L’Emprise

Un étudiant en médecine s’éprend d’une serveuse et ne peut se défaire de son emprise.

L’Evadée

Chuck Scott, vétéran de guerre, tombe amoureux de Lorna, la femme d’un gangster. Iels décident de s’enfuir ensemble, provoquant la colère sadique du truand.

La Rue rouge

Un humble caissier, peintre amateur, se ronge d’ennui quand il s’éprend d’une jeune femme qui l’entraîne dans une dérive mortifère…

Pitfall

Un agent d’assurances se laisse prendre au piège d’une liaison aux lourdes conséquences…

Johnny s’en va-t-en guerre

Joe Bonham décide de s’engager pour aller combattre sur le front pendant la Première Guerre mondiale. Il est très gravement blessé par un obus. Le personnel décide pour le sauver de l’amputer. Ne pouvant plus ni parler, ni entendre, ni sentir, il est conscient. Il tente de communiquer et se souvient de son histoire.

L’Enfance nue

Trimballé de famille en famille, le petit François collectionne les bêtises en véritable champion des 400 coups. Son cas difficile trouve refuge chez Pépère et Mémère où il est placé en tant qu’enfant
de l’Assistance. Déchirant film sur l’enfance, le premier long métrage de Maurice Pialat signe le manifeste de son cinéma exigeant une « mise à nu » de la réalité.

A nos amours

À quinze ans, Suzanne découvre avec lucidité et une certaine amertume que ce qu’elle aime faire avec les hommes, c’est l’amour et rien d’autre. Le reste ne serait-il qu’ennui ou illusion ?

Suspiria

Suzy, une jeune Américaine, débarque à Fribourg pour suivre des cours dans une académie de danse prestigieuse. À peine arrivée, l’atmosphère du lieu, étrange et inquiétante, surprend la jeune fille. Et c’est là qu’une jeune élève est spectaculairement assassinée. Sous le choc, Suzy est bientôt prise de malaises. Et le cauchemar ne fait qu’empirer : le pianiste aveugle de l’école meurt à son tour, égorgé par son propre chien….

L’Année des treize lunes

Avec Volker Spengler, Ingrid Caven, Gottfried John
Interdit aux – de 16 ans

Sur les bords du Main, Elvira se fait ruer de coups après s’être fait passer pour un homme auprès d’homosexuels. En piteux état, elle retourne chez elle et se dispute avec son ami. Mais en tentant de vouloir l’empêcher de la quitter, elle se fait renverser par une voiture…

Le film est un hommage que Rainer Werner Fassbinder rend à son ancien amant, Armin Meier, comédien que l’on voit apparaître, entre autres, dans Maman Kusters s’en va au ciel (Ernst, le fils d’Emma). Le destin tragique du comédien (qui s’est suicidé le jour de l’anniversaire du réalisateur) a inspiré ici le personnage transsexuel d’Elvira qui part à la recherche de son ancien amant, mais aussi des raisons de ses traumas. Tout au long de sa trajectoire, ce personnage complexe sera accompagné par Zora, une prostituée paumée mais profondément humaine et qui l’accompagnera jusqu’aux portes de l’enfer.

Cette histoire tendre et puissante est celle d’un individu parti en quête d’un amour jamais vécu et qui repousse sans cesse les limites de ce qu’il est prêt à endurer pour le vivre. Ingrid Caven dans ce film surprend et émeut jusqu’aux larmes.

Amerika, rapports de classe

Un jeune homme est envoyé à New York pour apprendre les affaires auprès de son oncle. L’adaptation du roman éponyme de Kafka, déconstruction des rapports de classe à l’œuvre enAmérique. L’écrivain praguois, qui ne s’était jamais rendu aux États-Unis, avait construit sa rhétorique sur la base de documents.

Les Straub, eux, connaissent parfaitement les mécanismes de l’oppression capitaliste, qu’ils dissèquent ici avec une précision janséniste, diamétralement opposée aux efforts expressionnistes d’un Welles (Le Procès) ou d’un Soderbergh (Kafka). L’apparente austérité de la mise en scène cache un découpage savant qui, tout en remettant constamment le jeune héros à sa place, ne cède en rien sur sa dignité prolétaire. Victime, mais jamais martyr, l’un des plus beaux héros straubiens.

Séance présentée par Sadia Robein et Gwenaël Citérin, Responsable Arts et Iconographie, Bibliothèque nationale et universitaire.

En partenariat avec la Bibliothèque nationale et universitaire et dans le cadre de Strasbourg capitale mondiale du livre.

Andreï Roublev

À travers une série de tableaux, le film raconte le périple dans la Russie moyenâgeuse du peintre d’icônes Andreï Roublev. Tout juste sorti du monastère, cet artiste va se confronter à la beauté, mais aussi à la violence du monde.

Falstaff

L’Angleterre au début du 15e siècle. Henry Bolingbroke, devenu le roi Henry IV après le meurtre de Richard II, est attristé par la conduite de son fils Harry, qui, plutôt que de penser aux affaires du royaume, passe son temps à boire et à s’amuser en compagnie du truculent chevalier Falstaff. Quand une rébellion menace la légitimité d’Henry IV, Harry décide de regagner la confiance de son père en montrant sa valeur au combat. Mais pour devenir roi, Harry devra aussi sacrifier ses amitiés d’antan, à commencer par celle de Falstaff…

La Vengeance du dragon noir

À l’âge de six ans, Tsai Ying-jie assiste au massacre de sa famille orchestré par cinq seigneurs malfaisants, dans le but de s’emparer de la légendaire Épée Chasseuse d’Âmes. Bien des années plus tard, devenu maître dans le maniement de la lame, le jeune homme part à la recherche des assassins de ses parents afin de venger leur mort. Au cours de sa quête meurtrière, Tsai Ying-jie sera secouru par l’intrépide Hirondelle. Mais il ignore que cette dernière n’est autre que la fille de Yun Chung-chun, l’un des hommes sur sa liste…

Première incursion du réalisateur taïwanais Joseph Kuo dans le wu xia pianLa Vengeance du dragon noir retrace la quête à la fois sanglante et merveilleuse du valeureux Tsai Ying-jie, dans la lignée des premiers chefs-d’œuvre de King Hu (L’Hirondelle d’orDragon Inn). Le cinéaste Joseph Kuo (Les 7 Grands Maîtres de Shaolin) mêle avec brio aventure et romantisme pour aborder les thèmes traditionnels du genre comme la vengeance et le courage, mais s’en démarque toutefois par son humanisme inattendu et la profondeur psychologique de son héros.

Le Lion en hiver

1183, à la cour du château de Chinon. Après avoir levé la peine de prison d’Aliénor d’Aquitaine, son mari, le roi Henry II, entend régler avec elle la question de la succession du trône d’Angleterre. Mais les profondes dissensions entre les deux époux et la rivalité des trois fils, Richard, Geoffroy et John, menacent de plonger le royaume dans la tourmente…

Peter O’ Toole en souverain bourru et roublard est excellent et atteint des sommets lorsqu’il tombe le masque. Les déchirements du monarque et du père se confondent progressivement lorsqu’il se rend compte qu’aucun de ses fils n’est digne de lui. Quant à Katharine Hepburn, c’est tout simplement l’une des plus grandes interprétations de sa carrière, pourtant déjà bien lotie. Elle incarne idéalement la grandeur associée à Aliénor d’Aquitaine tout en en illustrant le déclin, une vieille femme brisée refusant de ne plus être le centre du monde et jamais remise de la perte de son seul vrai amour. Timothy Dalton, débutant en roi de France, se montre très convaincant et charismatique également. Le film trahit ses origines théâtrales dans le bon sens du terme et bien que reposant essentiellement sur les longues joutes verbales, celles-ci sont toujours mues par une mise en scène au diapason pour en distiller l’intensité. Les deux grands sommets du film en témoignent : la longue séquence dans la chambre du roi de France où chacun vient plaider en sa faveur à tour de rôle tandis que les autres épient dans la pénombre, et surtout le grand déballage final où chacun laisse éclater sa violence. L’élégance de la reconstitution – un tournage à l’Abbaye de Montmajour, au château de Tarascon et à la Cité de Carcassonne pour la France et au Pays de Galles – se fond ainsi dans le cheminement profondément intime du récit qui sait adapter ses quelques incohérences historiques (Noël pas encore fêté à ce stade du Moyen Âge) à la force de son propos. Le film sera un grand succès international et vaudra à Katharine Hepburn son troisième Oscar de la meilleure actrice. » – DVD Classik

Le Septième Sceau

De retour des croisades, un chevalier rencontre la Mort en chemin. Il lui propose une partie d’échecs afin de retarder l’échéance fatidique et de trouver des réponses à ses questionnements sur la foi. Entre-temps, le chevalier et son écuyer vont faire la rencontre de plusieurs personnages intrigants, entre une famille de troubadours et une horde de dévots fanatiques…

Le film est considéré comme un classique du cinéma mondial, ainsi que l’un des plus grands films de tous les temps. Il a établi Bergman en tant que réalisateur de renommée mondiale, contenant des scènes qui sont devenues emblématiques grâce aux hommages, à l’analyse critique et aux parodies.