CARTE BLANCHE AU DERNIER SOUFFLE / CINÉ-DÉBAT AVEC DES MILITANT·ES AYANT PARTICIPÉ À LA LUTTE AUTOUR DE L’A69
Le collectif d’artistes Dernier Souffle est en résidence au Cosmos depuis mercredi 23 avril. Durant cette période, iels explorent le cinéma, construisent des machines étranges et imaginent leur sortie de résidence qui aura lieu le 3 mai. Mais avant ce rendu, le cinéma leur a donné carte blanche pour 4 séances. Iels ont choisi 4 films en lien avec notre thématique Luttes sociales.
Synopsis :
Ce documentaire nous plonge au cœur de la lutte locale contre l’autoroute A69, mais aussi des luttes historiques et contemporaines contre l’oppression du capitalisme. Le documentaire présente également des initiatives alternatives et des solutions concrètes. Une perspective politique émerge : celle de la subsistance, qui place la défense de la vie au centre de son engagement. Cette pensée écoféministe sera omniprésente tout au long du film.
La séance sera présentée par Dernier Souffle et suivie d’un débat avec des militant·e et zadistes ayant participé à la lutte contre l’A69
Tarif unique : 5 €
Documentaire | 52 min. / Avec l’aimable participation d’IOT Records
CARTE BLANCHE AU DERNIER SOUFFLE / SÉANCE PRÉSENTÉE PAR LE DERNIER SOUFFLE
Le collectif d’artistes Dernier Souffle est en résidence au Cosmos depuis mercredi 23 avril. Durant cette période, iels explorent le cinéma, construisent des machines étranges et imaginent leur sortie de résidence qui aura lieu le 3 mai. Mais avant ce rendu, le cinéma leur a donné carte blanche pour 4 séances. Iels ont choisi 4 films en lien avec notre thématique Luttes sociales.
Synopsis :
Partis depuis Paris, 7 camions suréquipés d’images et de sons vont parourir plus de 10 mille kilomètres pour rejoindre Bamako. Ces beat freaks, travellers d’un nouveau genre, repoussent les frontières des raves. Leur quête : retrouver sur les pistes africaines l’esprit free-party qui soufflait aux débuts des années 90 en Europe.
Le film a fait l’objet d’une série de documentaires et de disques, appelée Expedisound et publiée sur IOT Records.
La séance sera présentée par Dernier Souffle
Tarif unique : 5 €
La crise du couple dans une société française elle-même en crise, en 1972. Lui est un cinéaste déçu qui s’est mis au chômage après 1968 et tourne des publicités. Elle est correspondante en France d’une chaîne de radio américaine.
En 1971, le Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) participe au défilé du 1er mai. Les images enregistrées lors de la manifestation ponctuent des extraits d’une réunion publique où sont discutées les questions soulevées par le mouvement. L’hétérosexualité normative étant le reflet de la société bourgeoise, l’homosexualité consciente représente une force révolutionnaire ! Mais, au-delà du contenu des discours, le fait même de s’exprimer publiquement est déjà un acte de libération.
En double programme avec Les Prostituées de Lyon parlent (1975, Carole Roussopoulos)
À l’origine de cette histoire, Renaud et des copains squattent une vieille maison alsacienne abandonnée. Ils la baptisent « Maison Mimir » et décident d’en faire un lieu social, artistique et autogéré. Bien implantés dans le quartier, ils obtiennent de la mairie de Strasbourg un bail pour 20 ans. Aujourd’hui, une mise aux normes s’impose pour que la maison puisse continuer à recevoir du public. Le chantier commence, dans la maison comme dans les têtes…
Extraits
Le film donne à voir et à entendre les hommes et les femmes qui ont mené la grève ouvrière la plus emblématique de l’après 68, celle des usines LIP à Besançon. Un mouvement de lutte incroyable, qui a duré plusieurs années, mobilisé des foules entières en France et en Europe, multiplié les actions illégales sans céder à la tentation de la violence, porté la démocratie directe et l’imagination à incandescence. Des récits entrecroisés, des portraits, une histoire collective, pour essayer de comprendre pourquoi cette grève porta l’espoir et les rêves de toute une génération. C’est possible, les Lip l’ont fait.
Pour Bob Williams, au chômage depuis de longs mois, les coups les plus tordus sont bons pour tenter de nourrir sa famille. Comme par exemple de voler un mouton avec son copain Tommy, chômeur lui aussi. Mais les gens qui les entourent n’ont guère plus d’argent qu’eux et bien peu se laissent tenter par les côtelettes ou le gigot qu’ils proposent pourtant à bas prix.
Pour ne rien arranger, voici qu’approche le jour de communion de Coleen, la fille de Bob. Il faut donc acheter la robe blanche, le voile, les gants, les souliers… Bob n’a d’autre solution que d’emprunter. Mais, cet argent, il faudra bien le rendre un jour. Et, à Manchester, pour Bob Williams comme pour beaucoup, il pleut des pierres sept jours sur sept…
Ils sont chômeurs et savent rester dignes. Grâce à la complicité du cinéaste Ken Loach. Un film rare. Et indispensable.
Vincent Rémy – TELERAMA
Toujours en alerte, Ken Loach filme, sans folklore, la détresse d’une classe exclue. « Raining Stones », comédie lucide et acide.
Olivier Séguret – LIBERATION
Avec énormément d’humour, de verve et de simplicité – et grâce à une poignée d’acteurs plus vrais que nature – Ken Loach a fait de « Raining Stones » un film d’une grande authenticité et d’une grande émotion, n’hésitant pas à flirter avec la poésie et même, parfois, le suspense.
Laurent Tirard – STUDIO
Festival de Cannes 1993 – Sélection officielle- Prix du Jury
Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d’accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider…
Ricky, Abby et leurs deux enfants vivent à Newcastle. Leur famille est soudée et les parents travaillent dur. Alors qu’Abby travaille avec dévouement pour des personnes âgées à domicile, Ricky enchaîne les jobs mal payés ; ils réalisent que jamais ils ne pourront devenir indépendants ni propriétaires de leur maison. C’est maintenant ou jamais ! Une réelle opportunité semble leur être offerte par la révolution numérique : Abby vend alors sa voiture pour que Ricky puisse acheter une camionnette afin de devenir chauffeur-livreur à son compte. Mais les dérives de ce nouveau monde moderne auront des répercussions majeures sur toute la famille…
Josh travaille dans une ferme biologique en Oregon. Au contact des activistes qu’il fréquente, ses convictions écologiques se radicalisent. Déterminé à agir, il s’associe à Dena, une jeune militante, et à Harmon, un homme au passé trouble. Ensemble, ils décident d’exécuter l’opération la plus spectaculaire de leur vie…
Industriel au sein d’une grande fabrique de chaussures, Kingo Gondo décide de rassembler tous ses biens afin de racheter les actions nécessaires pour devenir majoritaire. C’est à ce moment-là qu’il apprend que son fils Jun a été enlevé et qu’une rançon est exigée. Se produit alors un véritable coup de théâtre : ce n’est pas Jun mais Shin’ichi, le fils de son chauffeur, qui a été enlevé. Gondo est désormais face à un dilemme : doit-il dépenser toute sa fortune pour sauver l’enfant d’un autre ?
Une brillante réflexion sur la morale et le capitalisme d’après un roman d’Ed McBain