La Vengeance du dragon noir

À l’âge de six ans, Tsai Ying-jie assiste au massacre de sa famille orchestré par cinq seigneurs malfaisants, dans le but de s’emparer de la légendaire Épée Chasseuse d’Âmes. Bien des années plus tard, devenu maître dans le maniement de la lame, le jeune homme part à la recherche des assassins de ses parents afin de venger leur mort. Au cours de sa quête meurtrière, Tsai Ying-jie sera secouru par l’intrépide Hirondelle. Mais il ignore que cette dernière n’est autre que la fille de Yun Chung-chun, l’un des hommes sur sa liste…

Première incursion du réalisateur taïwanais Joseph Kuo dans le wu xia pianLa Vengeance du dragon noir retrace la quête à la fois sanglante et merveilleuse du valeureux Tsai Ying-jie, dans la lignée des premiers chefs-d’œuvre de King Hu (L’Hirondelle d’orDragon Inn). Le cinéaste Joseph Kuo (Les 7 Grands Maîtres de Shaolin) mêle avec brio aventure et romantisme pour aborder les thèmes traditionnels du genre comme la vengeance et le courage, mais s’en démarque toutefois par son humanisme inattendu et la profondeur psychologique de son héros.

Samouraï Cop

LE NANAR DU DIMANCHE DU COSMOS

Joe Marshall est le « Samuraï Cop », un policier qui combat le crime avec son katana. Il est envoyé à Los Angeles afin d’aider la police locale à combattre le gang de Fujiyama, un Japonais véreux…

S’il devait y avoir un empereur des Nanars, Samurai Cop se disputerait probablement la couronne avec d’autres légendes telles que The Room ou White Fire. Avec ses cadrages hasardeux, ses malheureux acteurs qui oublient leurs répliques (toutes très improbables!) et ses scènes d’amour aussi interminables que gratuites, le film culte d’Amir Shervan rassemble tout ce qui fait l’esprit du nanar et constitue une formidable porte d’entrée pour découvrir ces nombreux films si mauvais qu’ils en deviennent cultes.

Shrek

Shrek, un ogre verdâtre, cynique et malicieux, a élu domicile dans un marécage qu’il croit être un havre de paix. Un matin, alors qu’il sort faire sa toilette, il découvre de petites créatures agaçantes qui errent dans son marais.

L’Histoire sans fin

Bastien, passionné de romans d’aventures, découvre un livre fascinant et se retrouve entraîné dans un univers peuplé de créatures fantastiques.

Plongée dans les mondes imaginaires de l’enfance, avec cet incontournable des années 80, à la BO marquante remise au goût du jour par la série Stranger Things.

Yeelen

Suivant la tradition bambara, un jeune homme s’apprête à recevoir le savoir destiné à lui assurer la maitrise des forces qui l’entourent. Cependant, le père du jeune Nianankoro voit d’un mauvais œil son fils devenir son égal, aussi sa mère éloigne le jeune homme. Au cours de ce voyage initiatique, Nianankoro va apprendre à tester ses forces et ses pouvoirs qu’il devra inévitablement confronter à ceux de son père.

Yeelen est un film magique, d’une beauté intense, achevée. Un film de violence et de sagesse. Il ne ressemble à aucun autre et raconte le combat sans merci entre un père et son fils, entre le pouvoir et le savoir, entre les Bambaras et les Peuls. La mort est au bout, mais aussi Yeelen, la lumière. C’est une longue traque initiatique, peuplée de rois et de guerriers, semée d’embûches et de sacrifices. Une femme qui se croit stérile accouche d’un enfant prédestiné, les chiens soudain marchent à l’envers, les arbres s’enflamment spontanément, les armes ont des pouvoirs exorbitants. Fou et surprenant, parfois d’un burlesque métaphysique, Yeelen entraîne dans un monde – préhistorique ou postnucléaire – un autre espace, un autre temps. S’il a tant séduit à Cannes, c’est qu’il est à l’évidence tout autre chose qu’un film « en voie de développement ».

Danièle Heymann, Le Monde 1987

Ran

Dans le Japon féodal, le chef du clan Ichimonji, seigneur sur le déclin, décide de céder ses biens à ses trois fils. Animés par leur soif de pouvoir, ils se livrent un combat sans fin.

Adoubé par ses pairs qui le surnomment « l’empereur », reconnu internationalement depuis le succès de Rashōmon en 1951, Kurosawa tourne en huit mois, en 1984, le monumental Ran. Ce film est son dernier jidai-geki, film à sujet historique consacré à la période médiévale du Japon. Lors de son écriture, le cinéaste a deux inspirations en tête : celle du légendaire chef de guerre Motonari Mori, admiré au Japon pour ses conquêtes et sa sagesse, et la tragédie du Roi Lear de William Shakespeare, dont il a su adapter la dramaturgie aux pentes du mont Fuji. La précision formelle de la mise en scène et l’harmonie des couleurs témoignent d’un sens pictural aigu, Kurosawa ayant pendant deux années peint le storyboard du film. Cette maîtrise esthétique souligne, par contraste, le chaos (« ran ») qui règne au sein de cette fratrie. De ce mélange d’influences résulte un film grandiose et pessimiste.

Quand nous étions sorcières

À la fin du Moyen Âge, la jeune Margit et sa sœur aînée Katla fuient dans les montagnes après que leur mère a été brûlée pour sorcellerie. Elles trouvent refuge chez Jóhann, un paysan veuf qui élève son petit garçon Jónas. Tandis que Margit et Jónas se lient d’amitié, Katla entreprend de séduire Jóhann. Persuadé qu’elle a ensorcelé son père, Jónas nourrit une haine profonde envers Katla. Pendant ce temps, Margit a des visions de sa mère défunte et se réfugie peu à peu dans un monde imaginaire…

Tourné dans les fabuleux paysages volcaniques d’Islande en 1986-87, Quand nous étions sorcières offre son premier rôle à la chanteuse Björk, alors âgée de 20 ans. Pour des raisons de financement, le film ne sera montré pour la première fois en salle qu’en 1991, au Festival du film de Sundance. Entre-temps, Björk est devenue une star mondiale au sein du groupe The Sugarcubes. Le film demeurera ensuite invisible pendant près de 30 ans. Quand nous étions sorcières a fait l’objet d’une restauration 4K à partir du négatif 35mm original par le Wisconsin Center for Film & Theater Research et la Film Foundation, avec la participation de la George Lucas Family Foundation.

Perceval le Gallois

Émerveille par les armures étincelantes d’un groupe de chevaliers qu’il avait pris pour les anges, le naïf Perceval résout sur le champ l’énigme de son destin: comme eux, il sera chevalier du roi Arthur. Valeureusement, il chevauche d’épreuve en épreuve, un seul rêve en tête: son adoubement.

« Pour porter à l’écran le dernier roman (inachevé) de Chrétien de Troyes (1137-1190), Eric Rohmer a commencé par le traduire. Mais en lui conservant ses tournures médiévales, et même certains mots, que nous comprenons encore peu ou prou. En gardant aussi la structure poétique : petits vers de huit syllabes. Un musicologue, Guy Robert, a retrouvé, ou parfois pastiché, des airs du XIIe et du XIIIe siècle et utilisé les instruments de l’époque : guitare sarrazine, rebec, luth, flûte traversière, chalumeau. Décors stylisés : une aire de sable, de l’herbe peinte, un rocher de carton, une rivière en verre pilé, un château de carton doré (toujours le même, seul le blason change) et trois arbres de métal… Perceval s’y promène comme le ravi de la crèche. » — Ciné Club de Caen

Les Filles au Moyen Âge

Bercés par le récit d’un vieil homme érudit, des enfants d’aujourd’hui se retrouvent transportés au Moyen Âge.  Les garçons sont des rois, des moines et des chevaliers. Les filles, des conquérantes, des savantes, des héroïnes. Dans ce Moyen Âge méconnu, elles leur tiennent tête et n’ont de cesse de s’émanciper. 

À l’exception du narrateur interprété par Michael Lonsdale, tous les rôles principaux, moines, savantes, reines, courtisanes, chevaliers, etc., sont campés par des enfants ! En parlant légèrement de sujets très sérieux, Hubert Viel construit un film pédagogique, drôle et charmant, et rend l’histoire ludique, accessible au plus grand nombre.

Les Contes de Canterbury

Dans l’Angleterre moyenâgeuse, un écrivain assiste au récit d’une série d’histoires drôles et érotiques racontées, dans une auberge, par des pèlerins venus en foule à la cathédrale de Canterbury. Il se réjouit de ce qu’il voit et entend, prend des notes et laisse aller son imagination.

« Les Contes de Canterbury pètent, au sens figuré comme au sens propre, de joyeuse santé.  Pasolini y poursuit l’œuvre entreprise avec Le Décaméron. Œuvre ? Croisade plutôt. Hymne à la vie, à la jeunesse, à l’amour. Pasolini prend la croix, lève la bannière pour exalter les joies du corps, la vie de la chair, jusque dans ses activités réputées les plus honteuses au regard d’une morale d’eunuques hypocrites. Les 8 contes […] sont autant de pieds de nez aux puissances funèbres. »

Jean-Louis Bory, Le Nouvel Observateur, 11 décembre 1972

Le Septième Sceau

De retour des croisades, un chevalier rencontre la Mort en chemin. Il lui propose une partie d’échecs afin de retarder l’échéance fatidique et de trouver des réponses à ses questionnements sur la foi. Entre-temps, le chevalier et son écuyer vont faire la rencontre de plusieurs personnages intrigants, entre une famille de troubadours et une horde de dévots fanatiques…

Le film est considéré comme un classique du cinéma mondial, ainsi que l’un des plus grands films de tous les temps. Il a établi Bergman en tant que réalisateur de renommée mondiale, contenant des scènes qui sont devenues emblématiques grâce aux hommages, à l’analyse critique et aux parodies.

Le Lion en hiver

1183, à la cour du château de Chinon. Après avoir levé la peine de prison d’Aliénor d’Aquitaine, son mari, le roi Henry II, entend régler avec elle la question de la succession du trône d’Angleterre. Mais les profondes dissensions entre les deux époux et la rivalité des trois fils, Richard, Geoffroy et John, menacent de plonger le royaume dans la tourmente…

Peter O’ Toole en souverain bourru et roublard est excellent et atteint des sommets lorsqu’il tombe le masque. Les déchirements du monarque et du père se confondent progressivement lorsqu’il se rend compte qu’aucun de ses fils n’est digne de lui. Quant à Katharine Hepburn, c’est tout simplement l’une des plus grandes interprétations de sa carrière, pourtant déjà bien lotie. Elle incarne idéalement la grandeur associée à Aliénor d’Aquitaine tout en en illustrant le déclin, une vieille femme brisée refusant de ne plus être le centre du monde et jamais remise de la perte de son seul vrai amour. Timothy Dalton, débutant en roi de France, se montre très convaincant et charismatique également. Le film trahit ses origines théâtrales dans le bon sens du terme et bien que reposant essentiellement sur les longues joutes verbales, celles-ci sont toujours mues par une mise en scène au diapason pour en distiller l’intensité. Les deux grands sommets du film en témoignent : la longue séquence dans la chambre du roi de France où chacun vient plaider en sa faveur à tour de rôle tandis que les autres épient dans la pénombre, et surtout le grand déballage final où chacun laisse éclater sa violence. L’élégance de la reconstitution – un tournage à l’Abbaye de Montmajour, au château de Tarascon et à la Cité de Carcassonne pour la France et au Pays de Galles – se fond ainsi dans le cheminement profondément intime du récit qui sait adapter ses quelques incohérences historiques (Noël pas encore fêté à ce stade du Moyen Âge) à la force de son propos. Le film sera un grand succès international et vaudra à Katharine Hepburn son troisième Oscar de la meilleure actrice. » – DVD Classik

Le Guerrier silencieux

Pendant des années, One-Eye, un guerrier muet et sauvage, a été le prisonnier de Barde, un redoutable chef de clan. Grâce à l’aide d’un enfant, Are, il parvient à tuer son geôlier et ensemble ils s’échappent, s’embarquant pour un voyage au cœur des ténèbres. Au cours de leur fuite, ils montent à bord d’un bateau viking, mais le navire, pendant la traversée, se retrouve perdu dans un brouillard sans fin, qui ne va se dissiper que pour révéler une terre inconnue. Alors que ce nouveau territoire dévoile ses secrets, les Vikings affrontent un ennemi invisible et terrifiant, et One-Eye va découvrir ses véritables origines…

Le Destin

Désirant amadouer les intégristes, le calife el-Mansou ordonne l’autodafé de toutes les œuvres du philosophe andalou Averroès dont les concepts influenceront non seulement l’âge des Lumières en Occident, mais toute la pensée humaine. Les disciples d’Averroès et ses proches décident d’en faire des copies et de les passer à travers les frontières.

Andreï Roublev

À travers une série de tableaux, le film raconte le périple dans la Russie moyenâgeuse du peintre d’icônes Andreï Roublev. Tout juste sorti du monastère, cet artiste va se confronter à la beauté, mais aussi à la violence du monde.

LA TAPISSERIE DE BAYEUX LA QUETE DES ORIGINES

Témoignage historique inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, entouré d’innombrables mythes, la Tapisserie de Bayeux, longue de 68 mètres, est un bien culturel européen de premier ordre. Telle une bande dessinée médiévale, la tapisserie brodée raconte la conquête de l’Angleterre par les Normands en 1066. Elle détaille avec soin, en 58 tableaux, chaque étape de l’épopée de Guillaume parti à la conquête de la couronne anglaise à lui promise et usurpée par le traître Harold.
Cette bande dessinée est-elle fidèle aux évènements historiques ou est-elle l’une des toutes premières manifestation de la propagande politique ?
De l’entourage de Guillaume le Conquérant à celui d’Hitler, le film « LA TAPISSERIE DE BAYEUX : LA QUÊTE DES ORIGNES » raconte l’histoire mouvementée de cette oeuvre.

Une production Sancho & Compagnie, société de production du Grand-Est.