Précédé par le court métrage Ô saisons, ô châteaux, deuxième film d'Agnès Varda (1958, 22 minutes)
En 1431 débute le procès de Jeanne dans le château de Rouen, devant un tribunal ecclésiastique au service de l'occupant anglais. Enchaînée, avec une simplicité désarmante, elle explique ses gestes devant une foule qui a décidé de la condamner avant même le début de son jugement.
« Par sa date, La Passion de Jeanne d'Arc se situe à l'extrême aboutissement du film muet. Les longs textes [intertitres] témoignent de cette impatience, et l'on rêve d'un tel film sonorisé, comme les Russes ont sonorisé Potemkine. En revanche, la composition des images, la rigueur du montage, font la somme de tous les prestiges du cinéma muet et de toutes ses possibilités d'expression. » (Chris Marker)