Nicolas, fils aîné d’une famille riche sous l’emprise d’une mère redoutable femme d’affaires, passe ses journées dans la grande ville voisine. Il y travaille, loin de son milieu d’origine, comme laveur de carreaux et plongeur dans un bistrot. Parfaitement lucide sur son cercle fermé de snobs cupides, il ne remarque pas du tout la bassesse de ses nouvelles relations : commerçants, petits-bourgeois, jeunes voyous. Comment cette ville va-t-elle accueillir ce fanfaron de Nicolas, nonchalant et crédule ?
Adieu, plancher des vaches ! procure une joie intense, un sentiment d’euphorie qui persiste longtemps après la projection. Peut-être parce que ce film oublie d’en imposer et de s’imposer, qu’il laisse son spectateur libre de choisir ce qu’il veut dans la vaste fresque qui lui est proposée, libre de rêver à d’autres raccords et d’autres collisions, d’imaginer à sa guise d’autres possibles et d’autres combinaisons, libre aussi de laisser quelques données pour mieux en prendre d’autres.
– Les Inrockuptibles