Pour Bob Williams, au chômage depuis de longs mois, les coups les plus tordus sont bons pour tenter de nourrir sa famille. Comme par exemple de voler un mouton avec son copain Tommy, chômeur lui aussi. Mais les gens qui les entourent n’ont guère plus d’argent qu’eux et bien peu se laissent tenter par les côtelettes ou le gigot qu’ils proposent pourtant à bas prix.
Pour ne rien arranger, voici qu’approche le jour de communion de Coleen, la fille de Bob. Il faut donc acheter la robe blanche, le voile, les gants, les souliers… Bob n’a d’autre solution que d’emprunter. Mais, cet argent, il faudra bien le rendre un jour. Et, à Manchester, pour Bob Williams comme pour beaucoup, il pleut des pierres sept jours sur sept…
Ils sont chômeurs et savent rester dignes. Grâce à la complicité du cinéaste Ken Loach. Un film rare. Et indispensable.
Vincent Rémy – TELERAMA
Toujours en alerte, Ken Loach filme, sans folklore, la détresse d’une classe exclue. « Raining Stones », comédie lucide et acide.
Olivier Séguret – LIBERATION
Avec énormément d’humour, de verve et de simplicité – et grâce à une poignée d’acteurs plus vrais que nature – Ken Loach a fait de « Raining Stones » un film d’une grande authenticité et d’une grande émotion, n’hésitant pas à flirter avec la poésie et même, parfois, le suspense.
Laurent Tirard – STUDIO
Festival de Cannes 1993 – Sélection officielle- Prix du Jury