COMPÉTITION DOCUMENTAIRE #4 – Dans le cadre du Festival du Film de l’Est
Séance en partenariat avec Le Lieu Documentaire et Focus Films Grand Est
MOTOCO
de Robin Hunzinger – Ana Films [2023] – 52min
Mulhouse, ville de tous les possibles.
Anne-Sophie Tshiegg, cheveux blond platine, roule dans sa voiture décapotable noire. Elle est seule. Autour d’elle, les immeubles immenses en brique rouge d’une friche industrielle. Elle rejoint un lieu. Motoco. Une jeune femme chargée d’âme, Kiki l’attend. Les voilà qui traversent un long couloir. Elles savent toutes les deux qu’elles ont de la chance de faire partie de cette résidence d’artistes unique en son genre. Car ici, à Motoco, 150 artistes expérimentent et travaillent chaque jour dans une totale autonomie financière grâce à la persévérance de Martine Zussy, la directrice du lieu.
UN TROU DANS LE PAYSAGE
d’Anne de la Chapelle Lepers – Autoproduction [2023] – 36min
Le temps de voir une maison disparaître sous les coups d’engins de démolition, le documentaire retrace les six années durant lesquelles elle fut occupée par un collectif, qui en fit non seulement son lieu de vie, mais surtout un lieu d’activités partagées : atelier vélo, réalisation de courts métrages, création d’une imprimerie, concerts et fêtes, etc.
Au-delà de cet exemple, c’est une histoire des quartiers ouest et gare de Strasbourg qui est reconstituée, et l’on mesure l’évolution de la notion de “squat”, vers un usage temporaire de friches urbaines et autres territoires abandonnés, tolérés puis intégrés et aménagés depuis par l’économie sociale et environnementale.
Séance précédée par un court-métrage issu des collections MIRA, Cinémathèque régionale numérique
SPORTS #1
de Pierre Schmidt [1956] – 2min
Massée sur les quais ou au-dessus des ponts, une foule de spectateurs assiste au combat de jouteurs nautiques en 1956 à Strasbourg.
SÉANCE SPÉCIALE : LONG-MÉTRAGE AUTOPRODUIT / 1h20
En présence du réalisateur Marc Lahore
En partenariat avec la plateforme Outbuster, l’autre cinéma
« Si vous connaissez le jeu du jokari, alors vous comprendrez tout l'(en)jeu du film, et à quel point un titre et une actrice en disent long sur la complexité du cerveau humain. Entre mémoire défaillante et solitude angoissante, ce thriller psychologique dépeint une enquête en puzzle, que la protagoniste principale tente désespérément de résoudre. Nous avons droit à un film magistral au montage surprenant, à l’intrigue glaçante, qui nous propulse quelques années plus tôt durant la pandémie mondiale qui nous a tous confinés. Le lieu le plus sûr (la maison) devient un terrain de cache-cache avec notre propre conscience. Julieta Salz nous livre une performance à couper le souffle, et Marc Lahore (réalisateur) nous prouve encore une fois que : pour raconter une bonne histoire, “nous avons juste besoin d’une caméra… et d’une actrice. »
COMPÉTITION DOCUMENTAIRE #1 – Dans le cadre du Festival du Film de l’Est
Double-séance en partenariat avec Le Lieu Documentaire et Focus Films Grand Est
SHÂD BÂSH
d’Hélène Rastegar
Ana Films / 79′ [2024]
Bâbâdjoun, mon cher papa, ça ressemble à quoi l’Iran maintenant ? Et si j’y allais ? La grande Histoire a redistribué les cartes de notre histoire personnelle ; créé des nœuds et des carences. Aller en Iran est un élan vers toi qui a tant manqué à ma vie. Mais suis-je capable d’aller dans ce pays que tu as fui ?
Dans la mémoire de mon cœur, les vers d’un poème persan que tu m’as appris : “Rien ne reste, tout passe, tout change, alors vis dans la joie”. Bâbâdjoun, saurons-nous rattraper le temps perdu avant de disparaître ?
Séance précédée du court-métrage
REINE
d’Emma Chevalier | 10’ [2021]
Kamille rêve de devenir actrice, alors qu’elle ne se voit attribuer que des rôles d’hommes au conservatoire de théâtre. Interrogeant la place de la transidentité dans l’art et dans le quotidien, qu’est-ce que c’est que d’être une femme dans ce monde ?
Séance introduite par un court-métrage issu des collections MIRA, Cinémathèque régionale numérique
L’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES
de Jeanne-Marie de Cointet [1989] – 2minÀ la fin des années 80, une femme tient la caméra et un père son enfant. Des instants de tendresse qui redessinent l’image de l’homme au sein du foyer.
Tarifs habituels