À la mort du vieillard dont elle était la concubine, une jeune femme retourne dans sa famille, pourvue d'un important héritage.
Ce qui frappe très vite le spectateur, abruptement confronté à l'univers de Masumura, c'est la virulence, l'absence de mesure employée dans la description de la société japonaise et des relations entre les individus. L'héroïne est ici doublement rejetée, d'abord en raison de son appartenance à une classe sociale considérée comme inférieure, ensuite parce qu'elle est présumée dénuée de moralité, guidée soit par l'appât du gain, soit par un appétit sexuel indicible. Et surtout parce que les autres projettent sur elle une jouissance dont ils se sentent exclus.