Requiem pour mon village, un film réalisé par Vincent Froehly – FR – 2024 – 52 min.
Que reste-t-il d’un village lorsque le collectif disparaît et que l’individualisme s’installe ? À travers l’exemple de Liebsdorf, petit village alsacien, le réalisateur explore l’érosion du lien social face à la fermeture des écoles, des commerces et des associations, tout en questionnant l’avenir du «vivre ensemble» dans un contexte de repli identitaire et de montée des extrêmes.
La projection sera suivie d’un échange en présence du réalisateur Vincent Froehly et de Maurice Wintz, sociologue intervenant dans le film.
Projection gratuite, sur réservation sur le site du Cosmos ou en billetterie
Tous les jeudis un groupe d’étudiant·es de l’université d’Ibadan au Nigeria organise un ciné-club. Regarder ensemble des films libère la parole et va transformer ce simple rendez-vous cinéphile en véritable agora où s’élabore une pensée critique, politique et militante. Cette jeunesse, à qui on dit qu’elle a la tête dure et vide comme une noix de coco, va s’emparer de ce qualificatif méprisant et l’ériger comme un étendard dans sa lutte pour un meilleur Nigeria.
« On nous appelle la génération smartphone, des jeunes paresseux, irresponsables, sans emploi, la tête dure et creuse comme une noix de coco. Et si on reprenait ces insultes, qu’on se les réappropriait, qu’on les renvoyait à la figure de la vieille génération pour leur faire savoir que nous pouvons être tout cela et fabuleux malgré tout ? » Oluwatosin Faith Kolawole
! ÉVÉNEMENT !
Séance présentée et suivie d’une rencontre avec le réalisateur
Le lundi 2 décembre, la première séance de Coconut Head Generation au Cosmos (19H30 en Grande salle) sera accompagnée par les étudiant·es de la Haute école des Arts du Rhin qui présentera et modérera la rencontre avec le réalisateur Alain Kassanda.
En partenariat avec la HEAR et le FémiGouin’Fest
Ciné-débat en présence de la réalisatrice.
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Dans le cadre des OFF des Assises européennes de lutte contre les violences faites aux femmes,
Le(s) temps de la Femme – Projection-discussion autour du documentaire Ménopause, les femmes en parlent (2023, 52 minutes) de Julie Talon
Vieillir révèle le regard de notre société sur le rôle attendu des femmes. Depuis le XIXème siècle, l’approche médicale et sociétale a qualifié le temps de la ménopause comme une pathologie là où la culture chinoise y voit « un changement d’énergie ».
Comment le vieillissement du corps des femmes est devenu un enjeu politique ? Accueillir le vieillissement des corps dans la joie est – il encore possible ? A quelles conditions ?
La table ronde propose d’échanger sur la construction culturelle et sociale de la ménopause et les politiques publiques qui prennent en compte la santé des femmes.
Avec Elise Thiébaut, autrice et journaliste, Mariane Moller, Directrice des ressources humaines (Ville de Strasbourg), Lara Ferry, Cheffe de projet en charge de l’égalité professionnelle et de la qualité de vie au travail (Ville de Strasbourg) et Julie Talon, réalisatrice du documentaire
En partenariat avec Focus Films Grand Est
Le règlement de la guerre et de la paix (1945-1950)
Un montage de 45 minutes réalisé par Sophie Desgeorge à partir des collections de MIRA
Les collections de MIRA permettent de dessiner le paysage politique de l’après-guerre, entre deuil et nécessité de rendre justice. À la Libération, et malgré l’allégresse générale, les douleurs et les rancœurs accumulées au cours des quatre années d’Occupation s’expriment parfois publiquement. Les collaborateurs ou présumés tels sont recherchés. MIRA dispose notamment d’images inédites sur le procès du Gauleiter Robert Wagner, responsable administratif de l’Alsace et du Bade, qui se tient devant le tribunal militaire de Strasbourg au printemps 1946 et où il sera condamné à mort. En parallèle, les Alsaciens doivent reconstruire le territoire à la suite de la destruction des villes par les combats. Après les cortèges funèbres en l’honneur des victimes de la guerre, les projets de commémoration à plus vaste échelle visent enfin à nourrir une culture de la mémoire qui reste à ce jour fondamentale.
En présence de
Christian Bonah, historien des sciences
Frédérique Neau-Dufour, docteure en histoire, spécialiste de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale
Précédé de
Souviens-toi
Avant-programme – 20 minutes
Un court-métrage de Léo Lefrançois, auteure-réalisatrice, lauréate de l’appel à projets Nouveaux regards #2 proposé par MIRA à partir de ses collections
Souvenirs communs, événements fortuits, aventures ou cauchemars, comment se vit le quotidien en temps de guerre, lorsqu’on est un enfant, et que l’on croit encore que la petite souris remplace notre dent sous l’oreiller par un sou ?
Entrée libre dans la limite des places disponibles, réservation conseillée.
La projection sera suivie par un verre de l’amitié au Bardu (Cosmos) !
Une projection organisée dans le cadre du cycle « Vivre et filmer l’Annexion et la Libération de l’Alsace. Quand les amateurs filment la grande Histoire » qui a obtenu le Label Mission Libération de l’État.
SÉANCE UNIQUE !
Depuis les tout-puissants milliardaires de Napa en Californie, en passant par les rivalités entre deux dynasties aristocratiques florentines, jusqu’aux batailles de trois génération d’une famille bourguignonne, qui résiste pour conserver ses quelques hectares de vignes, Mondovino met en scène sur trois continents la saga des successions dans le monde du vin.
Mondovino de Jonathan Nossiter est projeté en guise d’amuse-bouche du salon Phare Ô Vins qui aura lieu les 26 et 27 octobre au Phare Citadelle. Le Bardu Cosmos (bar-restaurant du cinéma) proposera dès 18h un mini-salon où vous pourrez retrouver la fine fleur des vigneron·nes alsacien·nes : Emma & Louise Meyer, Fanny et Jules Kleinknecht, Yannick Meckert, Leonard Dietrich, Jacques Bentz et Jean-Pierre Frick.
La projection sera présentée par Jean-Pierre Frick et suivie d’un débat.
SÉANCE SPÉCIALE : LONG-MÉTRAGE AUTOPRODUIT / 1h20
En présence du réalisateur Marc Lahore
En partenariat avec la plateforme Outbuster, l’autre cinéma
« Si vous connaissez le jeu du jokari, alors vous comprendrez tout l'(en)jeu du film, et à quel point un titre et une actrice en disent long sur la complexité du cerveau humain. Entre mémoire défaillante et solitude angoissante, ce thriller psychologique dépeint une enquête en puzzle, que la protagoniste principale tente désespérément de résoudre. Nous avons droit à un film magistral au montage surprenant, à l’intrigue glaçante, qui nous propulse quelques années plus tôt durant la pandémie mondiale qui nous a tous confinés. Le lieu le plus sûr (la maison) devient un terrain de cache-cache avec notre propre conscience. Julieta Salz nous livre une performance à couper le souffle, et Marc Lahore (réalisateur) nous prouve encore une fois que : pour raconter une bonne histoire, “nous avons juste besoin d’une caméra… et d’une actrice. »