Les Ours gloutons au Pôle Nord

Kateřina Karhánková

43 min2024


Cycle #16 En danse(s)À partir de 3 ansYoupi c'est les vacances !Jeunes publicsAnimation


Les mois d’hiver dans leur cabane, Nico et Mika, deux ours inséparables, ont fort à faire : réparer les fuites du toit alors qu’ils préféreraient faire des gâteaux bien au chaud, tenter de résister à l’hibernation en buvant du café pour profiter des joies de la neige…
Mais le meilleur moment, c’est quand même partir au bout du monde pour le fameux festival de sorbets organisé par leur amie, Madame Ourse polaire. L’hiver est peut-être la plus belle des quatre saisons, même pour les ours, après tout !

Les mois d’hiver dans leur cabane, Nico et Mika, deux ours inséparables, ont fort à faire : réparer les fuites du toit alors qu’ils préféreraient faire des gâteaux bien au chaud, tenter de résister à l’hibernation en buvant du café pour profiter des joies de la neige… Mais le meilleur moment, c’est quand même partir au bout du monde pour le fameux festival de sorbets organisé par leur amie, Madame Ourse polaire. L’hiver est peut-être la plus belle des quatre saisons même pour les ours après tout !

Shrek 2

Conrad Vernon, Kelly Asbury, Andrew Adamson

US1H232004


Cycle #16 En danse(s)Youpi c'est les vacances !Jeunes publicsÀ partir de 6 ans


Devenus de jeunes mariés, Shrek et Fiona rentrent de leur heureuse lune de miel. Ils sont invités par les parents de Fiona à venir dîner dans leur royaume, à Fort Fort Lointain. Mais ils ne se doutent pas que leur fille est devenue une ravissante ogresse… Ce mariage met par ailleurs en péril l'avenir et les projets les plus secrets du Roi…

Devenus de jeunes mariés, Shrek et Fiona rentrent de leur heureuse lune de miel. Ils sont invités par les parents de Fiona à venir dîner dans leur royaume, à Far Far Away. Mais ils ne se doutent pas que leur fille est devenue une ravissante ogresse… Ce mariage met par ailleurs en péril l’avenir et les projets les plus secrets du Roi…

Bande à part

Jean-Luc Godard

FR1H351964


Cycle #16 En danse(s)Version restaurée


Les mésaventures tragi-comiques de deux jeunes malfrats, Frantz et Arthur, qui, avec l'aide d'Odile, jeune fille naïve, tentent un coup minable : dérober une somme d'argent volée au fisc par l'oncle d'Odile…

Genre : western de banlieue (dixit Godard). Derrière « bande à part », il faut entendre déviance, contrebande ou encore dandysme. Les dandys sont ici des jeunots attardés — Sami Frey, Claude Brasseur, derrière leur pupitre du cours d'anglais — qui s'amourachent d'une Anna Karina plus Lillian Gish que jamais, avec ses tresses et sa jupe plissée. Leur vie ressemble à du cinéma, à une série B de Joseph Lewis mâtinée de francité.

– Télérama

Deux larrons en quête de mauvais coup, Frantz et Arthur, s’arrangent pour faire la connaissance d’une étudiante qui loge chez une excentrique vieille dame dans une villa isolée près de Joinville. Odile, la jeune femme, leur confirme que son hôtesse dissimule, dans un coffre, un beau paquet de billets. Après une première tentative de cambriolage avortée, les trois amis reviennent à la charge. Surpris par la vieille dame, ils la bâillonnent et l’enferment avant de se mettre en quête du magot. Hélas, leur butin est bien loin d’égaler leurs rêves et les cambrioleurs amateurs délivrent leur captive. Arthur juge Odile responsable de ce lamentable échec…

Touché

Ramona Poenaru

FR1H042023


Cycle #16 En danse(s)Production locale

RÉSERVATION


La projection de Touché du dimanche 26 janvier à 15H40 sera présentée par Ramona Poenaru, réalisatrice du film, et suivie d'un échange avec le public au salon du Cosmos.

Sainte-Marie-aux-Mines, en Alsace rurale. Un lycée professionnel. 

Une classe d'élèves de Première ASSP (Assistance, Soins et Services à la Personne) vivent pour la première fois une expérience de danse contemporaine basée sur le contact improvisation. Pendant un trimestre, une compagnie de danse les accompagne dans cette découverte. Entre cours professionnels où l'on apprend comment prendre en charge un corps et les ateliers de danse qui prennent appui sur le contact, les adolescents vivront une expérience corporelle inédite qui leur ouvrira des chemins vers une connaissance d'eux-mêmes et des autres. Le film leur donne la parole et l'image, en suivant ce cheminement depuis leur perspective. 

Les projections de Touché seront précédées du court métrage produit localement Gömböc réalisé par Vincent Vicario.

Climax

Gaspar Noé

FR1H332018


Cycle #16 En danse(s)


Interdit aux mineurs de moins de 16 ans.

Une troupe de danseurs se retrouve pour une fête de fin de répétitions, avant une tournée américaine. Dans un hangar, on a installé un petit buffet avec de la sangria, et une platine au-dessus de laquelle est tendue une énorme banderole tricolore. Ils se déhanchent au son de "Supernature", le tube disco de Cerrone. La soirée vire au chaos quand quelqu'un est soupçonné d'avoir drogué la sangria. Une jeune femme titube, sans fin, dans un couloir à l'éclairage vert. Une autre frappe au ventre sa condisciple enceinte. C'est d'une violence telle que, pour le protéger, une des danseuses enferme son fils, le seul enfant présent, dans le local électrique du bâtiment…

"Extase puis carnage sur la piste de danse. Fasciné par les pulsions juvéniles de vie et de mort, le cinéaste signe un ovni romantico-gore stupéfiant"

Télérama

Une vingtaine de jeunes danseurs de danses urbaines, réunis pour une répétition, se retrouvent drogués à leurs dépends et laissent place à leurs névroses et psychoses. Certains se sentent au paradis pendant que la plupart plongent en enfer.

Boogie Nights

Paul Thomas Anderson

US2H351998


Cycle #16 En danse(s)


En 1977, le jeune Eddie Adams est plongeur dans une boîte de nuit à la mode de San Fernando Valley, banlieue de Los Angeles. Sa vie de famille n'est pas rose entre un père muet et une mère hystérique qui lui reproche d'être un raté. C'est alors qu'il fait la connaissance de Jack Horner, qui va le propulser dans le monde du cinéma porno. À une époque où le sexe est un plaisir sans danger et le plaisir une industrie, Eddie devient une star internationale sous le nom de Dirk Diggler.

"À tous les niveaux, Boogie Nights respire l'amour du travail bien fait. C'est aussi vrai pour l'équipe qui a travaillé à faire ce film que pour celle que le film décrit: différents types de cinéma, même envie de se donner à fond, en toute sincérité, quitte à frôler la maladresse."

– Thomas Messias pour Slate

En 1977, le jeune Eddie Adams est plongeur dans une boîte de nuit à la mode de San Fernando Valley, banlieue de Los Angeles. Sa vie de famille n’est pas rose entre un père muet et une mère hystérique qui lui reproche d’être un raté. C’est alors qu’il fait la connaissance de Jack Horner, qui va le propulser dans le monde du cinéma porno. À une époque où le sexe est un plaisir sans danger et le plaisir une industrie, Eddie devient une star internationale sous le nom de Dirk Diggler.

Showgirls

Sans famille, sans amis et sans argent, Nomi Malone débarque à Las Vegas pour réaliser son rêve : devenir danseuse. À peine arrivée, elle se fait voler sa valise par l’homme qui l’a prise en stop. Perdue dans la ville, Nomi doit son salut à Molly Abrams, costumière au «Cheetah», un cabaret réputé de la ville. Molly lui trouve un job de stripteaseuse dans une boîte où elle fait elle-même quelques extras. Cristal Connors, la vedette du «Cheetah», très attirée par Nomi, la fait engager dans son show, où elle gravit rapidement les échelons. Dans les coulisses impitoyables de Vegas, Nomi devient très vite une rivale gênante.


Un film à poil ? Plus ouvertement sexuel que Basic InstinctShowgirls ne s’embarrasse effectivement pas de vernis. Finies les couvertures scénaristiques, le vitriol planqué dans les plis du thriller (Basic Instinct, Robocop) et du film de science-fiction (Starship Troopers, Total Recall). Ici, les faux-ongles, les faux-cils et les nippies ne sont plus que cache-misères dérisoires, masquant à grand peine une Amérique débarrassée de ses oripeaux, vulgaire, vile et obscène. Porté par le triomphe de Basic Instinct trois ans plus tôt, le sulfureux duo Verhoeven-Eszterhas pousse les curseurs très loin. Trop loin. Le film est tellement cru, la charge tellement violente, que le retour de bâton sera à l’avenant : bide commercial, Showgirls récolte une douzaine de nominations aux Razzie Awards (l’équivalent des Oscars pour les pires films de l’année) et une mémorable volée de bois vert. Mais depuis quelques années, dans le sillage de Rivette, un lent mouvement critique s’opère, réévaluation par le haut du film et de sa beauté secrète − un ouvrage très sérieux, et sobrement intitulé : It Doesn’t Suck: Showgirls, est d’ailleurs sorti l’an dernier aux États-Unis. « It Doesn’t Suck » (« Ça n’est pas de la merde ! »), c’est ce que répète à l’envi Nomi Malone, héroïne de ce film mal-aimé − pourtant l’un des préférés de son auteur. Vingt ans ont passé, les scandales aussi. Il est temps de revoir Showgirls.

– Xavier Jamet pour La Cinémathèque Française

Le Petit hérisson dans la brume et autres merveilles

Un film culte pour Hayao Miyazaki, Isao Takahata, Michel Gondry, Nick Park… Une redécouverte qui a enchanté petits et grands au cinéma cette année !

LA MOUFLE, de Roman Katchanov (1967 – 10 min – stop motion)
Une petite fille aimerait avoir un chien, comme les autres enfants, mais sa mère refuse. Par miracle, sa moufle se métamorphose en chiot, et sa journée devient aussi trépidante qu’inattendue…

IL ETAIT UNE FOIS UN CHIEN de Edouard Nazarov (1982 – 10 min – dessin animé)
Un vieux chien fatigué se fait chasser par ses maîtres car il ne fait plus peur aux voleurs. Il part dans la forêt, où il rencontre son vieil ennemi le loup, qui va pourtant l’aider à  reconquérir le cœur des humains. Touchant et drôlissime.

LE LIONCEAU ET LA TORTUE de Inessa Kovalevskaya (1974 – 9 min – dessin animé)
Un jeune lionceau croise le chemin d’une tortue, couchée confortablement au soleil et occupée à chanter. Elle accepte de lui apprendre sa chanson, vont-ils devenir les meilleurs amis du monde ?

LE PETIT HERISSON DANS LA BRUME de Youri Norstein (1975 – 10 min – papier découpé)
Un petit hérisson traverse la forêt pour rendre visite à son ami l’ourson. En chemin, il s’aventure dans le brouillard, où l’attendent autant de dangers que de découvertes merveilleuses… Elu meilleur film d’animation de tous les temps !

Quatre grands classiques de l’animation soviétique des années 60 à 80. Lionceau, hérisson, chien et loup sont les héros d’émouvantes et pétillantes aventures inspirées de contes ukrainiens et de chansons populaires de l’Est. Quatre joyaux d’animation, sublimes de délicatesse et de drôlerie, qui
valent à leurs auteurs une reconnaissance mondiale. Norstein, une référence majeure pour Miyazaki et Takahata, est un des plus grands cinéastes de tous les temps. Le Petit hérisson est son chef-d’œuvre !

Fantasia

Ce chef-d’œuvre intemporel de Walt Disney est une célébration de sons et lumières de huit séquences, alliant musique classique et animations innovantes de l’époque. Admirez « La Suite Casse-Noisette », « L’Apprenti Sorcier », « La Danse des Heures » et « Une Nuit sur le Mont Chauve ». Écoutez la musique prendre vie, regardez les images exploser en chanson et vivez l’exaltation de Fantasia.

Boogie Nights

En 1977, le jeune Eddie Adams est plongeur dans une boîte de nuit à la mode de San Fernando Valley, banlieue de Los Angeles. Sa vie de famille n’est pas rose entre un père muet et une mère hystérique qui lui reproche d’être un raté. C’est alors qu’il fait la connaissance de Jack Horner, qui va le propulser dans le monde du cinéma porno. À une époque où le sexe est un plaisir sans danger et le plaisir une industrie, Eddie devient une star internationale sous le nom de Dirk Diggler.

« À tous les niveaux, Boogie Nights respire l’amour du travail bien fait. C’est aussi vrai pour l’équipe qui a travaillé à faire ce film que pour celle que le film décrit: différents types de cinéma, même envie de se donner à fond, en toute sincérité, quitte à frôler la maladresse. »

– Thomas Messias pour Slate

Climax

Interdit aux mineurs de moins de 16 ans.

Une troupe de danseurs se retrouve pour une fête de fin de répétitions, avant une tournée américaine. Dans un hangar, on a installé un petit buffet avec de la sangria, et une platine au-dessus de laquelle est tendue une énorme banderole tricolore. Ils se déhanchent au son de « Supernature », le tube disco de Cerrone. La soirée vire au chaos quand quelqu’un est soupçonné d’avoir drogué la sangria. Une jeune femme titube, sans fin, dans un couloir à l’éclairage vert. Une autre frappe au ventre sa condisciple enceinte. C’est d’une violence telle que, pour le protéger, une des danseuses enferme son fils, le seul enfant présent, dans le local électrique du bâtiment…

« Extase puis carnage sur la piste de danse. Fasciné par les pulsions juvéniles de vie et de mort, le cinéaste signe un ovni romantico-gore stupéfiant »

Télérama

Black Swan

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateur·ices.

Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily…

Si Black Swan fait le choix de dépeindre la danse classique dans ses aspects les plus sombres, cette obscurité n’est pas sans virtuosité. Darren Aronofsky pousse les stéréotypes à l’extrême. Pourtant, l’on ne peut s’empêcher de reconnaître la performance narrative et scénaristique orchestrée autour des thématiques complexes de la découverte du soi profond. Quête de liberté, de perfection et d’émancipation : à travers le personnage de Nina – pour lequel Natalie Portman remporte l’Oscar de la meilleure actrice en 2010, c’est le passage de l’enfance à l’âge adulte que le réalisateur dépeint sous le tulle, les violons et.. quelques épines noires.

– Aude Cuilhé pour Maze

Frances Ha

Une New-Yorkaise (qui n’a pas vraiment d’appartement) espère intégrer une troupe de danse (alors qu’elle n’est pas vraiment danseuse) et se jette à corps perdu dans ses rêves, alors même que la possibilité de les voir se réaliser s’amenuise.


« Je ne suis pas encore une vraie personne »,
 dit Frances, 27 ans. Avec ce film américain funambule et drôle, on plonge dans les tourments d’une génération qui a quitté l’adolescence depuis longtemps sans parvenir à aborder la terre ferme d’un hypothétique âge adulte. L’héroïne n’est plus étudiante, mais elle ne travaille pas. Elle ne vit plus chez ses parents, mais elle cherche toujours son chez-soi. Elle incarne cet entre-deux, autour de la trentaine, qui peut s’éterniser, devenir un destin par défaut.

Télérama

Parle avec elle

Benigno, un jeune infirmier, et Marco, un écrivain d’une quarantaine d’années, se rendent, chacun de son côté, à un spectacle de Pina Bausch, Café Müller. Ils sont assis l’un à côté de l’autre. La pièce est si émouvante que Marco éclate en sanglots. Apercevant les larmes de son voisin, Benigno aimerait lui faire part de son émotion, mais il n’ose pas. Quelques mois plus tard, les deux hommes se retrouvent dans d’autres circonstances, à la clinique El Bosque, où travaille Benigno. Lydia, la petite amie de Marco, torero professionnel, est plongée dans un profond coma suite à un accident survenu lors d’une corrida. Benigno, quant à lui, est au chevet d’Alicia, une jeune danseuse également dans le coma. Lorsque Marco passe à côté de la chambre d’Alicia, Benigno, sans hésiter, s’approche de lui. C’est le début d’une grande amitié quelque peu mouvementée.

Hairspray

Pour connaître les dernières danses à la mode et être dans le coup, tous les jeunes gens se précipitent après l’école pour regarder le « Corny Collins Show » à la télé. Tracy, qui a la coiffure la plus volumineuse du quartier mais se trouve un peu grosse, époustoufle tout le monde par sa façon de danser le madison. Elle est finalement sélectionnée par le jury du show. Même ses parents sont fiers parce qu’ils font ainsi partie du « show-biz ». Mais des rivalités et des jalousies surgissent !

L’Amour sorcier

En Andalousie, dans un village de gitans. Deux pères ont décidé d’unir leurs enfants, Candela et José, qui sont encore adolescents. Dans l’ombre, Carmelo, un jeune garçon amoureux de Candela, est au désespoir. Mais dix ans passent et le projet s’accomplit. Carmelo n’a pas cessé d’aimer Candela. José, très peu fidèle, courtise très rapidement la belle Julia. Lors d’une rixe entre les nombreux prétendants de la belle, il est tué. Carmelo reprend espoir, mais il est suspecté et condamné à quatre ans de prison pour le meurtre de José. À l’issue de son séjour carcéral, il aime toujours Candela et la supplie enfin de l’écouter. Mais cette dernière est possédée par le fantôme de José…