LES LIP, L IMAGINATION AU POUVOIR

Le film donne à voir et à entendre les hommes et les femmes qui ont mené la grève ouvrière la plus emblématique de l’après 68, celle des usines LIP à Besançon. Un mouvement de lutte incroyable, qui a duré plusieurs années, mobilisé des foules entières en France et en Europe, multiplié les actions illégales sans céder à la tentation de la violence, porté la démocratie directe et l’imagination à incandescence. Des récits entrecroisés, des portraits, une histoire collective, pour essayer de comprendre pourquoi cette grève porta l’espoir et les rêves de toute une génération. C’est possible, les Lip l’ont fait.

Les passagers

Les Passagers explore le phénomène de l’émigration en France après la guerre d’Algérie. Les ressortissants algériens tentent de trouver du travail en France pour subvenir aux besoins de leurs proches restés au pays. D’aucuns espèrent vivre le « rêve européen » avant de se confronter à la réalité du terrain : la précarité du travail, pénible et dangereux, le mal-logement, les stéréotypes empreints du racisme colonial. Un combat qui se traduit, pour certains, par une forte syndicalisation, et pour d’autres, par la solidarité et l’entraide.

Précédé de :
L’Algérie mon beau pays 
Un montage réalisé par Younes Adoud, Youcef Khanfour et Yann Robert du lycée Marc Bloch de Bischheim, avec l’aide d’Eléonore Cheynet, intervenante audiovisuel, dans le cadre du projet File ta bobine ! 2021-2022 à partir du corpus Alsace-Algérie – 8 mm

En présence de Ali Saal, chanteur et musicien, et Mohamed Djaroud, militant associatif et syndical et Liza Alster, Responsable de la Cinémathèque idéale des banlieues du monde.

La projection sera suivie par un verre de l’amitié au Bardu (Cosmos) !

Tarifs habituels

En partenariat avec La Cinémathèque idéale des banlieues du monde et Strasbourg-Méditerranée

EXPEDISOUND SERIES : AFRICAN

Documentaire | 52 min. / Avec l’aimable participation d’IOT Records

CARTE BLANCHE AU DERNIER SOUFFLE / SÉANCE PRÉSENTÉE PAR LE DERNIER SOUFFLE

Le collectif d’artistes Dernier Souffle est en résidence au Cosmos depuis mercredi 23 avril. Durant cette période, iels explorent le cinéma, construisent des machines étranges et imaginent leur sortie de résidence qui aura lieu le 3 mai. Mais avant ce rendu, le cinéma leur a donné carte blanche pour 4 séances. Iels ont choisi 4 films en lien avec notre thématique Luttes sociales.

Synopsis :
Partis depuis Paris, 7 camions suréquipés d’images et de sons vont parourir plus de 10 mille kilomètres pour rejoindre Bamako. Ces beat freaks, travellers d’un nouveau genre, repoussent les frontières des raves. Leur quête : retrouver sur les pistes africaines l’esprit free-party qui soufflait aux débuts des années 90 en Europe.
Le film a fait l’objet d’une série de documentaires et de disques, appelée Expedisound et publiée sur IOT Records.

La séance sera présentée par Dernier Souffle

Tarif unique : 5 €

Alliances Terrestres

CARTE BLANCHE AU DERNIER SOUFFLE / CINÉ-DÉBAT AVEC DES MILITANT·ES AYANT PARTICIPÉ À LA LUTTE AUTOUR DE L’A69

Le collectif d’artistes Dernier Souffle est en résidence au Cosmos depuis mercredi 23 avril. Durant cette période, iels explorent le cinéma, construisent des machines étranges et imaginent leur sortie de résidence qui aura lieu le 3 mai. Mais avant ce rendu, le cinéma leur a donné carte blanche pour 4 séances. Iels ont choisi 4 films en lien avec notre thématique Luttes sociales.

Synopsis :
Ce documentaire nous plonge au cœur de la lutte locale contre l’autoroute A69, mais aussi des luttes historiques et contemporaines contre l’oppression du capitalisme. Le documentaire présente également des initiatives alternatives et des solutions concrètes. Une perspective politique émerge : celle de la subsistance, qui place la défense de la vie au centre de son engagement. Cette pensée écoféministe sera omniprésente tout au long du film.

La séance sera présentée par Dernier Souffle et suivie d’un débat avec des militant·e et zadistes ayant participé à la lutte contre l’A69

Tarif unique : 5 €

S’ils touchent à l’un d’entre nous

CARTE BLANCHE AU DERNIER SOUFFLE / CINÉ-DÉBAT AVEC RÉVOLUTION PERMANENTE

Le collectif d’artistes Dernier Souffle est en résidence au Cosmos depuis mercredi 23 avril. Durant cette période, iels explorent le cinéma, construisent des machines étranges et imaginent leur sortie de résidence qui aura lieu le 3 mai. Mais avant ce rendu, le cinéma leur a donné carte blanche pour 4 séances. Iels ont choisi 4 films en lien avec notre thématique Luttes sociales.

Synopsis :
Le film documente la lutte exemplaire et victorieuse des ouvrier·ères de la boulangerie industrielle Neuhauser, en Moselle. Cette résistance auto-organisée de plusieurs mois a permis aux grévistes d’obtenir la réintégration de leur délégué syndical Christian Porta, syndicaliste combattif et militant à Révolution Permanente, licencié illégalement par l’entreprise appartenant au géant de l’agroalimentaire InVivo en février 2024.

Révolution Permanente est une organisation politique ainsi qu’un média indépendant de la gauche révolutionnaire fondée en 2022, se revendiquant du trotskisme, et le Poing Levé son collectif de jeunesse. Les militants du Poing Levé à Strasbourg ont pu prendre part à cette lutte en se rendant sur les piquets de grève et les rassemblements de soutien mais aussi en organisant à Strasbourg même un comité de soutien créatif, qui par la vente d’affiches, a pu soutenir financièrement la caisse de grève des travailleur.euses de Neuhauser.

La séance sera présentée par Dernier Souffle et suivie d’un débat avec des membres de Révolution Permanente.

Tarif unique : 5 €

L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot

Pour la sortie de L’Enfer, BD de Nicolas Badout, adaptée du film inachevé d’Henri-Georges Clouzot, la librairie Le Tigre et Le Cosmos organisent un double-événement : dédicace au Tigre à partir de 16H00, projection du film, rencontre avec l’auteur et dédicace au Cosmos à partir de 20H15.

L’Enfer, film inachevé de Henri-Georges Clouzot était un projet énigmatique et insolite, un film qui devait être un événement cinématographique à sa sortie en 1964. Mais après 3 semaines de tournage le projet est interrompu, et les images ne seront jamais dévoilées. Les réalisateurs Serge Bromberg et Ruxandra Medrea retrouvent ces images, oubliées depuis un demi-siècle, et elles sont aussi incroyables que prévu, si ce n’est plus. Elles racontent un film unique, l’histoire d’un tournage maudit et celle d’Henri-Georges Clouzot, cinéaste de génie.
Texte de la plateforme documentaire Tënk

Séance au Cosmos suivie d’une rencontre et d’une dédicace avec l’auteur Nicolas Badout.

Tarif réduit sur présentation de la BD

En partenariat avec la Librairie Le Tigre

LES PROSTITUEES DE LYON PARLENT

SÉANCE SPÉCIALE CINÉ-DÉBAT LE VENDREDI 25 AVRIL À 19H00 : la séance sera suivie d’un échange avec des membres de la CNT STP 67 – Section TDS (Confédération Nationale du Travail – Syndicat des travailleur·euses et Précaires du 67 – Section Travail du Sexe) et du FAGs (Front d’Action Gay Strasbourg)

Les Prostituées de Lyon parlent sera précédé du court métrage Le FHAR (Front Homosexuel d’Action révolutionnaire) également réalisé par Carole Roussopoulos (FR | 1971 | 26 min.)

Au printemps 1975, quelque deux cents femmes prostituées occupent l’église Saint-Nizier à Lyon. Rieuses ou craintives face à la caméra de Carole Roussopoulos, ou dissimulées maladroitement, elles témoignent en tant que « femmes et mères » pour exiger que cesse le harcèlement policier, fiscal et social dont elles sont victimes. À l’extérieur de l’église, des moniteurs vidéo retransmettent les débats pour les passant·es, des hommes pour la plupart.

Le FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire)
En 1971, le Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) participe au défilé du 1er mai. Les images enregistrées lors de la manifestation ponctuent des extraits d’une réunion publique où sont discutées les questions soulevées par le mouvement. L’hétérosexualité normative étant le reflet de la société bourgeoise, l’homosexualité consciente représente une force révolutionnaire ! Mais, au-delà du contenu des discours, le fait même de s’exprimer publiquement est déjà un acte de libération.

En partenariat avec le FémiGouin’Fest et Aides Strasbourg

Le lendemain de la projection, le 26 avril à 14h00 place Kléber aura lieu la Marche radicale & TPG pour la visibilité lesbienne.

Tarifs habituels

WEEK END A SOCHAUX

Un film écrit, joué et rêvé par le Groupe Medvedkine de Sochaux, composé de jeunes ouvriers travaillant à la chaîne aux usines Peugeot et de techniciens du cinéma. Ce film réalisé collectivement alterne témoignages et parodies sur le fonctionnement déshumanisant de la Peuge, site de l’usine Peugeot de Franche-Comté.

Précédé du court métrage Sochaux, onze juin 1968, également du Groupe Medvedkine de Sochaux.
11 juin 68. Après vingt-deux jours de grève, la police investit les usines Peugeot à Sochaux : deux morts, cent cinquante blessés. Des témoins racontent.

Fuocoammare, par-delà Lampedusa

CETTE SÉANCE A ÉTÉ PROGRAMMÉE PAR LE LIEU DOCUMENTAIREDans le cadre du festival Arsmondo Méditerranée, Le Cosmos et l’Opéra national du Rhin proposent des projections complices, 5 films de fiction et 1 documentaire (avec Le Lieu Documentaire) sont diffusés au Cosmos. 2 ciné-débats et un atelier Jeunes publics complètent la proposition.

SYNOPSIS DU FILM :
Samuele a 12 ans et vit sur une île au milieu de la mer. Il va à l’école, adore tirer et chasser avec sa fronde. Il aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle de la mer et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent de la traverser pour rejoindre son île. Car il n’est pas sur une île comme les autres. Cette île s’appelle Lampedusa et c’est une frontière hautement symbolique de l’Europe, traversée ces 20 dernières années par des milliers de migrants en quête de liberté.

En partenariat avec Le Lieu Documentaire

Apolonia, Apolonia

Lorsque la réalisatrice danoise Lea Glob commence à filmer la peintre Apolonia Sokol, il ne devait s’agir que d’un exercice d’école de cinéma. Le portrait filmé s’est finalement tourné sur treize années pour se muer en une épopée intime et sinueuse, celle d’une jeune femme artiste, depuis sa vie de bohème au cœur du théâtre du Lavoir Moderne que dirigent ses parents, jusqu’à son ascension dans le milieu de l’art contemporain, en passant par ses études aux Beaux-Arts de Paris. Mais en miroir d’Apolonia, ce sont aussi les destins d’Oksana Shachko, l’une des fondatrices des Femen, et de la réalisatrice, qui se dessinent. Une sororité à trois faces, à l’épreuve du monde d’aujourd’hui.

REVES EN CHANTIER

À l’origine de cette histoire, Renaud et des copains squattent une vieille maison alsacienne abandonnée. Ils la baptisent « Maison Mimir » et décident d’en faire un lieu social, artistique et autogéré. Bien implantés dans le quartier, ils obtiennent de la mairie de Strasbourg un bail pour 20 ans. Aujourd’hui, une mise aux normes s’impose pour que la maison puisse continuer à recevoir du public. Le chantier commence, dans la maison comme dans les têtes…

Extraits

FHAR FRONT HOMOSEXUEL D’ACTION REVOLUTIONNAIRE

En 1971, le Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) participe au défilé du 1er mai. Les images enregistrées lors de la manifestation ponctuent des extraits d’une réunion publique où sont discutées les questions soulevées par le mouvement. L’hétérosexualité normative étant le reflet de la société bourgeoise, l’homosexualité consciente représente une force révolutionnaire ! Mais, au-delà du contenu des discours, le fait même de s’exprimer publiquement est déjà un acte de libération.

En double programme avec Les Prostituées de Lyon parlent (1975, Carole Roussopoulos)

Jeunesse (Le Printemps)

Zhili, à 150 km de Shanghai. Dans cette cité dédiée à la confection textile, les jeunes affluent de toutes les régions rurales traversées par le fleuve Yangtze. Ils ont 20 ans, partagent les dortoirs, mangent dans les coursives. Ils travaillent sans relâche pour pouvoir un jour élever un enfant, s’acheter une maison ou monter leur propre atelier. Entre eux, les amitiés et les liaisons amoureuses se nouent et se dénouent au gré des saisons, des faillites et des pressions familiales.

SCHWAARZE MANN

À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, venez découvrir ce film documentaire poignant, retraçant la vie de Jacques Leurs, premier citoyen noir du Grand-Duché du Luxembourg.

En 1912, Jacques, un petit garçon noir, est déposé par son père chez ses grands-parents au Luxembourg. Le père luxembourgeois retourne au Congo auprès de la mère indigène du petit. Jacques ne les reverra plus jamais. Sans l’avoir cherché, il grandira ainsi en tant que premier citoyen noir de cet État européen.
En 2011, le réalisateur rencontre la veuve de Jacques Leurs. Elle est alors âgée de 95 ans. Comme il n’y a pas d’enfants qui auraient pu transmettre l’histoire de ce couple mixte et ainsi la préserver de l’oubli, c’est lui qui en devient l’héritier.
Le film nous emmène ainsi sur les traces d’une vie dont les origines se jouent sur fond de pillages africains et qui prend son envol dans l’Europe industrialisée,
mais fragile, des années 30. C’est une vie profondément marquée par les conflits et les idéologies du 20ᵉ siècle. Cheminot, syndicaliste, politicien et anticolonialiste, Jacques Leurs mène plusieurs combats, mais se révèle surtout comme un être humain à la recherche de lui-même. Si son identité complexe lui fait subir les pires revers, elle est aussi à la source de sa sensibilité pour la souffrance d’autrui et devient ainsi le formidable moteur de son engagement pour le changement politique et social.

Évènement gratuit, sur inscription à l’adresse dédiée.

Un évènement organisé par la représentation permanente du Luxembourg auprès du Conseil de l’Europe.

Maman déchire

Emilie fait un film pour tenter de saisir le plus grand mystère de l’univers : sa mère, Meaud. Enfant brisée, mère punk, grand-mère géniale, féministe spontanée, elle fascine autant qu’elle rend dingue. Une odyssée intime, un voyage dans le labyrinthe de la psyché.