La Reine Margot

Août 1572 : Marguerite de Valois, sœur du Roi Charles IX est catholique. Pour renforcer la France, Catherine de Médicis, sa mère, la marie de force au protestant Henri de Navarre. Mais le massacre de la Saint-Barthélemy qui s’annonce. Sacrifiée à la raison d’État, Margot va connaître cependant l’amour avec un autre Huguenot : le seigneur de la Mole.

En 1994, la fresque historique de Patrice Chéreau sur les tueries de la Saint-Barthélemy bouleverse le genre, tel un somptueux ballet sanglant. Et fait écho à d’autres guerres civiles, en Yougoslavie et au Rwanda.
-Télérama

Soundtrack to a Coup d’Etat

Johan Grimonprez

BE2H302025


Sortie nationaleDocumentaire

RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)


Jazz, politique et décolonisation s’entremêlent dans ce grand huit historique qui révèle un incroyable épisode de la guerre froide. En 1961, la chanteuse Abbey Lincoln et le batteur Max Roach, militants des droits civiques et figures du jazz, interrompent une session du Conseil de sécurité de l’ONU pour protester contre l’assassinat de Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo nouvellement indépendant. Dans ce pays en proie à la guerre civile, les sous-sols, riches en uranium, attisent les ingérences occidentales. L’ONU devient alors l’arène d’un bras de fer géopolitique majeur et Louis Armstrong, nommé “Ambassadeur du Jazz", est envoyé en mission au Congo par les États-Unis, pour détourner l'attention du coup d'État soutenu par la CIA…

On ressort les manuels d'histoire ! À la page "Indépendance et construction des nouveaux États", au programme de première. S'il est acquis depuis longtemps que la Belgique a commis les pires atrocités au Congo dans les années soixante, le regard que porte le documentaire "Soundtrack to a Coup d'État" sur la période est assez nouveau. -France Inter

En 1960, les Nations unies : le Sud déclenche un séisme politique, les musiciens Abbey Lincoln et Max Roach s’incrustent au Conseil de sécurité, tandis que les États-Unis envoient l’ambassadeur du jazz Louis Armstrong au Congo pour détourner l’attention de leur premier coup d’État post-colonial africain.

Queerpanorama

Jun Li

US1H272025


Sortie nationale


Un homme se glisse dans la peau de chacun de ses amants, s’appropriant leur personnalité au gré de ses rencontres. Ce n’est qu’en devenant un autre qu’il parvient à être pleinement lui-même.

Jun Li brosse moins la fresque panoramique de la jeune génération queer – promesse déceptive énoncée par le titre de son film – que le portrait pointilliste d’un personnage à l’identité mouvante. L’ambition esthétique de Queerpanorama trouve son expression dans une mise en scène à l’os: découpage réduit à sa plus simple expression, noir et blanc contrasté, dialogues sotto voce. Une forme minimaliste à l’aune des aspirations du héros: « Manger beaucoup, baiser, aller au cinéma. » Un insatiable appétit de « bouffe », de sexe, de mots et d’images contre un monde fou car déraisonnable à la (mauvaise) santé duquel trinquent ces affamés qu’on peut croiser chez Hong Sang-soo ou Éric Rohmer. Une nécessaire célébration de l’amour charnel comme réinvention de soi.
-Boris Szames pour Trois couleurs

Interdit aux moins de 12 ans

Dans une ville en éclats, un homme gay passe d’un amant à l’autre. Qu’il s’agisse d’un scientifique, d’un architecte, d’un acteur, d’un enseignant ou d’un livreur, chaque rencontre est brève – un mélange de sexe, de conversation et de jeu de rôle car ce n’est qu’en se faisant passer pour un autre, qu’en se glissant dans sa peau qu’il peut être pleinement lui-même. Au fil des maisons qu’il traverse, il observe leurs espaces de vie et réinvente, pour lui-même, les histoires qui lui ont été confiées, déclenchant des réponses inattendues, parfois troublantes.

Trans Memoria

Victoria Verseau

FR1H102025


Sortie nationale


Victoria remonte le temps pour comprendre ce qui la définit en tant que femme et se confronte alors au deuil de son amie Meril. Le film devient un espace pour partager sa douleur et les souvenirs de son opération avec Athena et Aamina, elles-mêmes au début de leur propre parcours chirurgical. En retournant en Thaïlande, elles partent à la recherche des fantômes du passé et d’un futur meilleur.

Difficile de trouver les mots justes devant ce film sans utiliser le « je ». Une fois n’est pas coutume. J’ai découvert ce film au festival EntreVues à Belfort, sans être préparée à ce que j’allais voir, uniquement guidée par cette nécessité : un documentaire écrit et réalisé par une personne concernée sur des sujets peu montrés sur grand écran – c’est encore trop rare. Car Victoria Verseau réalise ici un film sur son parcours de réassignation sexuelle et le suicide d’une de ses amies, Meril – une personne transfem. Elle revient sur les lieux qui ont scellé leur amitié : un hôtel thaïlandais où elles ont toutes les deux vécu ce moment décisif, et est accompagnée par deux de ses amies qui entament, elles, leur propre parcours chirurgical. Et de chirurgical, il y a tout : les natures mortes filmées avec distance qui racontent l’inconnu, les choses qu’on laisse advenir et celles qu’on laisse pourrir sur le côté ; l’espace froid, glacial même, vide et déshumanisé ; les paysages désolés ; ses archives personnelles, en selfie, où la réalisatrice se retrouve face à elle-même (glaçant). Victoria se raconte (de manière très explicite), montre les traces qu’elle a accumulées au cours de son hospitalisation, parle de cette amie morte en cherchant à comprendre son geste, en rassemblant des indices sur son histoire et sa disparition – le traitement de la société à l’encontre des personnes trans étant l’une des causes directes. Ce n’est pas un film léger (le monde réservé aux personnes minorisées l’est-il ?) Il est probable que vous restiez collé·es à votre siège. Il est probable que vous vous interrogiez. Et c’est là donc, toute la nécessité de ce film.
L’avis du GNCR (Groupement national des cinémas de recherche)
Cécile Becker – membre du Conseil d’administration du GNCR

⚠ TW : le film contient des scènes explicites revenant sur la chirurgie de réassignation vécue par la réalisatrice. Ces images peuvent être éprouvantes pour certaines personnes. De plus, la réalisatrice évoque une histoire personnelle relative au suicide.

La séance du 25.11 à 20H30 sera présentée et suivie d’un débat avec les membres de l’OST (Organisation Solidarité Trans) dans le cadre du ciné-club Les Écrans Transpédégouines. Plus d'informations ici.

En réalisant son rêve – celui de devenir femme – Victoria se confronte au deuil de son amie Meril. Elle réalise que la seule facon d’avancer c’est de revenir en arrière. Avec Athena et Aamina, qui initient leurs propres parcours de transition, Victoria retourne en Thaïlande à la recherche des fantômes du passé et d’un futur meilleur.

Queerpanorama

Un homme se glisse dans la peau de chacun de ses amants, s’appropriant leur personnalité au gré de ses rencontres. Ce n’est qu’en devenant un autre qu’il parvient à être pleinement lui-même.

Jun Li brosse moins la fresque panoramique de la jeune génération queer – promesse déceptive énoncée par le titre de son film – que le portrait pointilliste d’un personnage à l’identité mouvante. L’ambition esthétique de Queerpanorama trouve son expression dans une mise en scène à l’os: découpage réduit à sa plus simple expression, noir et blanc contrasté, dialogues sotto voce. Une forme minimaliste à l’aune des aspirations du héros: « Manger beaucoup, baiser, aller au cinéma. » Un insatiable appétit de « bouffe », de sexe, de mots et d’images contre un monde fou car déraisonnable à la (mauvaise) santé duquel trinquent ces affamés qu’on peut croiser chez Hong Sang-soo ou Éric Rohmer. Une nécessaire célébration de l’amour charnel comme réinvention de soi.
-Boris Szames pour Trois couleurs

Interdit aux moins de 12 ans

Trans Memoria

Victoria remonte le temps pour comprendre ce qui la définit en tant que femme et se confronte alors au deuil de son amie Meril. Le film devient un espace pour partager sa douleur et les souvenirs de son opération avec Athena et Aamina, elles-mêmes au début de leur propre parcours chirurgical. En retournant en Thaïlande, elles partent à la recherche des fantômes du passé et d’un futur meilleur.

Difficile de trouver les mots justes devant ce film sans utiliser le « je ». Une fois n’est pas coutume. J’ai découvert ce film au festival EntreVues à Belfort, sans être préparée à ce que j’allais voir, uniquement guidée par cette nécessité : un documentaire écrit et réalisé par une personne concernée sur des sujets peu montrés sur grand écran – c’est encore trop rare. Car Victoria Verseau réalise ici un film sur son parcours de réassignation sexuelle et le suicide d’une de ses amies, Meril – une personne transfem. Elle revient sur les lieux qui ont scellé leur amitié : un hôtel thaïlandais où elles ont toutes les deux vécu ce moment décisif, et est accompagnée par deux de ses amies qui entament, elles, leur propre parcours chirurgical. Et de chirurgical, il y a tout : les natures mortes filmées avec distance qui racontent l’inconnu, les choses qu’on laisse advenir et celles qu’on laisse pourrir sur le côté ; l’espace froid, glacial même, vide et déshumanisé ; les paysages désolés ; ses archives personnelles, en selfie, où la réalisatrice se retrouve face à elle-même (glaçant). Victoria se raconte (de manière très explicite), montre les traces qu’elle a accumulées au cours de son hospitalisation, parle de cette amie morte en cherchant à comprendre son geste, en rassemblant des indices sur son histoire et sa disparition – le traitement de la société à l’encontre des personnes trans étant l’une des causes directes. Ce n’est pas un film léger (le monde réservé aux personnes minorisées l’est-il ?) Il est probable que vous restiez collé·es à votre siège. Il est probable que vous vous interrogiez. Et c’est là donc, toute la nécessité de ce film.
L’avis du GNCR (Groupement national des cinémas de recherche)
Cécile Becker – membre du Conseil d’administration du GNCR

⚠ TW : le film contient des scènes explicites revenant sur la chirurgie de réassignation vécue par la réalisatrice. Ces images peuvent être éprouvantes pour certaines personnes. De plus, la réalisatrice évoque une histoire personnelle relative au suicide.

La séance du 25.11 à 20H30 sera présentée et suivie d’un débat avec les membres de l’OST (Organisation Solidarité Trans) dans le cadre du ciné-club Les Écrans Transpédégouines. Plus d’informations ici.

Soundtrack to a Coup d’Etat

Jazz, politique et décolonisation s’entremêlent dans ce grand huit historique qui révèle un incroyable épisode de la guerre froide. En 1961, la chanteuse Abbey Lincoln et le batteur Max Roach, militants des droits civiques et figures du jazz, interrompent une session du Conseil de sécurité de l’ONU pour protester contre l’assassinat de Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo nouvellement indépendant. Dans ce pays en proie à la guerre civile, les sous-sols, riches en uranium, attisent les ingérences occidentales. L’ONU devient alors l’arène d’un bras de fer géopolitique majeur et Louis Armstrong, nommé “Ambassadeur du Jazz », est envoyé en mission au Congo par les États-Unis, pour détourner l’attention du coup d’État soutenu par la CIA…

On ressort les manuels d’histoire ! À la page « Indépendance et construction des nouveaux États », au programme de première. S’il est acquis depuis longtemps que la Belgique a commis les pires atrocités au Congo dans les années soixante, le regard que porte le documentaire « Soundtrack to a Coup d’État » sur la période est assez nouveau. -France Inter

Dracula

Un acteur incarnant Dracula dans un restaurant de Transylvanie s’enfuit de la représentation, poursuivi par les clients et les propriétaires désireux de tuer le « vampire ». Parallèlement, un jeune cinéaste met sa créativité à l’épreuve des possibilités illimitées d’une fausse IA, créant un mélange surprenant d’histoires diverses, d’hier et d’aujourd’hui, sur le mythe originel de Dracula.

Dans la fiction du cinéaste roumain, en lice pour le Léopard d’or, un scénariste teste différents récits de vampire à l’aide de l’intelligence artificielle. Une tragi-comédie excessive, hilarante et désespérée.
-Le Monde

A bout de souffle

En rebond avec la sortie du film, qui raconte le tournage d’À bout de souffle, Nouvelle Vague de Richard Linklater le 8 octobre 2025, à retrouver chez nos voisins du Star, nous vous proposons de redécouvrir le premier film de Jean-Luc Godard en projection pellicule 35mm (trop classe, non ?).

Marseille, un mardi matin. Michel Poiccard vole une voiture de l’U.S. Army et prend la route nationale en direction de Paris. Énervé par une 2CV qui n’ose pas dépasser un camion, Michel double en plein virage et se fait prendre en chasse par un motard. Paniqué, il abat le policier d’un coup de revolver et s’enfuit. Le lendemain, en arrivant à Paris, Michel retrouve une jeune étudiante américaine, Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse libre. Elle veut devenir journaliste et, pour pouvoir financer ses études à la Sorbonne, vend le New York Herald Tribune sur les Champs-Élysées…

Le premier Godard est d’abord un hommage aux petits polars secs importés de Hollywood. Mais l’essentiel est ailleurs : dans « le renouvellement du style cinématographique », comme on disait dans Radio-Cinéma, l’ancêtre de Télérama. « JLG », et lui seul, marqua à ce point son territoire : montage, bande-son. Ce grand coup de neuf demeure un moment de rupture.
-Télérama

Kontinental ’25

Orsolya est huissière de justice à Cluj, en Transylvanie. Elle doit un jour expulser un sans-abri qui vit dans le sous-sol d’un immeuble du centre-ville transformé en hôtel de luxe. Un événement inattendu la met brusquement face à ses contradictions.

Le nouveau film de Radu Jude est un engin redoutable, complètement fauché et radicalement percutant. S’y racontent les grands mouvements de la Roumanie contemporaine à travers la crise introspective d’une héroïne bien de son époque. -Troiscouleurs.fr

Maman déchire

Emilie fait un film pour tenter de saisir le plus grand mystère de l’univers : sa mère, Meaud. Enfant brisée, mère punk, grand-mère géniale, féministe spontanée, elle fascine autant qu’elle rend dingue. Une odyssée intime, un voyage dans le labyrinthe de la psyché.

Invention

Pour la toute première sortie du distributeur Blue Note Films et en compagnie du GNCR, Le Cosmos a le plaisir d’accompagner le film Invention de Courtney Stephens repéré lors du très cher festival EntreVues à Belfort, où le film a été récompensé. Vous avez peut-être aperçu la comédienne Callie Hernandez dans Under the Silver Lake de David Robert Mitchell…

Après la mort inattendue de son père conspirationniste, sa fille reçoit comme héritage le brevet d’une machine médicale expérimentale. C’est à travers la découverte de cette invention et de la rencontre avec celles et ceux qui connaissaient son père qu’elle va peu à peu faire son deuil.

Jeunesse (retour au pays)

Le Nouvel An approche et les ateliers textiles de Zhili sont quasi-déserts. Les quelques ouvriers qui restent peinent à se faire payer avant de partir. Des rives du Yangtze aux montagnes du Yunnan, tout le monde rentre célébrer la nouvelle année dans sa ville natale. Pour Shi Wei, c’est aussi l’occasion de se marier, ainsi que pour Fang Lingping. Son mari, ancien informaticien, devra la suivre à Zhili après la cérémonie. L’apprentissage est rude mais ne freine pas l’avènement d’une nouvelle génération d’ouvriers.

Les Roseaux sauvages

1962. La guerre d’Algérie touche à sa fin. Dans le Sud-Ouest de la France, le frère de Serge, soldat, fils de paysans italiens, épouse la première venue pour obtenir une semaine de permission. Le jeune marié songe à déserter et compte sur madame Alvarez, la mère de Maïté, professeur et militante communiste, pour l’aider. Mais il repart en Algérie et se fait tuer dans le djebel. Des lycéens du village sont témoins de ces événements tragiques. Henri, un jeune pied-noir, vient passer son bac en métropole. L’oreille collée à un transistor, il suit minute par minute le dénouement du conflit. Un soir, à l’internat, François, le petit ami de Maïté, découvre son homosexualité dans les bras de Serge…

Voyage au bord de la guerre

Ukraine, quelques semaines après l’invasion russe. Au cours de son voyage, le cinéaste Antonin Peretjatko rencontre des ukrainiens qui ont fui les zones de combat. Avec humour et tendresse, il capture l’absurdité du quotidien d’un pays en guerre.

Leila et les Loups

Leila, étudiante libanaise, voyage à travers le temps et l’espace pour réfuter la version coloniale et masculine de l’Histoire présentée par son amoureux Rafic. Son périple commence sous le Mandat Britannique des années vingt et finit dans la Guerre Civile libanaise. Survolant 80 ans d’Histoire, elle procède à l’excavation archéologique de la mémoire collective des femmes palestiniennes et libanaises et révèle leur rôle occulté. Au bout de son voyage elle réalise que le Patriarcat opprime également les hommes.
Avec Rac Ali Ahmad, Nabila Zeitouni, Raja Nehme…

La première séance de Leïla et les Loups le mercredi 14 mai à 19h, sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Heiny Srour.

EN PARTENARIAT AVEC CULTURE DE PALESTINE ET LE GNCR

« Aucun film au monde, ne changera le monde. Évidemment. Mais LEILA ET LES LOUPS impacte
fortement le réel. Bien sûr, je vise un public large. Mais force est d’admettre que de Bologna à Londres, de Tanger à New York, de Beyrouth à Bruxelles, de Madrid au Caire, de Lisbonne à Paris, de Montréal à Harvard, etc. ce sont bien les jeunes qui réclament le film. Que de fois n’ai-je pas refusé le films à des ciné-club universitaires français pour laisser un territoire vierge à la sortie nationale. Car la jeunesse trouve dans ce film les armes idéologiques dont elle a besoin pour lutter contre le fondamentalisme, le sexisme et les racismes de tout genres. Lors du 40ème anniversaire célébrant la sortie-succès Londonienne, au prestigieux Institut of Contemporary Art, les jeunes s’étonnaient et pensaient que le film avait été tourné récemment. Il y eu prolongation…
J’ai même entendu un jour : «Mme Srour vous êtes une menteuse ! Vous dites que vous avez tourné le film il y a 30 ans au Pays des Oliviers. Ce n’est pas vrai. Vous l’avez tourné hier, au Maroc et sur la plage de Tanger » C’est à ce point que ce film est actuel, pertinent et prophétique, comme peu de films de patrimoine le sont. »

_ Heiny Srour