Les Contes de Canterbury

Dans l’Angleterre moyenâgeuse, un écrivain assiste au récit d’une série d’histoires drôles et érotiques racontées, dans une auberge, par des pèlerins venus en foule à la cathédrale de Canterbury. Il se réjouit de ce qu’il voit et entend, prend des notes et laisse aller son imagination.

« Les Contes de Canterbury pètent, au sens figuré comme au sens propre, de joyeuse santé.  Pasolini y poursuit l’œuvre entreprise avec Le Décaméron. Œuvre ? Croisade plutôt. Hymne à la vie, à la jeunesse, à l’amour. Pasolini prend la croix, lève la bannière pour exalter les joies du corps, la vie de la chair, jusque dans ses activités réputées les plus honteuses au regard d’une morale d’eunuques hypocrites. Les 8 contes […] sont autant de pieds de nez aux puissances funèbres. »

Jean-Louis Bory, Le Nouvel Observateur, 11 décembre 1972