Pascal, un crieur de journaux parisien au tempérament bourru et candide, se lie d’amitié avec Didier, un homme qu’il a sauvé de la noyade. Accusé à tort d’un meurtre à la suite d’une machination de Didier, Pascal va alors remuer ciel et terre pour prouver son innocence.
Avec Lino Ventura dans le rôle principal, Michel Audiard (Les Tontons flingueurs) aux dialogues, Jacques Deray (La Piscine, Borsalino) et Claude Zidi (L’Aile ou la cuisse, Les Sous-doués) dans l’équipe technique, c’est tout un pan de l’histoire du cinéma français qui se dessine!
Kelber, un marchand de tableaux, fait l’acquisition d’un faux Gauguin. Lorsqu’il prend conscience de son erreur, il décide d’intégrer la bande des faussaires dont le leader est le peintre Watroff.
Un ancien débardeur, François Cardinaud, est devenu un armateur riche et un homme important. Sa femme Marthe quitte le domicile conjugal pour retrouver son amour de jeunesse, un jeune voyou de retour d’Afrique.
Avec Lino Ventura, Jeanne Moreau et Daniel Gélin.
Simon Belin, acteur de second plan, est témoin d’un meurtre. Il dénonce le coupable, Lino Ferrari. Cette affaire lui apporte la célébrité. Ferrari, incarcéré, s’évade. Il jure de tuer Belin sous trois jours.
Dans un quartier populaire de Paris, où les policiers et un assassin de vieilles filles sévissent, le café Au P’tit Zouave offre réconfort et sécurité aux habitants modestes de la ville. Mais l’arrivée d’un homme plus fortuné et mystérieux vient perturber l’équilibre déjà précaire de l’établissement.
Vicky, danseuse, et Julian, compositeur, sont engagés dans une troupe de ballet. Tyrannique, le directeur pousse Vicky à s’identifier à l’héroïne du ballet « Les Chaussons rouges ». Elle y sacrifie tout, même son amour pour Julien.
Qualifié par De Palma de « film parfait », Les Chaussons rouges orchestre la rencontre du fantastique avec la rigueur du monde de la danse. Sur un sujet angoissant, volontiers sombre, Powell déploie un déluge de couleurs, de tulles et de paillettes pour exprimer la passion dévorante des artistes et le besoin de s’y abandonner corps et âme. D’une durée de dix-sept minutes, illuminée par la chevelure flamboyante de Moira Shearer, la superbe séquence de ballet, qui oscille entre surréalisme et grâce, résume, à elle seule, ce parcours aussi tétanisant que galvanisant vers le don de soi.
– La Cinémathèque française