PRINCES ET PRINCESSES
de Michel Ocelot
– Deux enfants se retrouvent tous les soirs dans un cinéma désaffecté et, avec l’aide d’un vieux technicien, ils et elles se déguisent puis vivent les histoires qu’iels inventent : La princesse des diamants, Le garçon des figues, La sorcière, Le manteau de la vielle dame, La reine cruelle, Prince et princesse.
C’est vrai, on est ici sur des princes qui viennent sauver des princesses – c’est cliché mais léger et soyons honnêtes, le plaisir est là. Nous, ce qui nous a poussés à vous proposer ce film ce sont ces scénaristes en action. On a adoré voir les histoires s’écrire au cours du film, entendre les débats que provoquent les choix des personnages, leurs apparences, leurs histoires, l’action. Et puis, son style d’animation est particulièrement réussi ! Les couleurs, ces ombres en mouvement, c’est beau, c’est du cinéma dans le cinéma, bref : on ne pouvait pas passer à côté ! (M.F.)
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JE VEUX ÊTRE ACTRICE
DOCUMENTAIRE de Frédéric Sojcher
– Nastasjia, 10 ans, veut devenir comédienne. Patrick Chesnais, Michael Lonsdale, François Morel, Denis Podalydès, Jacques Weber… lui confient leurs secrets d’acteurs. Qu’est-ce que jouer ? Comment apprendre un texte, composer un personnage, lâcher prise, avoir du charisme… ?
Nastasjia, elle en rêve depuis toujours, c’est sûr, quand elle sera grande, elle sera actrice. Accompagnée par son père, réalisateur du film, et par ses amis comédiens, Nastasjia franchit dans ce film le pas qui sépare le rêve de la réalité. (M.F.)
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LA FONTAINE FAIT SON CINÉMA
Programme de 6 courts-métrages
– La Chouette du cinéma est partie récolter six courts métrages en forme de fables, de petites histoires, avec des animaux, qui contiennent une leçon de vie.
Les réadaptations des récits sont drôles, ludiques, mélangent différentes esthétiques et différentes histoires – la projection est donc tout à fait adaptée pour les plus petit·es spectateur·rices pour le plus grand bonheur des familles ! (M.F.)
– 1 / La Fontaine fait son cinéma, Le Corbeau et le Renard | 6 MIN 27
de Pascal ADANT
Jean de La Fontaine met en scène sa célèbre fable du Corbeau et du renard. Mais en a-t-il le talent ? Et a-t-il fait le bon casting ?
– 2 / Rumeurs | 7 MIN 58
de Frits STANDAERT
Profitant d’une belle après midi d’été, trois lièvres font la sieste au beau milieu de la jungle. Soudain, un bruit retentit derrière les feuillages. Pris de panique, les rongeurs prennent la fuite, entraînant dans leur sillage tous les animaux de la jungle. Seul le Lion saura les arrêter, en révélant, bien malgré lui, l’origine du mystérieux bruit source de la folle rumeur.
– 3 / La Loi du plus fort | 6 MIN 21
de Pascale HECQUET
Un petit singe fait de très gros efforts pour décrocher une énorme banane. Mais un singe plus gros que lui estime qu’elle lui revient, au moment où arrive un singe encore plus fort qui se l’approprie. Le petit singe trouve alors une ruse pour manger la plus grande part de cette banane, mais… à ses risques et périls !
– 4 / La Fontaine fait son documentaire,
La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf | 6 MIN 15
de Pascal ADANT
Monsieur de La Fontaine a décidé de s’intéresser à la rainette de nos étangs. Il la décrit un peu prétentieuse et jalouse. C’est vrai qu’elle est jolie, mais du côté de l’intelligence,… autant en rire ! Pensant réaliser son premier documentaire, Jean de La Fontaine nous livre sa célèbre fable La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf.
– 5 / Les Fables en délire
La Poule, l’Éléphant et le Serpent | 4 MIN 41
de Fabrice LUANG VIJA
Profitant d’une belle après midi d’été, trois lièvres font la sieste au beau milieu de la jungle. Soudain, un bruit retentit derrière les feuillages. Pris de panique, les rongeurs prennent la fuite, entraînant dans leur sillage tous les animaux de la jungle. Seul le Lion saura les arrêter, en révélant, bien malgré lui, l’origine du mystérieux bruit source de la folle rumeur.
– 6 / Le Pingouin | 5 MIN 19
de Pascale HECQUET
Un pingouin trouve la banquise trop froide à son goût et décide de se rendre sous les cocotiers. Là-bas, il pourra enfin bronzer ! Mais c’est très chaud les Tropiques, et puis les fruits lui donnent la colique. Finalement, le toboggan sur l’iceberg avec les copains, ce n’est pas si mal …
D’après la chanson Le Pingouin de Marie Henchoz (Sautecroche – Editions LEP)
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PANIC SUR FLORIDA BEACH
de Joe Dante
avec John Goodman, Cathy Moriarty, Simon Fenton…
– Key West, Floride, 1962. Alors que le monde est au bord de l’anéantissement nucléaire, Lawrence Woosley présente en première mondiale son nouveau film d’horreur. Un après-midi que personne n’oubliera.
Le cinéma ou la bombe, un homme-fourmi ou la fin du monde ! Film sous-estimé de Joe Dante, créateur des petites bêtes poilues toutes mignonnes capables de se métamorphoser en d’affreux monstres malfaisants, Panic sur Florida Beach est une vibrante déclaration d’amour au cinéma, aux délirants films d’horreur de série B des années 50 et aux cinéphiles en herbe qui se réfugient dans les salles obscures. (E.H.)
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TONNERRE SOUS LES TROPIQUES
de Ben Stiller
avec Ben Stiller, Jack Black, Robert Downey Jr…
– Une bande d’acteurs ratés ou complètement givrés (ou les deux) se retrouve sur le tournage du « plus grand film de guerre de tous les temps ». Entre les caprices des stars et l’incapacité du réalisateur à tenir son film, il va falloir trouver des solutions.
S’emparant d’un genre majeur du cinéma, le film de guerre, cher à Hollywood, Ben Stiller, facétieux acteur et réalisateur de Tonnerre sous les tropiques revisite avec impertinence mais sans basculer dans la pure parodie les mythiques Apocalypse Now, Full Metal Jacket ou encore Platoon… en nous dévoilant les coulisses d’un tournage à gros budget complètement barré, voire carrément dans l’impasse ! On rit, on a honte de rire et on rit d’en avoir honte, car après tout ce n’est que du cinéma ! (E.H.)
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SIMONE BARBÈS OU LA VERTU
de Marie-Claude Treilhou
avec Ingrid Bourgoin, Martine Simonet, Noël Simsolo…
– Les errances et les rencontres d’une ouvreuse d’un cinéma porno qui rencontre un homme désespéré dans une boîte de nuit lesbienne.
Attention : errance nocturne oui mais ici on n’est pas chez Jarmusch, Wong Kar-wai ou Cassavetes. Le romantisme, l’esthétisme, les fantasmes embrumés : ça dégage. On a mieux à voir. Les ouvreuses dans les cinémas elles sont blasées et alors ? Oui monsieur le baron, ici chez M-C T. on envoie bouler les clients, on récite des poèmes, on mange des sandwiches, on s’évente avec des livres et on se sert un petit verre de guignolet pour la route. Sur fond de gémissements incroyables. Simone c’est une Arletty en pantalon de skaï qui observe beaucoup et qui parle aussi, a de la verve à revendre et de la vitalité dans le désenchantement. Je n’ai plus la place ici, mais il y a beaucoup plus à voir dans ce film à la séquence finale bouleversante. Ah, cette moustache, resplendissante, c’est le mot. (A.B.)
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SUNSET BOULEVARD
de Billy Wilder
avec William Holden, Gloria Swanson, Erich Von Stroheim…
– Norma Desmond, grande actrice du muet, vit recluse dans sa luxueuse villa de Beverly Hills en compagnie de Max von Meyerling, son majordome, qui fut aussi son metteur en scène et mari. Joe Gillis, un scénariste sans le sou, pénètre par hasard dans la propriété et Norma lui propose de travailler au scénario du film qui marquera son retour à l’écran.
1948. Dans un restaurant huppé de Beverly Hills, un vieil homme à la face grise et au costume défraîchi invective Sam Goldwyn : « Son of a bitch » « Here you are, and I ought to be making pictures, I’m the one… ». L’homme est chassé sans ménagement par l’épouse de Goldwyn qui n’a pas réagi. Il est pâle, tétanisé. « Drunk » « Old fool » « Who the hell is he? » réagiton autour de lui. Après un temps, Goldwyn répond : « That man was D.W. Griffith ». Un brillant scénariste et jeune réalisateur assiste à la scène. C’est Billy Wilder. Quelques mois plus tard, devant le public clairsemé des obsèques de Griffith, un producteur et scénariste prononce l’oraison funèbre du premier géant du cinéma américain. C’est Charles Brackett. Wilder et Brackett, enchaînent les succès depuis plus de dix ans, avec Lubitsch d’abord puis pour leurs propres films à la Paramount. Depuis longtemps ils désirent porter à l’écran les derniers feux d’une star déchue du muet. Ce sera Sunset Boulevard, probablement le plus grand film sur l’industrie hollywoodienne jamais réalisé. Pourquoi le plus grand ? Parce que c’est au point le plus haut de la gloire triomphante du système que Wilder et Brackett en dressent le portrait le plus acerbe. Parce qu’aucune autre oeuvre de cette veine métafilmique qui fleurira dans ces années cinquante (The Bad and the Beautiful, The Barefoot Contessa, The Big Knife…) ne mêle avec autant de confusion le vrai et la légende (Swanson/Norma et Stroheim/Max sont saisissants), la puissance et la violence des rêves qui naissent et meurent sur le boulevard du crépuscule. Le film réussit le tour de force d’être à la fois cynique et fantomatique. Tout y est parfait. Un sommet de l’art cinématographique. (J.-F. P.)
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EMPIRE OF LIGHT
de Sam Mendes
avec Olivia Colman, Micheal Ward, Colin Firth…
– Hilary est responsable d’un cinéma dans une ville balnéaire anglaise et tente de préserver sa santé mentale fragile. Stephen est un nouvel employé qui n’aspire qu’à quitter cette petite ville de province. En se rapprochant l’un de l’autre, ils vont apprendre à soigner leurs blessures grâce à la musique, au cinéma et à leur équipe.
Ce film, je l’ai vu au Festival des Arcs bien avant l’ouverture du Cosmos. J’ai été saisie par un parallèle : la chance que nous avons de pouvoir regarder des films ici à Strasbourg, dans ce très beau bâtiment. Avant la projection d’Empire of Light, une interview de Mendes a été diffusée : il raconte à quel point les salles de cinéma lui ont manqué durant les confinements. C’est ça que je retiens : le réalisateur filme avec amour cette très très belle salle de cinéma de Margate (Kent), et surtout, l’effet que la lumière qui percute soudain l’écran peut créer en nous. Une infinie émotion. Autour : une histoire d’amour – hors de la norme donc rafraîchissante – et de folie. (C.B.)
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QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT ?
de Robert Zemeckis
avec Bob Hoskins, Luq Hamett, Charles Fleischer…
– Autrefois sacré star du cinéma d’animation, Roger Rabbit est fortement préoccupé pendant les tournages depuis qu’il soupçonne sa femme, la sublime Jessica Rabbit, de le tromper. Le studio qui emploie Roger décide d’engager un privé, Eddie Valliant, pour découvrir ce qui se cache derrière cette histoire bien plus complexe qu’il n’y paraît !
« Quand Zemeckis m’a appelé après avoir vu les premiers tests d’intégration des animations, il m’a dit : ”Non mais tu as vu ça ?! C’est historique ! La première fois qu’on a vu ce genre de trucs c’était avec Star Wars !!” Et puis il a fini par hurler : ”Bon dieu, je suis né pour faire ce film !” C’est vrai que quand on a vu le résultat, on a été très impressionnés de voir que tout ce qu’on avait en tête fonctionnait vraiment ! »
– Extrait d’une interview de Richard Williams, l’animateur de Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, à la télévision anglaise
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LES COQUILLETTES
de Sophie Letourneur
avec Camille Genaud, Carole Le Page, Sophie Letourneur…
– Le cinéma, ce n’est pas toujours tapis rouge et petits fours… Trois « nouilles » en mal d’amour partent en virée au festival de Locarno : entre Sophie l’obsessionnelle, Camille la romantique et Carole la pragmatique, notre coeur balance.
Gaby Baby Doll au festival EntreVues à Belfort où j’ai pris l’habitude de me rendre (presque) chaque année. À l’époque, je regardais très compulsivement des films indépendants américains qui me semblaient raconter avec plus d’acuité que leurs semblables français les vies des jeunes femmes de (presque) mon âge. Ce soir-là à Belfort, j’ai vu débarquer une réalisatrice un peu zinzin, directe, drôle qui m’a dans l’instant donné envie de voir tous ses films. Enfin de la fraîcheur. Gaby Baby Doll, ok, mais surtout La Vie au Ranch où ça bavarde, ça crie, ça piaille, ça rigole, ça exprime fort, ça colloc’… Dans Les Coquillettes, il y a toujours ces dialogues qui fusent aussi vite que la vie. On y suit Sophie Letourneur venant présenter (pour de faux) son premier film au festival de Locarno avec ses deux copines. Un trip déluré où il fait bon faire la fête (moins de voir des films, ce qui est souvent vrai en festival de cinéma) qu’elles se racontent quelques temps plus tard lors d’une pyjama party des plus réalistes avec ce que cela suppose de honte et de relectures de l’histoire. Sophie, amoureuse de Louis Garrel qu’elle cherche à « croiser », Camille, amoureuse midinette de Martin (interprété par Julien Gester, journaliste originaire de Strasbourg, et oui !) et Sophie, amoureuse de l’amour passionnel. C’est drôle et impertinent, et on y croise Benoît Forgeard, présent dans ce cycle Cinéma miroir avec Réussir sa vie. (C.B.)
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MAESTRO
de Léa Fazer
avec Pio Marmaï, Michael Lonsdale, Déborah François…
– Henri, un jeune acteur qui rêve de jouer dans Fast and Furious, se retrouve engagé dans le film de Cédric Rovère, monstre sacré du cinéma d’auteur. Les conditions du tournage ne sont pas tout à fait celles auxquelles il s’attendait…
Maestro est inspiré du tournage du dernier film d’Éric Rhomer Les Amours d’Astrée et de Céladon. La confrontation, drôle mais un peu attendue, entre deux visions opposées du cinéma : la première celle d’un auteur « culte » et minimaliste, épris de poésie ; la seconde, celle d’un jeune comédien fan de grosses productions hollywoodiennes, se révèle très subtile. À l’incompréhension initiale succède vite la curiosité, l’admiration et enfin une grande tendresse. Ce film sur la transmission est infiniment touchant et délicat et prend toute sa dimension lors de la lecture du carton final.
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KING KONG
d’Ernest B.Schoedsack et Merian C. Cooper
avec Fay Wray, Robert Armstrong, Bruce Cabot…
– Figurante sans travail, la blonde Ann Darrow est engagée par le réalisateur Carl Denham pour être la vedette de son prochain film. Le Venture, navire commandé par le capitaine Englehorn qui comprend toute l’équipe du film, atteint Skull Island, une île mystérieuse où vivrait une créature légendaire vénérée par les indigènes et appelée King Kong.
Comme tous les classiques, la trajectoire de King Kong fut semée d’embûches. Imaginé par deux réalisateurs aventuriers passionnés, le film devait à l’origine voir s’affronter des dragons et des gorilles en Afrique. Trop coûteux. C’est le génie de Willis O’Brien, spécialiste des effets spéciaux et des marionnettes qui fera le reste en créant le plus célèbre des gorilles et toute l’impressionnante technique autour de la créature – du stop motion. Un bijou du fantastique, teinté de poésie qui a donné lieu à une poignée de remakes dont, évidemment, celui de Peter Jackson. (C.B.)
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DOCUMENTEUR
d’Agnès Varda
avec Sabine Mamou, Mathieu Demy, Lisa Blok…
– À Los Angeles, une Française, Émilie, séparée de l’homme qu’elle aime, cherche un logement pour elle et son fils de 8 ans, Martin. Son désarroi est plus visible dans le regard des autres que le sien, elle, vivant son exil en silence. Quelques flashes de sa passion passée la troublent…
Quand on plonge dans ce film d’Agnès Varda, c’est un rêve de cinéma qui devient réalité, où un certain regard documentaire s’entremêle à la fiction. Car oui son cinéma serait de cette substance-là. Peau ou membrane, sensible aux mondes réels et imaginaires. Une surface organique qui accueille et permet la circulation des mots, des sons et des images, leur imprégnation mutuelle et qui abolit les frontières entre les arts et la vie. Tout commence par une peinture murale, frontale, monumentale, une vague qui se fracasse. À ses pieds, les humains apparaissent minuscules et fragiles. Mais au pied de ce mur peint, c’est une « fenêtre ouverte sur le monde » qui se joue, la possibilité de panser une plaie en observant et en réinventant le réel. Plus loin, c’est une fenêtre sur la mer découpée de multiples montants, tel un Mondrian transparent, cadres dans le cadre, qui produit la métamorphose du réel en fiction. Des visages sont regardés, une voix-off, dont on aimerait tout retenir, nous dit la vérité des visages, des mots qui trompent, qui se perdent, mot-émotion, mot-objet, la vérité du regard et de ce que l’on ne voit pas : « On ne sait rien d’eux, ni s’ils ferment les yeux quand ils font l’amour ». Agnès, tu nous manques ! (N.M.)
LUX ÆTERNA
de Gaspar Noé
avec Charlotte Gainsbourg, Béatrice Dalle, Mica Argañaraz…
– Charlotte Gainsbourg accepte de jouer une sorcière jetée au bûcher dans le premier film réalisé par Beatrice Dalle. Or l’organisation anarchique, les problèmes techniques et les dérapages psychotiques plongent peu à peu le tournage dans un chaos de pure lumière.
Répondant à une commande de la maison Saint Laurent, Gaspard Noé a convoqué ses deux sorcières bien-aimées pour tourner ce moyen-métrage de 51 minutes en 5 jours, à l’arrache. Dans la séquence d’ouverture, Chacha et Béabombe improvisent en se torchant au vin rouge, arborant de très chic toilettes haute couture. La suite était à prévoir. Très vite, la lumière éternelle promise dans le titre se transforme en trip sous acide, à grands renforts d’effets stroboscopiques. Mieux qu’à Europa Park, c’est parti pour un triple tour de Silver Star. Cardiaques et épileptiques s’abstenir. (G.G.)
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