SÉANCE PRÉSENTÉE : BORN IN FLAMES 

Séance présentée par Caroline Ayat-Doreau, membre du Conseil coopératif et projectionniste du Cosmos


Séance présentée

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


de Lizzie Borden | USA | 1983 | VOST | 1h20 

Les séances présentées du Cosmos visent à se familiariser avec un film du cycle thématique et à réduire la distance entre l’équipe du cinéma et les spectateur·rices : pourquoi ce film a-t-il été programmé et que raconte-t-il au regard de l’histoire du cinéma et du parcours de ou de la cinéaste ?

Dix ans après une révolution socialiste aux États-Unis, la structure patriarcale est toujours en place. Science-fiction politique dans le style documentaire, ce film nous entraîne dans un New York au bord de la faillite, bouillonnant d’énergie frondeuse. À l’appel de l’Armée des femmes, plusieurs groupes d’activistes se solidarisent finalement en un réseau mouvant et non hiérarchique qui déroute le FBI. Elles combattent dans une atmosphère explosive, une société dont les institutions sont à la fois racistes, classistes et sexistes.

Manifeste mêlant documentaire, science-fiction sociale et énergie punk, Born in Flames traverse les genres ; à tel point que le visionner sans renseignements préalables peut vous laisser perplexe sur les premières minutes : vrai ou faux ? On est ici 10 ans après une révolution socialiste (déjà, difficile à croire…), théoriquement l’égalité est acquise (bis). Mais la réalité c’est que les minorités subissent toujours des violences (tiens, tiens). Deux radios pirates s’élèvent : Radio Regina, radio blanche et marxiste et Radio Phoenix, afro-féministe et radicale. Le film s’élance dans le trouble de cette alliance, forcément explosive, jusqu’à ce qu’une des femmes meurt et que la résistance devienne action directe… Œuvre essentielle du cinéma, Born in Flames propose des images et un montage nerveux, une esthétique bricolée traduisant l’urgence politique et la multiplicité des voix et un point de vue très intersectionnel, étonnant à l’heure de la seconde vague féministe : comment inventer une révolution qui ne laisse personne de côté ?

Séance présentée par Caroline Ayat-Doreau, membre du Conseil coopératif et projectionniste du Cosmos

La séance n’est présentée par l’équipe qu’une seule fois, mais est programmé plusieurs fois au cours du cycle, horaires disponibles sur le site ou sur le dépliant du cycle !

Tarifs habituels

de Lizzie Borden | USA | 1983 | VOST | 1h20 

Les séances présentées du Cosmos visent à se familiariser avec un film du cycle thématique et à réduire la distance entre l’équipe du cinéma et les spectateur·rices : pourquoi ce film a-t-il été programmé et que raconte-t-il au regard de l’histoire du cinéma et du parcours de ou de la cinéaste ?

Dix ans après une révolution socialiste aux États-Unis, la structure patriarcale est toujours en place. Science-fiction politique dans le style documentaire, ce film nous entraîne dans un New York au bord de la faillite, bouillonnant d’énergie frondeuse. À l’appel de l’Armée des femmes, plusieurs groupes d’activistes se solidarisent finalement en un réseau mouvant et non hiérarchique qui déroute le FBI. Elles combattent dans une atmosphère explosive, une société dont les institutions sont à la fois racistes, classistes et sexistes.

Manifeste mêlant documentaire, science-fiction sociale et énergie punk, Born in Flames traverse les genres ; à tel point que le visionner sans renseignements préalables peut vous laisser perplexe sur les premières minutes : vrai ou faux ? On est ici 10 ans après une révolution socialiste (déjà, difficile à croire…), théoriquement l’égalité est acquise (bis). Mais la réalité c’est que les minorités subissent toujours des violences (tiens, tiens). Deux radios pirates s’élèvent : Radio Regina, radio blanche et marxiste et Radio Phoenix, afro-féministe et radicale. Le film s’élance dans le trouble de cette alliance, forcément explosive, jusqu’à ce qu’une des femmes meurt et que la résistance devienne action directe… Œuvre essentielle du cinéma, Born in Flames propose des images et un montage nerveux, une esthétique bricolée traduisant l’urgence politique et la multiplicité des voix et un point de vue très intersectionnel, étonnant à l’heure de la seconde vague féministe : comment inventer une révolution qui ne laisse personne de côté ?

Séance présentée par Caroline Ayat-Doreau, membre du Conseil coopératif et projectionniste du Cosmos

La séance n’est présentée par l’équipe qu’une seule fois, mais est programmé plusieurs fois au cours du cycle, horaires disponibles sur le site ou sur le dépliant du cycle !

Tarifs habituels