GOLDEN EIGHTIES

Avec Delphine Seyrig, Myriam Boyer, Fanny Cottençon, Lio…
Dans une galerie marchande, entre le salon de coiffure de Lili, la boutique de prêt à porter de la famille Schwartz et le bistrot de Sylvie, les employé·es et les client·es se croisent, se rencontrent et rêvent d’amours, amours compromis, épistolaires ou impossibles. Iels en parlent, le chantent et le dansent, ponctué par les chœurs des shampouineuses.

« D’abord l’envie de faire une comédie. Une comédie sur l’amour… et le commerce. Burlesque ; tendre, frénétique. Une comédie où les personnages parleraient vite, se déplaceraient vite et sans cesse, mus par le désir, les regrets, les sentiments et la cupidité ; se croiseraient sans se voir, se verraient sans pouvoir s’atteindre, se perdraient – sans que nous les perdions de vue – pour se retrouver enfin… Où au fur et à mesure du déroulement du film, les intrigues se resserreront, se précipiteront alors que les sentiments s’exacerberont, que les déplacements de nos personnages se feront de plus en plus rapides… Ce sera alors comme une machine folle qui s’emballe qui s’emballe… pour soudain retrouver son calme dans la dernière image, où pour la première fois on apercevrait enfin, dans la lumière du soleil couchant, le “monde extérieur”, l’autre vie. »
Chantal Ackerman

Je, tu, il, elle

Avec Chantal Akerman, Niels Arestrup, Claire Wauthion…
Je : une jeune femme seule chez elle, déplace ses meubles, finit par les pousser contre les murs et par s’allonger par terre. Tu : en mangeant du sucre à la petite cuillère, elle écrit des lettres. Les jours passent, les pages s’accumulent. Il : après plusieurs semaines passées à déchirer et à recommencer ces lettres, elle sort le soir et rencontre un camionneur qui parle de lui, du désir, de son rapport aux femmes. Elle : en pleine nuit, la jeune fille va chez une amie qui la repousse d’abord, puis partage avec elle son repas et son lit. Au petit matin, la jeune fille part sans un mot.

« J’ai tourné ce film en 74, d’après un texte écrit en 68. Au moment où je l’ai écrit, j’avais l’âge du personnage et les mêmes sortes de problèmes. Si je l’avais tourné à ce moment-là, j’aurais fait un film sur une anecdote, tandis que l’espace de six ans a permis une mise en scène, et mon utilisation en tant qu’actrice faisait partie de cette mise en scène. »

News from Home

Sur des travellings ou des longs plans fixes de New York (métro, rues, façades) qui racontent en creux son quotidien, la cinéaste lit les lettres envoyées de Belgique par sa mère, cordon ombilical la rattachant encore à son roman familial. Au seuil l’une de l’autre, la parole et l’image finissent par se confondre

« Il y a des projets de films que j’ai faits sans écrire, comme News from Home, Hotel Monterey et un autre film qui s’appelle La Chambre. News from Home était un film plus conceptuel, qui partait d’une idée, d’un choc, d’une image que j’avais de New York, et de sons qui étaient les lettres de ma mère. »

Les Rendez-vous d’Anna

Avec Aurore Clément, Helmut Griem, Magali Noël…
Anna est cinéaste, elle parcourt l’Europe pour présenter son nouveau film. Au fil de ses voyages, elle fait une succession de rencontres et de retrouvailles qui forment le portrait dédramatisé
d’une jeune femme en quête d’équilibre.

« Le voyage d’Anna à travers l’Europe du Nord n’est pas un voyage romantique, ni de formation,
ni d’initiation. C’est le voyage d’une exilée, d’une nomade qui ne possède rien de l’espace qu’elle traverse. Les gens qu’Anna rencontre sont tous au bord de quelque chose… Il suffirait de peu pour qu’ils basculent. Ils ont conscience confusément que les valeurs sur lesquelles ils ont construit leur vie tremblent… Ils se posent la question du bonheur, quel bonheur, comment… Je crois que nous sommes à la fin, au bout de quelque chose et que nous allons commencer quelque chose d’autre dont nous ne savons encore rien… Je suis comme les personnages du film. Qu’est-ce qui peut se passer, je ne sais pas. »
Chantal Akerman

Toute une nuit

Avec Aurore Clément, Tchéky Karyo, Angelo Abazoglo…
À Bruxelles, par une chaude et orageuse nuit d’été, hommes et femmes se laissent emporter, parfois jusqu’au vertige, par l’excès de leur désir. Jusqu’à l’aube.

« Le film commence par une nuit très chaude, traversée juste avant l’aube par un orage violent et se termine le matin ; un matin au soleil très vif, au ciel lavé d’un bleu doux. La première partie (la plus longue), la nuit, se déroule dans une atmosphère très tendue, celle qui précède les grands orages, au
rythme des battements du cœur. »

Chantal Akerman

Les Rendez-vous d’Anna

Chantal Akerman

FR2H081978


Chantal AkermanVersion restaurée

RÉSERVATION


Avec Aurore Clément, Helmut Griem, Magali Noël...
Anna est cinéaste, elle parcourt l’Europe pour présenter son nouveau film. Au fil de ses voyages, elle fait une succession de rencontres et de retrouvailles qui forment le portrait dédramatisé
d’une jeune femme en quête d’équilibre.

« Le voyage d’Anna à travers l’Europe du Nord n’est pas un voyage romantique, ni de formation,
ni d’initiation. C’est le voyage d’une exilée, d’une nomade qui ne possède rien de l’espace qu’elle traverse. Les gens qu’Anna rencontre sont tous au bord de quelque chose… Il suffirait de peu pour qu’ils basculent. Ils ont conscience confusément que les valeurs sur lesquelles ils ont construit leur vie tremblent… Ils se posent la question du bonheur, quel bonheur, comment… Je crois que nous sommes à la fin, au bout de quelque chose et que nous allons commencer quelque chose d’autre dont nous ne savons encore rien… Je suis comme les personnages du film. Qu’est-ce qui peut se passer, je ne sais pas. »
Chantal Akerman

Une cinéaste, Anna, parcourt l’Europe pour présenter son film. Une inquiétude la tenaille : elle est sans nouvelle de son amie de cœur. À Essen, en Allemagne, elle fait la connaissance du professeur Heinrich qui lui confie son désarroi. Enfant, il a perdu son père à Stalingrad. Aujourd’hui, sa femme vient de le quitter. Anna poursuit son voyage. Elle croise une vieille connaissance dans une gare, puis, dans le train, elle s’intéresse à un inconnu, un nomade en quête d’un refuge…

News from Home

Chantal Akerman

FR1H251977


Chantal AkermanDocumentaireVersion restaurée

RÉSERVATION


Sur des travellings ou des longs plans fixes de New York (métro, rues, façades) qui racontent en creux son quotidien, la cinéaste lit les lettres envoyées de Belgique par sa mère, cordon ombilical la rattachant encore à son roman familial. Au seuil l’une de l’autre, la parole et l’image finissent par se confondre

« Il y a des projets de films que j’ai faits sans écrire, comme News from Home, Hotel Monterey et un autre film qui s’appelle La Chambre. News from Home était un film plus conceptuel, qui partait d’une idée, d’un choc, d’une image que j’avais de New York, et de sons qui étaient les lettres de ma mère. »

Chantal Akerman filme New York et lit les lettres envoyées par sa mère inquiète et plaintive.

Je, tu, il, elle

Chantal Akerman

BE1H261976


Chantal AkermanVersion restaurée

RÉSERVATION


Avec Chantal Akerman, Niels Arestrup, Claire Wauthion...
Je : une jeune femme seule chez elle, déplace ses meubles, finit par les pousser contre les murs et par s’allonger par terre. Tu : en mangeant du sucre à la petite cuillère, elle écrit des lettres. Les jours passent, les pages s’accumulent. Il : après plusieurs semaines passées à déchirer et à recommencer ces lettres, elle sort le soir et rencontre un camionneur qui parle de lui, du désir, de son rapport aux femmes. Elle : en pleine nuit, la jeune fille va chez une amie qui la repousse d’abord, puis partage avec elle son repas et son lit. Au petit matin, la jeune fille part sans un mot.

« J’ai tourné ce film en 74, d’après un texte écrit en 68. Au moment où je l’ai écrit, j’avais l’âge du personnage et les mêmes sortes de problèmes. Si je l’avais tourné à ce moment-là, j’aurais fait un film sur une anecdote, tandis que l’espace de six ans a permis une mise en scène, et mon utilisation en tant qu’actrice faisait partie de cette mise en scène. »

Une jeune femme passe du temps seule dans sa chambre, sur la route en stop, et avec une amie.

Toute une nuit

Chantal Akerman

FR1H301982


Chantal AkermanVersion restaurée


Avec Aurore Clément, Tchéky Karyo, Angelo Abazoglo...
À Bruxelles, par une chaude et orageuse nuit d’été, hommes et femmes se laissent emporter, parfois jusqu’au vertige, par l’excès de leur désir. Jusqu’à l’aube.

« Le film commence par une nuit très chaude, traversée juste avant l’aube par un orage violent et se termine le matin ; un matin au soleil très vif, au ciel lavé d’un bleu doux. La première partie (la plus longue), la nuit, se déroule dans une atmosphère très tendue, celle qui précède les grands orages, au
rythme des battements du cœur. »

Chantal Akerman

Dans une ville, par une nuit d’été orageuse, hommes, femmes et enfants se laissent emporter par l’excès de leurs sentiments.

Golden Eighties

Chantal Akerman

FR1H361986


Chantal AkermanComédie musicaleVersion restaurée


Avec Delphine Seyrig, Myriam Boyer, Fanny Cottençon, Lio...
Dans une galerie marchande, entre le salon de coiffure de Lili, la boutique de prêt à porter de la famille Schwartz et le bistrot de Sylvie, les employé·es et les client·es se croisent, se rencontrent et rêvent d’amours, amours compromis, épistolaires ou impossibles. Iels en parlent, le chantent et le dansent, ponctué par les chœurs des shampouineuses.

« D’abord l’envie de faire une comédie. Une comédie sur l’amour… et le commerce. Burlesque ; tendre, frénétique. Une comédie où les personnages parleraient vite, se déplaceraient vite et sans cesse, mus par le désir, les regrets, les sentiments et la cupidité ; se croiseraient sans se voir, se verraient sans pouvoir s’atteindre, se perdraient – sans que nous les perdions de vue – pour se retrouver enfin… Où au fur et à mesure du déroulement du film, les intrigues se resserreront, se précipiteront alors que les sentiments s’exacerberont, que les déplacements de nos personnages se feront de plus en plus rapides… Ce sera alors comme une machine folle qui s’emballe qui s’emballe… pour soudain retrouver son calme dans la dernière image, où pour la première fois on apercevrait enfin, dans la lumière du soleil couchant, le “monde extérieur”, l’autre vie. »
Chantal Ackerman

La vie heureuse et malheureuse de quelques personnages qui évoluent à l’intérieur d’une galerie marchande.