Précédé par le court métrage Ô saisons, ô châteaux, deuxième film d’Agnès Varda (1958, 22 minutes)
En 1431 débute le procès de Jeanne dans le château de Rouen, devant un tribunal ecclésiastique au service de l’occupant anglais. Enchaînée, avec une simplicité désarmante, elle explique ses gestes devant une foule qui a décidé de la condamner avant même le début de son jugement.
« Par sa date, La Passion de Jeanne d’Arc se situe à l’extrême aboutissement du film muet. Les longs textes [intertitres] témoignent de cette impatience, et l’on rêve d’un tel film sonorisé, comme les Russes ont sonorisé Potemkine. En revanche, la composition des images, la rigueur du montage, font la somme de tous les prestiges du cinéma muet et de toutes ses possibilités d’expression. » (Chris Marker)
ll était une fois une reine d’Orient, aussi belle que machiavélique, qui, avec l’aide de son amant (et cousin incestueux), Ouyang Feng, usurpa le trône censé revenir à la jeune et fougueuse « Troisième Princesse ». Afin de se venger de sa marâtre et de reconquérir son royaume, celle-ci va devoir partir en quête du mythique livre du Yin, seul capable de lui enseigner un kung-fu ésotérique d’une puissance inégalée. Cet ouvrage étant caché dans une grotte gardée par trois monstres, la princesse recevra l’aide de Huang Yaoshi, jeune combattant romantique et facétieux qui lui servira de guide…
De Veronica Yip en reine démoniaque à Leslie Cheung en apprenti guerrier nonchalant, en passant par Brigitte Lin en princesse retorse mais gaffeuse, La Légende de l’aigle chasseur de héros rassemble la crème du cinéma hongkongais dans une parodie burlesque et excessive, à l’humour ravageur. Tourné en parallèle aux Cendres du temps de Wong Kar-wai (qui en profite pour troquer ici sa casquette de réalisateur pour celle de producteur), ce film en reprend tous les principaux acteurs, ainsi que l’inspiration d’origine (le roman La Légende du héros chasseur d’aigles de Louis Cha). Toutefois, entre les mains de Jeff Lau, l’épopée héroïque devient pur prétexte à une surenchère comique dans un esprit surréaliste évoquant à la fois Jackie Chan et les Monty Python, le cinéma d’action typique de Hong Kong et l’humour farfelu des films de Blake Edwards ou Richard Lester. Une véritable mine de gags absurdes, de dialogues hilarants et de surprises psychédéliques, où la joie manifeste des comédiens à l’écran se révèle incroyablement communicative.
Au XVIe siècle, une bande de mercenaires, s’estimant lésés par un seigneur, enlèvent et violent la promise de son fils avant de semer la terreur dans son château.
Œuvre majeure du « médiéval réaliste », ce film est considéré comme un précurseur de la série télévisée Game of Thrones.
L’histoire se déroule dans le Japon médiéval (ère Muromachi). Ashitaka, le prince de la tribu des Emishis, est frappé d’une malédiction après avoir tué un dieu sanglier devenu démon. La chamane du village le dit condamné à devenir lui-même un démon. Il part dans le but de « porter sur le monde un regard sans haine », espérant y trouver la source de sa malédiction et un moyen de s’en débarrasser. Il se retrouve alors mêlé à une guerre entre les esprits de la forêt, animaux gigantesques et doués de parole (auxquels il faut ajouter San, la princesse Mononoké élevée par la louve Moro), et deux partis humains aux intérêts contradictoires : Dame Eboshi, dirigeante du village des forges qui souhaite détruire la forêt afin d’offrir la prospérité à son peuple, et les samouraïs du seigneur Hasano, cherchant à dominer le village des forges car jalousant son fer.
Un film plein d’émotions (forcément avec Miyazaki) et une fable nécessaire sur la destruction de la nature par les humain·es.
L’histoire d’Harold, jeune Viking peu à son aise dans sa tribu où combattre les dragons est le sport national. Sa vie va être bouleversée par sa rencontre avec un dragon qui va peu à peu amener Harold et les siens à voir le monde d’un point de vue totalement différent.
Sorti des studios DreamWorks, ce film d’animation est un joli conte, adapté d’un roman pour enfants : comment, dans un village viking, un gamin moins costaud et plus malin que les autres parvient à apprivoiser un beau dragon noir. Sympa.
Par les créateur·rices de Shrek et de Madagascar.
À voir sur Télérama
XIe siècle. Un gouverneur de province est exilé pour avoir pris le parti des paysans contre l’avis d’un chef militaire. Contraints de reprendre la route de son village natal, sa femme Nakagimi et ses enfants Anju et Zushio sont kidnappés par des bandits de grand chemin. Nakagimi est déportée sur une île, tandis que les enfants sont vendus comme esclaves à l’intendant Sansho, un propriétaire cruel.
1414. Le Roi Henry V d’Angleterre décide de faire valoir ses droits à la couronne de France. Il décide alors de mener une bataille contre la France. En cours de route, le jeune roi doit se battre contre la baisse de morale de ses troupes et vaincre ses propres doutes. Une fois sur le sol français, les troupes anglaises progressent sans rencontrer de grande résistance et assiègent bientôt Harfleur…
L’Angleterre au début du 15e siècle. Henry Bolingbroke, devenu le roi Henry IV après le meurtre de Richard II, est attristé par la conduite de son fils Harry, qui, plutôt que de penser aux affaires du royaume, passe son temps à boire et à s’amuser en compagnie du truculent chevalier Falstaff. Quand une rébellion menace la légitimité d’Henry IV, Harry décide de regagner la confiance de son père en montrant sa valeur au combat. Mais pour devenir roi, Harry devra aussi sacrifier ses amitiés d’antan, à commencer par celle de Falstaff…
Uter Pendragon reçoit de Merlin l’Enchanteur l’épée mythique Excalibur. À la mort d’Uter, l’épée reste figée dans une stèle de granit. Seul le jeune Arthur, fils illégitime d’Uter, parvient à brandir l’épée Excalibur et devient par ce geste le roi d’Angleterre. Quelques années plus tard, il épouse Guenièvre et réunit les Chevaliers de la Table Ronde. Mais sa demi-sœur, la méchante Morgane, parvient à avoir un fils d’Arthur qui va le pousser à sa perte…
Le troisième épisode des aventures de Ash Williams dans sa version Director’s Cut !
Une tronçonneuse greffée au poignet, un fusil à canon scié dans l’autre main, Ash, le héros des Evil Dead, remonte le cours du temps jusqu’en 1300. Là, il lui faut mettre la main sur le Nécronomicon, grimoire à l’origine de ses malheurs. Sa quête se transforme vite en effarante croisade, qui le mène à affronter une armée de squelettes.
L’histoire se déroule en Chine, en l’an 690, durant la période trouble correspondant à l’ascension de l’impératrice Wu Ze Tian. Tout est prêt pour la cérémonie du couronnement et la petite ville de Chang-An est dans ses habits de fête. Mais une série de morts mystérieuses menace l’intronisation de Wu Ze Tian.
L’Impératrice décide alors de faire appel au seul homme capable de percer ce mystère : Le juge Ti, de retour après huit ans de prison pour insolence et insubordination…
Inspiré de l’histoire d’un authentique détective de la Chine des Tang, Detective Dee a fait l’objet d’une série de romans cultes (par Robert Van Gulick). Le film du cinéaste hong-kongais Tsui Hark a été présenté au Festival de Venise 2010 en compétition officielle.