Chacun poursuit sa chimère sans jamais parvenir à la saisir. Pour certains, c'est un rêve d’argent facile, pour d'autres la quête d’un amour passé… De retour dans sa petite ville du bord de la mer Tyrrhénienne, Arthur retrouve sa bande de Tombaroli, des pilleurs de tombes étrusques et de merveilles archéologiques. Arthur a un don qu’il met au service de ses amis brigands : il ressent le vide. Le vide de la terre dans laquelle se trouvent les vestiges d’un monde passé. Le même vide qu’a laissé en lui le souvenir de son amour perdu, Beniamina.
Dès son premier plan, la Chimère saisit : on entrevoit le visage d’une jeune femme vaporeuse, l’espace d’un instant, tandis qu’une voix d’homme murmure que ce pourrait bien être la dernière image vue. Il y a le son aussi, rugueux, pierreux, d’un cache qui vient masquer ce visage. Est-ce la caméra qu’on obstrue, ou un trou plus profond, plus ancien, recouvert par le noir de la terre ? Où se situe celui qui regarde avec l’espoir d’un noyé cette dernière image du monde ? La Chimère, quatrième long métrage de la prodigieuse italienne Alice Rohrwacher a beau être situé dans les années 80, il s’efforce de sillonner entre des temps moins historiques, des époques qui cohabitent plutôt qu’elles ne se succèdent et forment des strates de mémoire et d’oubli que certains remuent à leurs risques et périls.
-Libération
La Chimère
Alice Rohrwacher
FR2H132025
Cycle #23 Fantômes
RÉSERVATION (Cliquez sur la date pour réserver)
- Grande salle
- Petite salle
Chacun poursuit sa chimère sans jamais parvenir à la saisir. Pour certains, c’est un rêve d’argent facile, pour d’autres la quête d’un amour passé… De retour dans sa petite ville du bord de la mer Tyrrhénienne, Arthur retrouve sa bande de Tombaroli, des pilleurs de tombes étrusques et de merveilles archéologiques. Arthur a un don qu’il met au service de ses amis brigands : il ressent le vide. Le vide de la terre dans laquelle se trouvent les vestiges d’un monde passé. Le même vide qu’a laissé en lui le souvenir de son amour perdu, Beniamina.