amour et de fantômes, s’y confrontent constamment passé et présent, les décors luxuriants et le bitume citadin, les fumeries d’opiacées et et les bus urbains, et enfin, le rouge des maisons closes et le bleu de la mégalopole… Portée par une image sublime (vraiment sublime), qui condense l’émotion des personnages et célèbre la ville, cette œuvre se révèle d’autant plus belle grâce à une restauration en 2024. 

Hong Kong, 1934. Fleur est courtisane dans une maison close fréquentée par la haute société. Lorsqu’elle rencontre un séduisant client du nom de Chan Chen-Pang, le coup de foudre est immédiat. Alors qu’ils souhaitent officialiser leur union, les parents du jeune homme s’y opposent formellement. Les amants décident alors de se suicider ensemble, se promettant de se retrouver dans l’autre monde. Cinquante ans plus tard, en 1987, le fantôme de Fleur revient hanter Hong Kong à la recherche de son amour perdu, aidé dans sa quête par un couple de journalistes…

Tarifs habituels

CINÉ-RENCONTRE : Le Caravage, son œuvre et l’homosexualité

Autour du film Caravaggio, de Derek Jarman


RencontreSéance présentée

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


GB | 1H33 | 1987 | VOST – Le film sera précédé du court métrage La Voix Humaine de Pedro Almodóvar (ES | 2021 | 30min)

Réalisateur très engagé pour la lutte des droits des homosexuel·les et contre le SIDA (il en meurt en 1994), Derek Jarman s’illustre à travers des films underground très ancrés dans la contre-culture. C’est avec lui et avec Caravaggio que Tilda Swinton joue dans son premier long métrage. Ce biopic, retrace la vie du peintre, sa personnalité troublée et évoque son homosexualité, longtemps restée effacée des grands livres d’histoire.

Cinquième film de Derek Jarman, Caravaggio est une œuvre fondamentale de sa filmographie. Le réalisateur était jusque-là un artiste associé au milieu underground, réservé aux initiés. Caravaggio va amener un équilibre plus accessible à l’approche arty de Jarman, et rencontrer une audience plus grande grâce à l’Ours d’Argent qu’il va remporter au Festival de Berlin.
En 1610, Michelangelo Merisi se meurt dans une petite chambre d’une ville toscane. Il a 37 ans et ses contemporains, comme plus tard l’Histoire, le connaissent sous le nom du Caravaggio. Grand peintre, maître des lumières, amant dévoyé et voyou caractériel, il se souvient de sa vie mouvementée.

Séance présentée et suivie d’un débat animé par Emmanuel Abela, ancien journaliste et grand amateur du Caravage, avec Fanny Kieffer, maître de conférences en Histoire de l’art moderne à l’Université de Strasbourg et Natacha Aprile, doctorante en histoire de l’art et chercheuse en études du genre et des sexualités en histoire de l’art (elle a notamment travaillé sur l’homoérotisme dans l’œuvre du peintre Caravage et sur son homosexualité.)

Tarifs habituels

GB | 1H33 | 1987 | VOST – Le film sera précédé du court métrage La Voix Humaine de Pedro Almodóvar (ES | 2021 | 30min)

Réalisateur très engagé pour la lutte des droits des homosexuel·les et contre le SIDA (il en meurt en 1994), Derek Jarman s’illustre à travers des films underground très ancrés dans la contre-culture. C’est avec lui et avec Caravaggio que Tilda Swinton joue dans son premier long métrage. Ce biopic, retrace la vie du peintre, sa personnalité troublée et évoque son homosexualité, longtemps restée effacée des grands livres d’histoire.

Cinquième film de Derek Jarman, Caravaggio est une œuvre fondamentale de sa filmographie. Le réalisateur était jusque-là un artiste associé au milieu underground, réservé aux initiés. Caravaggio va amener un équilibre plus accessible à l’approche arty de Jarman, et rencontrer une audience plus grande grâce à l’Ours d’Argent qu’il va remporter au Festival de Berlin.
En 1610, Michelangelo Merisi se meurt dans une petite chambre d’une ville toscane. Il a 37 ans et ses contemporains, comme plus tard l’Histoire, le connaissent sous le nom du Caravaggio. Grand peintre, maître des lumières, amant dévoyé et voyou caractériel, il se souvient de sa vie mouvementée.

Séance présentée et suivie d’un débat animé par Emmanuel Abela, ancien journaliste et grand amateur du Caravage, avec Fanny Kieffer, maître de conférences en Histoire de l’art moderne à l’Université de Strasbourg et Natacha Aprile, doctorante en histoire de l’art et chercheuse en études du genre et des sexualités en histoire de l’art (elle a notamment travaillé sur l’homoérotisme dans l’œuvre du peintre Caravage et sur son homosexualité.)

Tarifs habituels

Augenblick 2025 | SÉANCE PRÉSENTÉE : L’Homme qui rit

séance présentée par Bernard Eisenschitz, historien et critique de cinéma français.


FestivalSéance uniqueSéance présentée

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


Paul Leni | US | 1H50 | 1928

En 1690, le Roi Jacques II fait exécuter Lord Clancharlie qui l’a insulté, et vend son fils Gwynplaine à des bohémiens qui lui fendent la bouche d’un coup de couteau afin qu’il affiche un sourire permanent et se moque à jamais de son père insensé. Gwynplaine s’enfuit et sauve du froid un bébé aveugle, Dea. Il devient un clown célèbre, et seule Dea, aveugle, n’est pas rebutée par son apparence. Quand son origine noble ressurgit, la Reine Anne veut le réhabiliter. Mais ses biens légitimes sont aux mains de la perverse duchesse Josiana…

Le jeu d’acteur de Conrad Veidt est sensationnel. L’homme qui rit a bien sûr engendré le Joker de Batman, mais quand il se penche sur Olga Baclanova, col relevé et cachant ses dents, c’est déjà aussi le Dracula de Bela Lugosi.

La séance du dimanche 16 novembre à 14h30 sera présentée par Bernard Eisenschitz, historien et critique de cinéma français.

Paul Leni | US | 1H50 | 1928

En 1690, le Roi Jacques II fait exécuter Lord Clancharlie qui l’a insulté, et vend son fils Gwynplaine à des bohémiens qui lui fendent la bouche d’un coup de couteau afin qu’il affiche un sourire permanent et se moque à jamais de son père insensé. Gwynplaine s’enfuit et sauve du froid un bébé aveugle, Dea. Il devient un clown célèbre, et seule Dea, aveugle, n’est pas rebutée par son apparence. Quand son origine noble ressurgit, la Reine Anne veut le réhabiliter. Mais ses biens légitimes sont aux mains de la perverse duchesse Josiana…

Le jeu d’acteur de Conrad Veidt est sensationnel. L’homme qui rit a bien sûr engendré le Joker de Batman, mais quand il se penche sur Olga Baclanova, col relevé et cachant ses dents, c’est déjà aussi le Dracula de Bela Lugosi.

La séance du dimanche 16 novembre à 14h30 sera présentée par Bernard Eisenschitz, historien et critique de cinéma français.

Augenblick 2025 | SÉANCE PRÉSENTÉE : Le Congrès s’amuse

séance présentée par Bernard Eisenschitz, historien et critique de cinéma français.


FestivalSéance uniqueSéance présentée

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Erik Charell | DE | 1H34 | 1930

En 1815, au Congrès de Vienne, tous les grands d’Europe, récents vainqueurs de Napoléon, sont réunis pour organiser la paix. Profitant de cette concentration de beau monde, une gantière nommée Christel se fait de la publicité en jetant bouquets et cartes de visite dans les voitures royales. Le tsar Alexandre le reçoit à la tête. Christel est arrêtée. Condamnée à 25 coups de canne, elle est relaxée sur ordre du tsar tombé amoureux d’elle. Metternich, en difficulté, et qui voudrait tenir le Russe à l’écart des débats, tente d’exploiter la romance à son avantage…

Le doublage n’étant pas courant en 1931, le film a été tourné en versions anglaise et française, parallèlement à la version allemande. Somptueusement produit, c’est un sommet du cinéma musical allemand.

La séance sera présentée par Bernard Eisenschitz, historien et critique de cinéma français.

Erik Charell | DE | 1H34 | 1930

En 1815, au Congrès de Vienne, tous les grands d’Europe, récents vainqueurs de Napoléon, sont réunis pour organiser la paix. Profitant de cette concentration de beau monde, une gantière nommée Christel se fait de la publicité en jetant bouquets et cartes de visite dans les voitures royales. Le tsar Alexandre le reçoit à la tête. Christel est arrêtée. Condamnée à 25 coups de canne, elle est relaxée sur ordre du tsar tombé amoureux d’elle. Metternich, en difficulté, et qui voudrait tenir le Russe à l’écart des débats, tente d’exploiter la romance à son avantage…

Le doublage n’étant pas courant en 1931, le film a été tourné en versions anglaise et française, parallèlement à la version allemande. Somptueusement produit, c’est un sommet du cinéma musical allemand.

La séance sera présentée par Bernard Eisenschitz, historien et critique de cinéma français.

Augenblick 2025 | SÉANCE PRÉSENTÉE : L’Espion Noir

séance présentée par Bernard Eisenschitz, historien et critique de cinéma français.


FestivalSéance uniqueSéance présentée

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Michael Powell | GB | 1H22 | 1940

Pendant la Première Guerre mondiale, Hardt et son U-boot sont dépêchés en secret dans les Orcades où mouille la Royal Navy. Dans le même temps, l’institutrice venue prendre son poste sur les îles est enlevée et remplacée par une autre femme. C’est elle qui transmet à Hardt l’ordre de couler la flotte britannique. D’autres instructions suivront, données par Ashington, un traître à la solde des Allemands. Hardt, attiré par l’espionne, devient jaloux quand il la voit embrasser Ashington.

Première collaboration du duo Powel-Pressburger qui jamais ne caractérisera ses personnages selon leur camp. Entre des Allemands à l’esprit camarade et des traîtres anglais peu avenants, difficile de prendre parti, plongé que l’on est seulement dans la tourmente d’un drame humain.

La séance sera présentée par Bernard Eisenschitz, historien et critique de cinéma français.

Michael Powell | GB | 1H22 | 1940

Pendant la Première Guerre mondiale, Hardt et son U-boot sont dépêchés en secret dans les Orcades où mouille la Royal Navy. Dans le même temps, l’institutrice venue prendre son poste sur les îles est enlevée et remplacée par une autre femme. C’est elle qui transmet à Hardt l’ordre de couler la flotte britannique. D’autres instructions suivront, données par Ashington, un traître à la solde des Allemands. Hardt, attiré par l’espionne, devient jaloux quand il la voit embrasser Ashington.

Première collaboration du duo Powel-Pressburger qui jamais ne caractérisera ses personnages selon leur camp. Entre des Allemands à l’esprit camarade et des traîtres anglais peu avenants, difficile de prendre parti, plongé que l’on est seulement dans la tourmente d’un drame humain.

La séance sera présentée par Bernard Eisenschitz, historien et critique de cinéma français.

Augenblick 2025 | DOUBLE-PROGRAMME + RENCONTRE : Gendernauts et Genderation de Monika Treut

Deux documentaires tournés à 20 ans d’écart. Avec les mêmes protagonistes… Vertigineux.


Double programmeFestivalSéance présentée

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


À propos de Monika Treut
Réalisatrice, scénariste et productrice allemande, Monika Treut est née en 1954 en Allemagne. Après des études de lettres et de philosophie, elle réalise des films vidéos d’avant-garde et fonde en 1984 sa maison de production Hyäne Filmproduktion avec Elfi Mikesch. Ses films Séduction : la femme cruelle (1985), Virgin Machine (1986) et My Father is Coming (1991) ont été présentés en compétition au FIFF.



Gendernauts – Eine Reise durch die Geschlechter
Monika Treut | DE | 1H27 | 1999

Avec pour guide Sandy Stone, artiste et théoricienne universitaire transgenre, le film retrace la vie d’un groupe de personnes transgenres et intersexuées de San Francisco, au tournant du millénaire. La narration est ponctuées d’entretiens avec Susan Stryker, Stafford ou Max Wolf Valerio, pionnier·ères du mouvement trans des années 90, qui développent les thèmes qui émergent dans les séquences du quotidien.

Avec Elfi Mikesch (What Shall We Do Without Death? – Augenblick 2023) à la caméra, ce film culte de la communauté trans, témoigne d’une époque d’euphorie, d’affirmation militante et d’expérimentation. Il montre les changements sociaux et pratiques qu’il faut s’imposer quand on veut vivre comme on l’entend, en marge des identités de genre traditionnelles.



Genderation
Monika Treut DE | 1H28 | 2021

Plus de vingt ans après Gendernauts, Monika Treut retourne en Californie voir les protagonistes de son film queer révolutionnaire. En 1999, tous étaient les pionniers du mouvement trans et vivaient à San Francisco. Aujourd’hui, à 50 ou 80 ans, presque aucun.e n’a plus les moyens de vivre en ville. Entre sexualité, politique, art, écologie et féminisme, l’énergie des gendernautes et de leurs partisans est intacte. Mais comment ont-ils et ont-elles vieilli? Et que deviennent les projets utopiques d’autrefois ?

Film étonnant sur les stars américaines de la planète transgenre des années 70-80, Genderation jette bien sûr un regard en arrière, mais met aussi en lumière la résistance créative à la fin de la première ère Trump, dans une société devenue réactionnaire.


Séances présentées par la programmatrice Borjana Gaković, la séance de Genderation à 18H15 sera suivie d’une rencontre en visio avec la réalisatrice.

À propos de Monika Treut
Réalisatrice, scénariste et productrice allemande, Monika Treut est née en 1954 en Allemagne. Après des études de lettres et de philosophie, elle réalise des films vidéos d’avant-garde et fonde en 1984 sa maison de production Hyäne Filmproduktion avec Elfi Mikesch. Ses films Séduction : la femme cruelle (1985), Virgin Machine (1986) et My Father is Coming (1991) ont été présentés en compétition au FIFF.



Gendernauts – Eine Reise durch die Geschlechter
Monika Treut | DE | 1H27 | 1999

Avec pour guide Sandy Stone, artiste et théoricienne universitaire transgenre, le film retrace la vie d’un groupe de personnes transgenres et intersexuées de San Francisco, au tournant du millénaire. La narration est ponctuées d’entretiens avec Susan Stryker, Stafford ou Max Wolf Valerio, pionnier·ères du mouvement trans des années 90, qui développent les thèmes qui émergent dans les séquences du quotidien.

Avec Elfi Mikesch (What Shall We Do Without Death? – Augenblick 2023) à la caméra, ce film culte de la communauté trans, témoigne d’une époque d’euphorie, d’affirmation militante et d’expérimentation. Il montre les changements sociaux et pratiques qu’il faut s’imposer quand on veut vivre comme on l’entend, en marge des identités de genre traditionnelles.



Genderation
Monika Treut DE | 1H28 | 2021

Plus de vingt ans après Gendernauts, Monika Treut retourne en Californie voir les protagonistes de son film queer révolutionnaire. En 1999, tous étaient les pionniers du mouvement trans et vivaient à San Francisco. Aujourd’hui, à 50 ou 80 ans, presque aucun.e n’a plus les moyens de vivre en ville. Entre sexualité, politique, art, écologie et féminisme, l’énergie des gendernautes et de leurs partisans est intacte. Mais comment ont-ils et ont-elles vieilli? Et que deviennent les projets utopiques d’autrefois ?

Film étonnant sur les stars américaines de la planète transgenre des années 70-80, Genderation jette bien sûr un regard en arrière, mais met aussi en lumière la résistance créative à la fin de la première ère Trump, dans une société devenue réactionnaire.


Séances présentées par la programmatrice Borjana Gaković, la séance de Genderation à 18H15 sera suivie d’une rencontre en visio avec la réalisatrice.

Augenblick 2025 | Séance présentée : Step Across the Border

SEANCE PRESENTEE PAR RODOLPHE BURGER


FestivalSéance uniqueSéance présentée

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De Nicolas Humbert, Werner Penzel | DE | 1H30 | 1990

Projection dans le cadre de la carte blanche à Rodolphe Burger, invité avec sa compagnie dans le cadre du festival Augenblick 2025.

De formation classique, en solo, avec ses propres groupes, avec Brian Eno, Robert Wyatt ou les Residents, Fred Frith invente une musique inclassable. C’est à la guitare électrique (souvent préparée) qu’il révèle sa virtuosité, sa fantaisie, sa stupéfiante capacité d’improvisation, sur des bruits qu’il enregistre lui-même dans les rues de Tokyo, Vérone, Leipzig, Londres, New York ou Zurich. De 1988 à 1990, les réalisateurs le suivent de répétitions en concerts, où l’on croise d’autres musiciens comme René Lussier, Iva Bittová, Tom Cora et John Zorn, ou le cinéaste Jonas Mekas et le photographe Robert Frank.

Tourné en 35mm dans un superbe noir et blanc, le film voulu comme a ninety minutes celluloid improvisation fait écouter les images et regarder les bruits.

La séance sera présentée par Rodolphe Burger.

De Nicolas Humbert, Werner Penzel | DE | 1H30 | 1990

Projection dans le cadre de la carte blanche à Rodolphe Burger, invité avec sa compagnie dans le cadre du festival Augenblick 2025.

De formation classique, en solo, avec ses propres groupes, avec Brian Eno, Robert Wyatt ou les Residents, Fred Frith invente une musique inclassable. C’est à la guitare électrique (souvent préparée) qu’il révèle sa virtuosité, sa fantaisie, sa stupéfiante capacité d’improvisation, sur des bruits qu’il enregistre lui-même dans les rues de Tokyo, Vérone, Leipzig, Londres, New York ou Zurich. De 1988 à 1990, les réalisateurs le suivent de répétitions en concerts, où l’on croise d’autres musiciens comme René Lussier, Iva Bittová, Tom Cora et John Zorn, ou le cinéaste Jonas Mekas et le photographe Robert Frank.

Tourné en 35mm dans un superbe noir et blanc, le film voulu comme a ninety minutes celluloid improvisation fait écouter les images et regarder les bruits.

La séance sera présentée par Rodolphe Burger.

Avant première production strasbourgeoise : Sur la même route

UNE AVANT PREMIERE UN FILM A LA PATTE


Production StrasbourgeoiseSéance uniqueAvant-premièreSéance présentée

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


De Guillaume Terver | 52 min | 2025

Chaque jour, des millions de Français.es covoiturent pour aller travailler. À l’intérieur des véhicules, la route défile, et avec elle les vies se racontent, des confidences naissent, des tensions aussi. C’est un espace à part, intime et mouvant, comme une parenthèse entre deux mondes, où l’on ose dire ce qu’on tait ailleurs.

Dans « Sur la même route », trois binômes de covoitureurs.es se livrent trajet après trajet. Isabelle et Valérie, anciennes agricultrice et assistante de direction devenues ouvrières, se souviennent de leur vie d’avant et s’interrogent sur ce que l’avenir leur réserve. Claude, intellectuel à la retraite, écoute et conseille Annabelle, jeune chorégraphe en quête de création. Éric et Aurélie, collègues aux postes hiérarchiquement éloignés, débattent frontalement du rendement et des conditions de travail.

En révélant sans artifice ni commentaire, comment la voiture devient la scène improbable d’un petit théâtre du quotidien, « Sur la même route » offre un reflet brut et intime de notre société en mouvement.

De Guillaume Terver | 52 min | 2025

Chaque jour, des millions de Français.es covoiturent pour aller travailler. À l’intérieur des véhicules, la route défile, et avec elle les vies se racontent, des confidences naissent, des tensions aussi. C’est un espace à part, intime et mouvant, comme une parenthèse entre deux mondes, où l’on ose dire ce qu’on tait ailleurs.

Dans « Sur la même route », trois binômes de covoitureurs.es se livrent trajet après trajet. Isabelle et Valérie, anciennes agricultrice et assistante de direction devenues ouvrières, se souviennent de leur vie d’avant et s’interrogent sur ce que l’avenir leur réserve. Claude, intellectuel à la retraite, écoute et conseille Annabelle, jeune chorégraphe en quête de création. Éric et Aurélie, collègues aux postes hiérarchiquement éloignés, débattent frontalement du rendement et des conditions de travail.

En révélant sans artifice ni commentaire, comment la voiture devient la scène improbable d’un petit théâtre du quotidien, « Sur la même route » offre un reflet brut et intime de notre société en mouvement.

Le Nanar du dimanche du Cosmos : Street Fighter – L’Ultime combat

LE NANAR SPECIAL BAGARRE


Nanar du dimancheSéance uniqueSéance animéeSéance présentée

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Le Nanar du dimanche revient avec une adaptation de jeu vidéo, terreau fertile, comme chacun·e sait, de nombreux et très beaux nanars. Au programme : montagnes de muscles, vilains très très vilains et sauvetage du monde en règle !

En Asie du Sud-Est, le général Bison menace de faire éclater une Guerre Mondiale si on ne lui accorde pas 20 milliards de dollars, en échange de la vie de 63 membres des nations alliées qu’il a pris en otage. Pour stopper ces plans, le colonel William Guile s’organise de son côté…

10 000 dollars de cocaïne chaque semaine pour la consommation personnelle de Jean-Claude Van Damme, Raul Julia, atteint d’un cancer en phase terminale, qui livre une performance mémorable, un script sans queue ni tête largué sur le bureau d’acteurs qui n’ont jamais joué à Street Fighter de leur vie et une galerie de personnages très très haut en couleurs qui oscillent entre l’encéphalogramme plat et le surjeu le plus total… C’est la recette de cette adaptation quasi universellement détestée du jeu vidéo Street Fighter II. Après avoir appliqué une bonne couche de pommade nostalgique sur vos yeux, on vous promet que c’est presque un bon divertissement !

Séance suivie d’un mini tournoi en salle sur le jeu Street Fighter 2 ! (nombre de places limité, inscriptions à l’adresse communication@cinema-cosmos.eu, manettes fournies.)

Séance en partenariat avec le Shadok.

Tarifs habituels.

Le Nanar du dimanche revient avec une adaptation de jeu vidéo, terreau fertile, comme chacun·e sait, de nombreux et très beaux nanars. Au programme : montagnes de muscles, vilains très très vilains et sauvetage du monde en règle !

En Asie du Sud-Est, le général Bison menace de faire éclater une Guerre Mondiale si on ne lui accorde pas 20 milliards de dollars, en échange de la vie de 63 membres des nations alliées qu’il a pris en otage. Pour stopper ces plans, le colonel William Guile s’organise de son côté…

10 000 dollars de cocaïne chaque semaine pour la consommation personnelle de Jean-Claude Van Damme, Raul Julia, atteint d’un cancer en phase terminale, qui livre une performance mémorable, un script sans queue ni tête largué sur le bureau d’acteurs qui n’ont jamais joué à Street Fighter de leur vie et une galerie de personnages très très haut en couleurs qui oscillent entre l’encéphalogramme plat et le surjeu le plus total… C’est la recette de cette adaptation quasi universellement détestée du jeu vidéo Street Fighter II. Après avoir appliqué une bonne couche de pommade nostalgique sur vos yeux, on vous promet que c’est presque un bon divertissement !

Séance suivie d’un mini tournoi en salle sur le jeu Street Fighter 2 ! (nombre de places limité, inscriptions à l’adresse communication@cinema-cosmos.eu, manettes fournies.)

Séance en partenariat avec le Shadok.

Tarifs habituels.

PROJECTION COMPLICE AVEC L’ONR / SÉANCE PRÉSENTÉE : Othello

LE CLASSIQUE D'ORSON WELLES, ADAPTÉ DE SHAKESPEARE


Séance présentée

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d’Orson Welles | FR + IT + MAR + USA | 1952 | VOST | 1h35

En 1951, quatre ans après la sortie de Macbeth, Orson Welles réalise sa deuxième adaptation d’une tragédie de Shakespeare. Dans Othello, récompensé par la Palme d’or au Festival de Cannes, le réalisateur américain interprète lui-même le rôle du célèbre général maure, victime des manipulations de son perfide lieutenant, Iago.

À Venise, des noces ont lieu en secret entre le Maure Othello, général vénitien estimé par ses pairs, et la belle Desdémone, fille du sénateur Brabantio. Au fond de l’église, deux hommes se tiennent en retrait : il y a là Iago, l’officier d’Othello qui voue à son supérieur une haine incommensurable, et Roderigo, amoureux éperdu de Desdémone.

Séance présentée par Julien Roide, secrétaire général de l’OnR, séance en rebond de l’opéra Otello de Giuseppe Verdi présenté à Mulhouse et Strasbourg du 29 octobre au 18 novembre.

Tarifs habituels, Tarif réduit sur présentation d’une réservation ou d’un billet de spectacle Otello

d’Orson Welles | FR + IT + MAR + USA | 1952 | VOST | 1h35

En 1951, quatre ans après la sortie de Macbeth, Orson Welles réalise sa deuxième adaptation d’une tragédie de Shakespeare. Dans Othello, récompensé par la Palme d’or au Festival de Cannes, le réalisateur américain interprète lui-même le rôle du célèbre général maure, victime des manipulations de son perfide lieutenant, Iago.

À Venise, des noces ont lieu en secret entre le Maure Othello, général vénitien estimé par ses pairs, et la belle Desdémone, fille du sénateur Brabantio. Au fond de l’église, deux hommes se tiennent en retrait : il y a là Iago, l’officier d’Othello qui voue à son supérieur une haine incommensurable, et Roderigo, amoureux éperdu de Desdémone.

Séance présentée par Julien Roide, secrétaire général de l’OnR, séance en rebond de l’opéra Otello de Giuseppe Verdi présenté à Mulhouse et Strasbourg du 29 octobre au 18 novembre.

Tarifs habituels, Tarif réduit sur présentation d’une réservation ou d’un billet de spectacle Otello

SÉANCE PRÉSENTÉE : KONTINENTAL’25

UN RECIT PERCUTANT SUR LA ROUMANIE D'AUJOURDHUI


Séance présentée

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de Radu Jude | ROU + BRE + SUI + GB + LUX | 2025 | VOST | 1h49

Orsolya est huissière de justice à Cluj, en Transylvanie. Elle doit un jour expulser un sans-abri qui vit dans le sous-sol d’un immeuble du centre-ville transformé en hôtel de luxe. Un événement inattendu la met brusquement face à ses contradictions.

Maître de l’absurde, Radu Jude traite ici de la culpabilité et de la responsabilité individuelle face au collectif, et donc au politique. Après une expulsion qui tourne au drame, une huissière (formidable Eszter Tompa) vacille. Rongée par ce qu’elle a laissé faire, elle tente tant bien que mal (enfin surtout mal…) de s’arranger avec la réalité et de laver ses péchés (le prêtre !). Entre ironie sèche, moments d’errance et réalisme cru, Jude poursuit son exploration du malaise social avec un regard sans complaisance sur une Europe malade.

Présentation d’une dizaine de minutes, par Cécile Becker, directrice du Cosmos et membre du Conseil de programmation

de Radu Jude | ROU + BRE + SUI + GB + LUX | 2025 | VOST | 1h49

Orsolya est huissière de justice à Cluj, en Transylvanie. Elle doit un jour expulser un sans-abri qui vit dans le sous-sol d’un immeuble du centre-ville transformé en hôtel de luxe. Un événement inattendu la met brusquement face à ses contradictions.

Maître de l’absurde, Radu Jude traite ici de la culpabilité et de la responsabilité individuelle face au collectif, et donc au politique. Après une expulsion qui tourne au drame, une huissière (formidable Eszter Tompa) vacille. Rongée par ce qu’elle a laissé faire, elle tente tant bien que mal (enfin surtout mal…) de s’arranger avec la réalité et de laver ses péchés (le prêtre !). Entre ironie sèche, moments d’errance et réalisme cru, Jude poursuit son exploration du malaise social avec un regard sans complaisance sur une Europe malade.

Présentation d’une dizaine de minutes, par Cécile Becker, directrice du Cosmos et membre du Conseil de programmation

SÉANCE PRÉSENTÉE : À BOUT DE SOUFFLE (en 35mm !)

LE FILM CULTE DE LA NOUVELLE VAGUE EN CONDITIONS D'EPOQUE


Séance présentée

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de Jean-Luc Godard | Projection en 35 mm | 1960 | 1H30

Pour rebondir à la sortie du film de Richard Linklater, Nouvelle Vague, qui revient sur les conditions de création et de tournage d’À Bout de Souffle et présenté chez nos collègues du cinéma Star, Le Cosmos (re)montre l’original, en version 35 mm. Raphaël Szöllösy, maître de conférences en cinéma à l’Université de Strasbourg, présentera à cette occasion ce monument de la nouvelle vague.

Marseille, un mardi matin. Michel Poiccard vole une voiture de l’U.S. Army et prend la route nationale en direction de Paris. Énervé par une 2CV qui n’ose pas dépasser un camion, Michel double en plein virage et se fait prendre en chasse par un motard. Paniqué, il abat le policier d’un coup de revolver et s’enfuit. Le lendemain, en arrivant à Paris, Michel retrouve une jeune étudiante américaine, Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse libre. Elle veut devenir journaliste et, pour pouvoir financer ses études à la Sorbonne, vend le New York Herald Tribune sur les Champs-Élysées…

Présentation d’une vingtaine de minutes

Tarifs habituels

de Jean-Luc Godard | Projection en 35 mm | 1960 | 1H30

Pour rebondir à la sortie du film de Richard Linklater, Nouvelle Vague, qui revient sur les conditions de création et de tournage d’À Bout de Souffle et présenté chez nos collègues du cinéma Star, Le Cosmos (re)montre l’original, en version 35 mm. Raphaël Szöllösy, maître de conférences en cinéma à l’Université de Strasbourg, présentera à cette occasion ce monument de la nouvelle vague.

Marseille, un mardi matin. Michel Poiccard vole une voiture de l’U.S. Army et prend la route nationale en direction de Paris. Énervé par une 2CV qui n’ose pas dépasser un camion, Michel double en plein virage et se fait prendre en chasse par un motard. Paniqué, il abat le policier d’un coup de revolver et s’enfuit. Le lendemain, en arrivant à Paris, Michel retrouve une jeune étudiante américaine, Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse libre. Elle veut devenir journaliste et, pour pouvoir financer ses études à la Sorbonne, vend le New York Herald Tribune sur les Champs-Élysées…

Présentation d’une vingtaine de minutes

Tarifs habituels

SÉANCE PRÉSENTÉE + 2 COURTS MÉTRAGES : JESSICA FOREVER

Séance précédée par les courts métrages Mia et la Maison de Maud Lalouis-Gret et Au Revoir Noël d’Eva Le Castrec toutes deux étudiantes à la HEAR.


Séance présentée

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


de Caroline Poggi et Jonathan Vinel | FR | 2018 | 1h37

Séance précédée par les courts métrages Mia et la Maison de Maud Lalouis-Gret (14 min.) et Au Revoir Noël d’Eva Le Castrec (22 min.), toutes deux étudiantes à la HEAR.

Réalisé par un duo qui s’interroge activement sur les médiums artistiques et technologiques, Jessica Forever est un objet-film qui parlera à la fois aux étudiant·es d’écoles d’art et aux curieux·ses attaché·es aux formes contemporaines ou aux pratiquant·es de jeux vidéo (Poggi et Vinel s’ancrant très fortement au sein de ces pratiques et narrations). L’occasion d’inviter la HEAR à présenter non seulement ce film mais aussi deux films d’étudiantes.

Jessica est une reine mais elle pourrait aussi bien être un chevalier, une mère, une magicienne, une déesse ou une star. Jessica, c’est surtout celle qui a sauvé tous ces enfants perdus, ces garçons solitaires, orphelins et persécutés qui n’ont jamais connu l’amour et qui sont devenus des monstres. Ensemble, ils forment une famille et cherchent à créer un monde dans lequel ils auront le droit de rester vivants. 

La séance sera présentée par Maud Lalouis-Gret et Eva Le Castrec, de le HEAR

Tarifs habituels

de Caroline Poggi et Jonathan Vinel | FR | 2018 | 1h37

Séance précédée par les courts métrages Mia et la Maison de Maud Lalouis-Gret (14 min.) et Au Revoir Noël d’Eva Le Castrec (22 min.), toutes deux étudiantes à la HEAR.

Réalisé par un duo qui s’interroge activement sur les médiums artistiques et technologiques, Jessica Forever est un objet-film qui parlera à la fois aux étudiant·es d’écoles d’art et aux curieux·ses attaché·es aux formes contemporaines ou aux pratiquant·es de jeux vidéo (Poggi et Vinel s’ancrant très fortement au sein de ces pratiques et narrations). L’occasion d’inviter la HEAR à présenter non seulement ce film mais aussi deux films d’étudiantes.

Jessica est une reine mais elle pourrait aussi bien être un chevalier, une mère, une magicienne, une déesse ou une star. Jessica, c’est surtout celle qui a sauvé tous ces enfants perdus, ces garçons solitaires, orphelins et persécutés qui n’ont jamais connu l’amour et qui sont devenus des monstres. Ensemble, ils forment une famille et cherchent à créer un monde dans lequel ils auront le droit de rester vivants. 

La séance sera présentée par Maud Lalouis-Gret et Eva Le Castrec, de le HEAR

Tarifs habituels

SORTIE NATIONALE | SÉANCE PRÉSENTÉE : DRACULA

LE NOUVEAU FILM MORDANT DE RADU JUDE


Séance uniqueSéance présentée

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


de Radu Jude | RO | 2025 | VOST | 2h50

Un acteur incarnant Dracula dans un restaurant de Transylvanie s’enfuit de la représentation, poursuivi par les clients et les propriétaires désireux de tuer le « vampire ». Parallèlement, un jeune cinéaste met sa créativité à l’épreuve des possibilités illimitées d’une fausse IA, créant un mélange surprenant d’histoires diverses, d’hier et d’aujourd’hui, sur le mythe originel de Dracula.

Ovni, improbable, bizarre et dérangeant, le tout dernier film de Radu Jude est un film de commande du gouvernement roumain, auquel il fait un pied de nez légendaire en proposant tout sauf un film de vampire. Et pourtant… Dracula est bien là, parfois acteur raté impuissant fuyant des spectateur·rices mécontent·es, parfois figure mythique du cinéma, il se métamorphose au gré des idées saugrenues d’un réalisateur qui s’amuse à mettre en scène les interprétations scénaristiques ratées d’une IA, contrôlée par des prompts ridicules… « Cher IA, refait moi Vampyr de Dreyer comme si c’était écrit par Samuel Becket », « Cher IA,  écrit-moi une histoire dans laquelle le tyran Ceausescu, déguisé en Dracula, devient CEO d’une entreprise de jeu vidéo »… Un film construit comme une longue digression, bourré de référence au cinéma roumain, au cinéma d’avant-garde français, aux classiques allemands, qui se regarde comme une curiosité, et propose une vision radicale et provocatrice de la figure du Dracula au cinéma et dans l’imaginaire collectif.

Présentation d’une dizaine de minutes, par Alma-Lïa Masson-Lacroix, chargée de programmation et membre du Conseil de programmation

Tarifs habituels

de Radu Jude | RO | 2025 | VOST | 2h50

Un acteur incarnant Dracula dans un restaurant de Transylvanie s’enfuit de la représentation, poursuivi par les clients et les propriétaires désireux de tuer le « vampire ». Parallèlement, un jeune cinéaste met sa créativité à l’épreuve des possibilités illimitées d’une fausse IA, créant un mélange surprenant d’histoires diverses, d’hier et d’aujourd’hui, sur le mythe originel de Dracula.

Ovni, improbable, bizarre et dérangeant, le tout dernier film de Radu Jude est un film de commande du gouvernement roumain, auquel il fait un pied de nez légendaire en proposant tout sauf un film de vampire. Et pourtant… Dracula est bien là, parfois acteur raté impuissant fuyant des spectateur·rices mécontent·es, parfois figure mythique du cinéma, il se métamorphose au gré des idées saugrenues d’un réalisateur qui s’amuse à mettre en scène les interprétations scénaristiques ratées d’une IA, contrôlée par des prompts ridicules… « Cher IA, refait moi Vampyr de Dreyer comme si c’était écrit par Samuel Becket », « Cher IA,  écrit-moi une histoire dans laquelle le tyran Ceausescu, déguisé en Dracula, devient CEO d’une entreprise de jeu vidéo »… Un film construit comme une longue digression, bourré de référence au cinéma roumain, au cinéma d’avant-garde français, aux classiques allemands, qui se regarde comme une curiosité, et propose une vision radicale et provocatrice de la figure du Dracula au cinéma et dans l’imaginaire collectif.

Présentation d’une dizaine de minutes, par Alma-Lïa Masson-Lacroix, chargée de programmation et membre du Conseil de programmation

Tarifs habituels

CINÉ-RENCONTRE : UN ROMAN NATIONAL

SEANCE PRESENTEE ET SUIVIE D'UN ECHANGE AVEC LE REALISATEUR


RencontreSéance uniqueSéance présentée

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


de Bixente Volet | FR | 1H12 | 2025

Autoproduit avec un budget de 7000 euros, Un Roman national affronte le tabou de la prise de pouvoir des partis et organisations d’extrême droite, notamment terroristes. Sans jamais caricaturer ses sujets, le film évoque également très directement la diffusion par internet et les réseaux sociaux des idéologies fascistes et réactionnaires. Nous recevons Bixente Volet, réalisateur du film, pour présenter le film et échanger avec la salle après la séance.

À 22 ans, Damien est un soldat de l’extrême droite : militant pour « Barrière Nationale » un groupuscule luttant contre le “grand remplacement”, il ne vit que pour sa patrie. Un vingt-quatre juin, alors que Paris étouffe sous un inquiétant record de chaleur, Damien fusille onze personnes dans une mosquée. Arrêté le soir-même, la presse s’emballe, les spéculations se propagent ; pour les uns, Damien est un monstre, pour les autres, un névrosé rongé par la solitude. De son enfance en campagne jusqu’à ses études de philosophie à la capitale, rien ne le promettait à un acte aussi violent. Qui est responsable ? L’histoire de Damien ou celles et ceux qui l’ont façonné ?

Séance présentée et suivie d’un échange avec le réalisateur.

Tarifs habituels

de Bixente Volet | FR | 1H12 | 2025

Autoproduit avec un budget de 7000 euros, Un Roman national affronte le tabou de la prise de pouvoir des partis et organisations d’extrême droite, notamment terroristes. Sans jamais caricaturer ses sujets, le film évoque également très directement la diffusion par internet et les réseaux sociaux des idéologies fascistes et réactionnaires. Nous recevons Bixente Volet, réalisateur du film, pour présenter le film et échanger avec la salle après la séance.

À 22 ans, Damien est un soldat de l’extrême droite : militant pour « Barrière Nationale » un groupuscule luttant contre le “grand remplacement”, il ne vit que pour sa patrie. Un vingt-quatre juin, alors que Paris étouffe sous un inquiétant record de chaleur, Damien fusille onze personnes dans une mosquée. Arrêté le soir-même, la presse s’emballe, les spéculations se propagent ; pour les uns, Damien est un monstre, pour les autres, un névrosé rongé par la solitude. De son enfance en campagne jusqu’à ses études de philosophie à la capitale, rien ne le promettait à un acte aussi violent. Qui est responsable ? L’histoire de Damien ou celles et ceux qui l’ont façonné ?

Séance présentée et suivie d’un échange avec le réalisateur.

Tarifs habituels

(COMPLET) Projection-rencontre : 1525, la révolution oubliée

UNE SEANCE PARTENAIRE AVEC LE LIEU DOCUMENTAIRE


Rencontre équipe du filmSéance uniqueÉvénement partenaireSéance débatSéance présentée

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


d’Alexis et Yannis Metzinger | FR | 2025 | VOF | 0h52

À l’occasion du 500e anniversaire de la Guerre des Paysans et dans le cadre de leur cycle autour de John Howe, le Lieu Documentaire et Cerigo proposent ce film en avant-première, en partenariat avec France 3 Grand Est, Ici Alsace et la Haute École des Arts du Rhin (HEAR).

En 1525, dans l’est de la France et en Allemagne, un immense espoir se lève sur le monde germanique. Des centaines de milliers de paysans se révoltent contre l’oppression de la noblesse et du clergé pour plus de justice, d’égalité et de dignité. Ce mouvement, connu sous le nom de « Guerre des Paysans », est le soulèvement populaire le plus important en Europe avant la Révolution française de 1789. Mêlant images documentaires et illustrations originales signées John Howe, 1525, La révolution oubliée raconte pour la première fois le destin de ces hommes et de ces femmes qui ont osé « vivre libre ou mourir ».

Séance présentée et suivie d’une rencontre avec Alexis et Yannis Metzinger, réalisateurs, et de Christian Monzinger, producteur du film.

Séance complète, plus de réservations possibles.

d’Alexis et Yannis Metzinger | FR | 2025 | VOF | 0h52

À l’occasion du 500e anniversaire de la Guerre des Paysans et dans le cadre de leur cycle autour de John Howe, le Lieu Documentaire et Cerigo proposent ce film en avant-première, en partenariat avec France 3 Grand Est, Ici Alsace et la Haute École des Arts du Rhin (HEAR).

En 1525, dans l’est de la France et en Allemagne, un immense espoir se lève sur le monde germanique. Des centaines de milliers de paysans se révoltent contre l’oppression de la noblesse et du clergé pour plus de justice, d’égalité et de dignité. Ce mouvement, connu sous le nom de « Guerre des Paysans », est le soulèvement populaire le plus important en Europe avant la Révolution française de 1789. Mêlant images documentaires et illustrations originales signées John Howe, 1525, La révolution oubliée raconte pour la première fois le destin de ces hommes et de ces femmes qui ont osé « vivre libre ou mourir ».

Séance présentée et suivie d’une rencontre avec Alexis et Yannis Metzinger, réalisateurs, et de Christian Monzinger, producteur du film.

Séance complète, plus de réservations possibles.