Producteur de télévision parisien à succès, Joachim avait tout plaqué - enfants, amis, ennemis, amours et remords – pour repartir à zéro en Amérique à l’aube de ses quarante ans. Il revient avec une tournée de strip-teaseuses «New Burlesque» à qui il a fait fantasmer la France… Paris !
La critique note que Mathieu Amalric endosse, devant la caméra, le costume d’un producteur à l’ancienne. « Inspiré de Colette, illuminé par les filles du new burlesque, Tournée est, aussi, un hommage à ces producteurs qui, tel Bernard Palissy, sont capables de brûler leurs meubles pour financer leurs rêves ». Comme « Claude Berri qui hypothèque sa maison pour payer les dernières scènes de Tess de Roman Polanski », écrit Thierry Gandillot dans Les Échos. « La moustache, c’est en hommage à Paulo Branco, l’un des derniers aventuriers de la profession », et producteur du second long métrage de Mathieu Amalric, Le Stade de Wimbledon en 2000. « Le personnage évoque un autre producteur, Jean-Pierre Rassam, mort de démesure », souligne Jean-Marc Parisis du Point. De fait, poursuivent Serge Kaganski et Jean-Baptiste Morain des Inrockuptibles, « Tournée rend hommage à une vision artisanale du cinéma, aux entrepreneurs de spectacle à la fois flamboyants et casse-cou, à la beauté émouvante des corps et des visages non formatés ».
– Revue de presse par La Cinémathèque française