SCHWAARZE MANN

À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, venez découvrir ce film documentaire poignant, retraçant la vie de Jacques Leurs, premier citoyen noir du Grand-Duché du Luxembourg.

En 1912, Jacques, un petit garçon noir, est déposé par son père chez ses grands-parents au Luxembourg. Le père luxembourgeois retourne au Congo auprès de la mère indigène du petit. Jacques ne les reverra plus jamais. Sans l’avoir cherché, il grandira ainsi en tant que premier citoyen noir de cet État européen.
En 2011, le réalisateur rencontre la veuve de Jacques Leurs. Elle est alors âgée de 95 ans. Comme il n’y a pas d’enfants qui auraient pu transmettre l’histoire de ce couple mixte et ainsi la préserver de l’oubli, c’est lui qui en devient l’héritier.
Le film nous emmène ainsi sur les traces d’une vie dont les origines se jouent sur fond de pillages africains et qui prend son envol dans l’Europe industrialisée,
mais fragile, des années 30. C’est une vie profondément marquée par les conflits et les idéologies du 20ᵉ siècle. Cheminot, syndicaliste, politicien et anticolonialiste, Jacques Leurs mène plusieurs combats, mais se révèle surtout comme un être humain à la recherche de lui-même. Si son identité complexe lui fait subir les pires revers, elle est aussi à la source de sa sensibilité pour la souffrance d’autrui et devient ainsi le formidable moteur de son engagement pour le changement politique et social.

Évènement gratuit, sur inscription à l’adresse dédiée.

Un évènement organisé par la représentation permanente du Luxembourg auprès du Conseil de l’Europe.

Maman déchire

Emilie fait un film pour tenter de saisir le plus grand mystère de l’univers : sa mère, Meaud. Enfant brisée, mère punk, grand-mère géniale, féministe spontanée, elle fascine autant qu’elle rend dingue. Une odyssée intime, un voyage dans le labyrinthe de la psyché.

DAHOMEY

Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi.

Avec ses éclats sombres et sa poésie stoïque, le documentaire de la cinéaste franco-sénégalaise sur la restitution de 26 œuvres d’art au Bénin est un tour de force.
– Libération

The Wild One

En présence de la réalisatrice.

Enfant des Carpates rescapé de la Shoah, déraciné à New York, metteur en scène à succès, poumon de l’Actors Studio, directeur d’acteurs visionnaire, protégé d’Hollywood mais aussi exilé, conspué, oublié, Jack Garfein à vécu plusieurs vies. La vision du monde d’un homme tournée vers l’idée que la création artistique est un acte de survie.

No Other Land

Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour. Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.

Depuis sa présentation à la Berlinale, où il a reçu le prix du public du meilleur documentaire, No Other Land laisse une empreinte indélébile sur celles et ceux qui l’ont vu. Par la violence d’une vie sous occupation militaire, que Basel et Yuval n’expérimentent pas de la même façon, l’un étant palestinien l’autre israélien, et par la documentation d’une destruction systématique et répétée. Chaque maison démolie, inlassablement reconstruite, est une strate mémorielle saisie par le film, qui façonne une archive vivante. Dans une frontalité quotidienne, Basel et Yuval, duo hors-du-commun, opposent la permanence de leurs corps et de leurs images à la volonté des soldats et colons de « faire disparaître ».
-L’avis du festival international du cinéma indépendant de Bordeaux.

Séance spéciale le samedi 20 septembre à 19h : Ciné-débat en partenariat avec Culture de Palestine et le Festival du Film Palestinien : séance présentée et suivie d’un débat animé par les équipes de Culture de Palestine et du Festival du Film Palestinien avec Yoav Shemer Kunz, docteur en sciences politiques à l’Université de Strasbourg (laboratoire SAGE), membre du collectif décolonial Tsedek et originaire de Jérusalem.

Tarif : 5 € dans le cadre de Ciné-Cool

A Rifle and a Bag

Arya Rothe, Isabella Rinaldi, Cristina Haneș

IN1H292020


Cycle #24 Brigandes & Bandits !Documentaire

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


Après avoir quitté la rébellion naxalite, encore active à l’est de l’Inde, Somi et son mari vivent avec leurs deux enfants en bas âge dans un camp installé par le gouvernement, en vue de leur réintégration. Mais l’organisation sociale qu’ils ont combattue les armes à la main fait semblant de leur offrir un avenir et une rédemption.

Implantés dans l’est de la péninsule, les Naxalites luttent depuis la fin des années 1960 pour les droits des "tribaux" et des "dalits" (hors-castes) qui représentent le quart de la population indienne et vivent dans une extrême pauvreté. Pour New Dehli, ils constituent la plus grande menace sur la sécurité intérieure du pays, conjurée par une politique de "pardon", en échange de leur reddition. Somi attend un nouvel enfant. Avec son mari, elle a déposé son fusil pour vivre dans un camp aux côtés d’autres repentis, et offrir à leur aîné, Dadu, l’éducation qu’ils n’ont pas reçue. En immersion, Arya Rothe, Isabella Rinaldi et Cristina Hanes ont filmé sur une longue période leur parcours d’ex-combattants. Car les époux se trouvent dans une situation presque inextricable. Le "pardon" gouvernemental se limite à l’incessante mise en cause d’un passé avec lequel ils essayent de rompre, compliqué de surcroît par une bureaucratie tatillonne. "A Rifle and a Bag" montre avec finesse les ressorts d’une introuvable réinsertion au sein d’une organisation sociale rigide, dont Somi et sa famille se retrouvent otages. Emmanuel Chicon Programmateur à Visions du Réel, membre du collectif Sans Canal Fixe (Tours)

Après avoir quitté la rébellion naxalite, encore active à l’est de l’Inde, Somi et son mari vivent avec leurs deux enfants en bas âge dans un camp installé par le gouvernement, en vue de leur réintégration. Mais l’organisation sociale qu’ils ont combattue les armes à la main fait semblant de leur offrir un avenir et une rédemption.

Ultraviolette et le gang des cracheuses de sang

Robin Hunzinger

FR1H142024


Cycle #24 Brigandes & Bandits !DocumentaireProduction strasbourgeoise

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


Dans sa cavale, construite selon le principe de la traversée de multiples paysages et d’une succession d’épreuves, Marcelle, surnommée Ultraviolette, va défier l’école, la maladie, les médecins, la mort, embrasant de vie tous ceux qu’elle croise sur sa route, pour finalement se retrouver seule au monde, épuisée mais pas vaincue, l’amour fou toujours en tête…

"À sa mort, Emma, notre mère et grand-mère, nous avait laissé ses cahiers intimes. En 2006, dans une coopération entre deux générations, mère et fils, nous avions réfléchi ensemble au roman familial qui avait surgi sous nos yeux, et nous en avions écrit un film documentaire, Où sont nos amoureuses, dont Emma était le personnage principal. Ce film racontait comment dans les années 30 et 40, des jeunes gens à la fois politisés et romanesques furent pris dans la grande Histoire du XXe siècle. Ici, nous poursuivons le travail d’exploration de la vie d’Emma à partir des documents qu’elle avait laissés derrière elle. Cette fois, nous n’avons pas puisé dans ses cahiers personnels, mais dans les centaines de lettres qu’une très jeune fille, Marcelle, 16 ans, son premier amour, lui avait adressées, bien plus tôt, dans les années 20, et qu’Emma, 17 ans, avait conservées. Marcelle avait rencontré Emma, au milieu des années 20 dans une Ecole normale à Dijon. Elles se sont alors follement aimées tout en haut de leur tour d’ivoire. Puis Marcelle, tombée malade, a dû quitter Emma pour entrer au sanatorium. Ce film est donc d’abord l’histoire d’un premier amour qui a marqué deux adolescentes à jamais. Il démarre au moment de leur séparation, au moment où le grand amour se mue en absolu d’amour, puisque la passion se nourrit d’absence."

Une adolescente, surgie du passé, s’affirme au nez du monde adulte en un long monologue sauvage. Elle brûle de vie au moment même où elle se voit obligée à un séjour au sana en compagnie d’autres jeunes filles. Elles deviennent vite intenables, forment un gang, celui “des cracheuses de sang”. La mort s’approche. On aimerait tellement qu’elles lui échappent.

Soundtrack to a Coup d’Etat

Johan Grimonprez

BE2H302025


Sortie nationaleDocumentaire

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


Jazz, politique et décolonisation s’entremêlent dans ce grand huit historique qui révèle un incroyable épisode de la guerre froide. En 1961, la chanteuse Abbey Lincoln et le batteur Max Roach, militants des droits civiques et figures du jazz, interrompent une session du Conseil de sécurité de l’ONU pour protester contre l’assassinat de Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo nouvellement indépendant. Dans ce pays en proie à la guerre civile, les sous-sols, riches en uranium, attisent les ingérences occidentales. L’ONU devient alors l’arène d’un bras de fer géopolitique majeur et Louis Armstrong, nommé “Ambassadeur du Jazz", est envoyé en mission au Congo par les États-Unis, pour détourner l'attention du coup d'État soutenu par la CIA…

On ressort les manuels d'histoire ! À la page "Indépendance et construction des nouveaux États", au programme de première. S'il est acquis depuis longtemps que la Belgique a commis les pires atrocités au Congo dans les années soixante, le regard que porte le documentaire "Soundtrack to a Coup d'État" sur la période est assez nouveau. -France Inter

En 1960, les Nations unies : le Sud déclenche un séisme politique, les musiciens Abbey Lincoln et Max Roach s’incrustent au Conseil de sécurité, tandis que les États-Unis envoient l’ambassadeur du jazz Louis Armstrong au Congo pour détourner l’attention de leur premier coup d’État post-colonial africain.

A Rifle and a Bag

Après avoir quitté la rébellion naxalite, encore active à l’est de l’Inde, Somi et son mari vivent avec leurs deux enfants en bas âge dans un camp installé par le gouvernement, en vue de leur réintégration. Mais l’organisation sociale qu’ils ont combattue les armes à la main fait semblant de leur offrir un avenir et une rédemption.

Implantés dans l’est de la péninsule, les Naxalites luttent depuis la fin des années 1960 pour les droits des « tribaux » et des « dalits » (hors-castes) qui représentent le quart de la population indienne et vivent dans une extrême pauvreté. Pour New Dehli, ils constituent la plus grande menace sur la sécurité intérieure du pays, conjurée par une politique de « pardon », en échange de leur reddition. Somi attend un nouvel enfant. Avec son mari, elle a déposé son fusil pour vivre dans un camp aux côtés d’autres repentis, et offrir à leur aîné, Dadu, l’éducation qu’ils n’ont pas reçue. En immersion, Arya Rothe, Isabella Rinaldi et Cristina Hanes ont filmé sur une longue période leur parcours d’ex-combattants. Car les époux se trouvent dans une situation presque inextricable. Le « pardon » gouvernemental se limite à l’incessante mise en cause d’un passé avec lequel ils essayent de rompre, compliqué de surcroît par une bureaucratie tatillonne. « A Rifle and a Bag » montre avec finesse les ressorts d’une introuvable réinsertion au sein d’une organisation sociale rigide, dont Somi et sa famille se retrouvent otages. Emmanuel Chicon Programmateur à Visions du Réel, membre du collectif Sans Canal Fixe (Tours)

Ultraviolette et le gang des cracheuses de sang

Dans sa cavale, construite selon le principe de la traversée de multiples paysages et d’une succession d’épreuves, Marcelle, surnommée Ultraviolette, va défier l’école, la maladie, les médecins, la mort, embrasant de vie tous ceux qu’elle croise sur sa route, pour finalement se retrouver seule au monde, épuisée mais pas vaincue, l’amour fou toujours en tête…

« À sa mort, Emma, notre mère et grand-mère, nous avait laissé ses cahiers intimes. En 2006, dans une coopération entre deux générations, mère et fils, nous avions réfléchi ensemble au roman familial qui avait surgi sous nos yeux, et nous en avions écrit un film documentaire, Où sont nos amoureuses, dont Emma était le personnage principal. Ce film racontait comment dans les années 30 et 40, des jeunes gens à la fois politisés et romanesques furent pris dans la grande Histoire du XXe siècle. Ici, nous poursuivons le travail d’exploration de la vie d’Emma à partir des documents qu’elle avait laissés derrière elle. Cette fois, nous n’avons pas puisé dans ses cahiers personnels, mais dans les centaines de lettres qu’une très jeune fille, Marcelle, 16 ans, son premier amour, lui avait adressées, bien plus tôt, dans les années 20, et qu’Emma, 17 ans, avait conservées. Marcelle avait rencontré Emma, au milieu des années 20 dans une Ecole normale à Dijon. Elles se sont alors follement aimées tout en haut de leur tour d’ivoire. Puis Marcelle, tombée malade, a dû quitter Emma pour entrer au sanatorium. Ce film est donc d’abord l’histoire d’un premier amour qui a marqué deux adolescentes à jamais. Il démarre au moment de leur séparation, au moment où le grand amour se mue en absolu d’amour, puisque la passion se nourrit d’absence. »

Soundtrack to a Coup d’Etat

Jazz, politique et décolonisation s’entremêlent dans ce grand huit historique qui révèle un incroyable épisode de la guerre froide. En 1961, la chanteuse Abbey Lincoln et le batteur Max Roach, militants des droits civiques et figures du jazz, interrompent une session du Conseil de sécurité de l’ONU pour protester contre l’assassinat de Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo nouvellement indépendant. Dans ce pays en proie à la guerre civile, les sous-sols, riches en uranium, attisent les ingérences occidentales. L’ONU devient alors l’arène d’un bras de fer géopolitique majeur et Louis Armstrong, nommé “Ambassadeur du Jazz », est envoyé en mission au Congo par les États-Unis, pour détourner l’attention du coup d’État soutenu par la CIA…

On ressort les manuels d’histoire ! À la page « Indépendance et construction des nouveaux États », au programme de première. S’il est acquis depuis longtemps que la Belgique a commis les pires atrocités au Congo dans les années soixante, le regard que porte le documentaire « Soundtrack to a Coup d’État » sur la période est assez nouveau. -France Inter

Nostalgie de la lumière

Au Chili, à trois mille mètres d’altitude, les astronomes venus du monde entier se rassemblent dans le désert d’Atacama pour observer les étoiles. Car la transparence du ciel est telle qu’elle permet de regarder jusqu’aux confins de l’univers. C’est aussi un lieu où la sécheresse du sol conserve intacts les restes humains : ceux des momies, des explorateurs et des mineurs. Mais aussi, les ossements des prisonniers politiques de la dictature. Tandis que les astronomes scrutent les galaxies les plus éloignées en quête d’une probable vie extraterrestre, au pied des observatoires, des femmes remuent les pierres, à la recherche de leurs parents disparus…

Patricio Guzmán revient inlassablement sur l’histoire contemporaine chilienne et en sonde la mémoire dans cet essai cinématographique à la structure complexe où réflexion politique, philosophique et approche poétique s’entremêlent avec subtilité et sensibilité, se jouant d’associations improbables qu’il tisse avec grand art. Dans « Nostalgie de la lumière », sans nul doute son film le plus personnel, Patricio Guzmán explore une écriture, une approche formelle et une approche du montage qui se distinguent totalement de ses films précédents.
Pascale Paulat et Christophe Postic Directrice et directeur artistiques des États généraux du film documentaire

QUAND ON A QUE 10 ANS

Dans l’univers multiculturel d’une « classe-monde » à Strasbourg, les élèves livrent leurs regards sur l’égalité, le racisme, le harcèlement, le vivre-ensemble, la société… Des regards drôles, parfois émouvants, avec les mots d’enfants de 10 ans d’aujourd’hui.

Séance présentée par l’équipe du film et France 3 Alsace, coproducteur·ices du film. Gratuit sur réservation.

DAVID LYNCH, UNE ENIGME A HOLLYWOOD

À l’occasion du Festival Musica 2025 et du spectacle In Dreams : David Lynch Revisited programmé en ouverture (avec Anna Calvi et Jehnny Beth !), Arte, partenaire du festival, propose cette avant-première.

D’une radicale liberté, David Lynch a construit son œuvre comme une énigme entre rêve et réalité. Retraçant la vie du cinéaste, ce documentaire inédit explore le sens caché de sa filmographie qui plonge sous la surface sombre de l’American Dream.

Tout au long d’une fascinante enquête, ce documentaire collecte les clés que le réalisateur a semées dans chacun de ses films afin de résoudre l’énigme David Lynch. Au cœur de la célèbre Chambre rouge de Twin Peaks s’ouvre un gigantesque jeu de piste avec, pour principaux guides, ses acteurs fétiches, Laura Dern, Kyle MacLachlan, Isabella Rossellini, Naomi Watts… Un portrait inédit dans lequel témoignent aussi les ex-épouses de l’artiste, la comédienne Peggy Reavey et la monteuse Mary Sweeney, Mel Brooks ou encore Thierry Jousse, pour revisiter son œuvre si singulière, entre mystère et élégance.

Séance présentée par Arte et suivie d’une rencontre (modérée par Estelle Dalleu) avec le réalisateur Stéphane Ghez

Projection gratuite, sur inscription

Derniers jours à Shibati

En présence du réalisateur.

Shibati, le dernier vieux quartier de la plus grande ville de Chine Chongqing, est sur le point de disparaître. Zhou Hong, le petit prince des ruelles animées du quartier, et Mme Xue Lian, extraordinaire marraine des travailleurs migrants, vivent depuis toujours à Shibati. Ils doivent partir vers l’une des milliers de tours anonymes de la banlieue lointaine.

La Maison de la radio

Une plongée au cœur de Radio France, à la découverte de ce qui échappe habituellement aux regards : les mystères et les coulisses d’un média dont la matière même, le son, demeure invisible.

Comment se saisir d’un monstre sacré ? Un lieu que chaque auditeur a déjà imaginé derrière son poste, rêvé et façonné à son idée ? Fidèle à sa méthode, Nicolas Philibert s’immerge dans les entrailles de la bête. Il en résulte un film-kaléidoscope. Outre le plaisir de donner un visage aux voix que l’on aime, on y découvre les multiples facettes du travail radiophonique. Du direct sans filet de la matinale jusqu’aux expérimentations reléguées au cœur de la nuit, le film nous donne à vivre une journée immense et remplie des mille et une voix de la radio.
– Éva Tourrent, Réalisatrice et responsable artistique de Tënk